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14/11/2022

Les Ukrainiens et la Crimée

Crimée.jpgEtonnant, le nombre de doctes voix, notamment américaines, qui conseillent aujourd’hui aux dirigeants ukrainiens d’être suffisamment raisonnables pour ne pas revendiquer la Crimée ! Bonnes âmes, réfléchissez : quand ils seront à la table des négociations, tôt ou tard, et qu’ils auront besoin de lâcher quelque chose pour récupérer le Donbass, quel territoire voulez-vous que les Ukrainiens proposent de soumettre à référendum d’autodétermination, sinon la Crimée ? Un peu de jugeote, les pacifistes : s’ils renoncent d'avance à la Crimée, les Ukrainiens, ils feront comment pour négocier la paix ?

23:35 Publié dans Blog | Tags : ukraine, russie, crimée, zelensky | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

05/04/2022

Après le Donbass, la Crimée ?

carte.jpgA l'étonnement général, l’armée ukrainienne a donc remporté la première bataille, celle de Kiev. L'armée russe a dû se replier. Poutine va donc tout faire, maintenant, pour remporter la bataille du Donbass, qui s’annonce difficile et sanglante. Mais rien ne dit que l’armée ukrainienne, dopée par ses premiers succès, ne va pas réussir à repousser les forces russes, démoralisées, hors du territoire ukrainien, qui sait ? Voilà qui ouvrirait pour Poutine une cauchemardesque perspective, totalement imprévue : et si les Ukrainiens, du coup, en profitaient pour récupérer la Crimée ?

26/07/2015

Rendez-nous la "pensée unique" !

crimee.jpgCrimée, affaire Lambert, dette grecque… Il fut une époque, pas si lointaine, où l’on dénonçait la "pensée unique". C’était le bon temps. Car, unique ou non, au moins, il y avait une pensée. Aujourd’hui, les médias ont extirpé toute pensée au profit du clash, de la battle et du buzz. Un "expert" qui viendrait expliquer sur un plateau télé que son sujet est complexe et qu’il demande de la nuance, n’aurait aucune chance d’être réinvité ! Quand la ministre de l’Education exclut de sa réforme des programmes scolaires les "pseudo-z-intellectuels", elle est dans le sens de l’histoire : écarter, éliminer, faire taire tous ces gens qui essaient désespérément de réfléchir avant de tweeter. Réfléchir ? What else ?

14/03/2014

Ukraine : Poutine se marre

poutine.jpgFascinante, l’incapacité de nos hommes politiques face à la tranquille récupération par la Russie de la Crimée ukrainienne ! Impuissants, ahuris, tétanisés, les dirigeants européens ne voient-ils pas que Poutine va leur proposer, après le référendum du 16 mars, d’admettre peu ou prou le fait accompli en échange de la reconnaissance par la Russie de l’actuel gouvernement de Kiev ? Ce qu’ils accepteront tous à l’unisson, soulagés et heureux d’avoir évité affrontements militaires et représailles économiques. Vous verrez qu’ils se féliciteront même d’avoir "sauvé la paix", comme à Munich en 1938 !

11/03/2014

La loi du plus fort

brasdefer.jpgLa politique (la vraie, pas le charivari médiatique), c’est intéressant quand il y a conflit entre deux principes fondamentaux. Par exemple, comme en Ukraine, entre le principe d’inviolabilité des frontières des Etats et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ou bien, comme en France, entre le principe de l’indépendance de la justice et le droit au secret de la profession d’avocat. Comment les sociétés civilisées règlent-elles ces conflits ? En jouant sur les compétences des différents pouvoirs constitutionnels, ou bien en s'insultant jusqu'à ce que s'applique un troisième vieux principe politique… la loi du fort ? 

11:00 Publié dans Blog | Tags : ukraine, juges, avocat, crimée, droit | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

04/03/2014

Mourir pour Simféropol ?

Poutine-armée.jpgIl n’y aura pas de guerre à l’est de l’Europe. Poutine n’en aura pas besoin. Il sait bien qu’au-delà des piapias diplomatiques, aucun Américain, aucun Français, aucun Allemand n’ira mourir pour Simféropol. Il sait aussi qu’aucune guerre n’est imaginable entre des soldats ukrainiens et russes que rien ne distingue, ou presque ! Il sait enfin qu’un vrai conflit le couperait durablement du monde civilisé. Son jeu consiste donc à récupérer la Crimée grâce à un référendum un peu forcé, certes, mais qui aura l’apparence de la légalité. Et à interdire au reste de l’Ukraine terrorisée de rallier le camp occidental. Qui va l’en empêcher ?

28/02/2014

Bruits de bottes en Crimée

Crimée.JPGL’histoire se répète. Déjà, en 1991, quand l’Ukraine a retrouvé son indépendance, la Crimée (essentiellement 2/3 de Russes et 1/3 d’Ukrainiens mêlés dans des familles mixtes depuis 3 siècles) est devenue un inextricable enjeu politique, économique, mais surtout militaire – à cause de Sébastopol, où mouille la flotte russe. Le scénario est connu : menaces guerrières, coups de gueule, bras-de-fer, puis négociations d’autonomie, accords sur les limites du port et, si la situation s’envenime vraiment, nouvelles élections et référendum. Sauf que personne ne sait ce que donnerait celui-ci…  

10:48 Publié dans Blog | Tags : crimée, ukraine, russie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |