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25/11/2018

Vendredi noir

black-friday.jpgMarre du "black Friday" ! Que les grandes chaines de magasins fassent pression sur l’ensemble des médias pour pousser le bon peuple à acheter, acheter encore, acheter davantage, acheter plus que de raison, le soir, le dimanche, acheter depuis son lit, sur son IPhone, etc, le tout justement en pleine crise des "gilets jaunes", cela énerve. Mais alors, en plus, que toutes ces entreprises françaises s’abritent derrière un concept et un mot anglais, sans doute pour faire croire que c’est magique, que c’est la fête, que c’est comme en Amérique, voilà qui est franchement horripilant. Le "black Friday" me gonfle grave.

23/11/2018

Comme en mai 68 ?

mai68.jpgL’année 2018 allait se terminer sans qu’on n’ait vraiment commémoré les événements de mai 68. Les "gilets jaunes" arrivent juste à temps pour combler ce vide mémoriel. Eux aussi auront bousculé de façon massive, multiforme et spontanée l’ensemble des institutions de la République. Je rappelle seulement trois choses : 1) Les manifestants de mai 68 ont été lâchés par la population française quand ils ont commencé à brûler des voitures. 2) L’opinion s’est carrément retournée quand l’essence a commencé à manquer dans les stations-service. 3) Et à la fin, c’est la droite la plus dure qui a bénéficié des événements. Je dis ça, je dis rien…

22/11/2018

La fin du politique ?

gilets-jaunes.jpgUn individualisme débridé, aujourd’hui, plombe toute action collective et mine tout projet social. Or, le rejet instinctif de la politique, même s’il a des causes objectives, est toujours un retour en arrière. C’est la porte ouverte aux démagogues, aux grandes gueules et aux nuques raides. Boulanger, Poujade, Le Pen, le retour ! Hurler, bloquer, refuser, détruire, c’est infantile et dangereux si cela ne débouche pas sur des propositions, des innovations, des discussions, des porte-parole, des chefs élus et des rêves communs. Sans un minimum de conscience politique, la République n’est plus rien.

21/11/2018

"...et on ira jusqu'au bout !"

gilets-jaunes.jpgUn mouvement social sans mot d’ordre ni porte-parole, cela donne, sur les médias, des choses étranges. "On va bloquer jusqu’à ce que le gouvernement fasse qu’on vive mieux, et avec des moyens conséquents", dit l’un. "On vient d’acheter une maison et on ne peut plus se payer à manger", dit l’autre. "Je veux pouvoir faire des cadeaux à mes enfants", dit un troisième. La colère populaire est légitime, parfois émouvante, mais si les manifestants exigent d’Emmanuel Macron qu’il donne à chacun d’entre eux un diplôme, un boulot, une maison individuelle, des vacances et une bonne retraite, on peut craindre que les blocages durent un certain temps…

20/11/2018

Du gilet jaune à l'écharpe tricolore

tm_gilets_jaunes.jpgJ’ai fait un rêve. En écoutant les "gilets jaunes" exiger tout et n’importe quoi, de la démission de Macron à "un référendum pour abolir les taxes" ou "des moyens pour faire des cadeaux à mes gosses" (sic), j’ai rêvé que les 300.000 manifestants de samedi, qui ne savent pas comment prolonger leur action, annoncent… qu'ils se présenteront en masse aux prochaines municipales ! Voilà qui réglerait le problème de la défection annoncée d’une moitié des 36.000 maires de France, et renouvellerait le vivier des 300.000 élus municipaux. Allez, les gars, on arrête de brûler des pneus et on se met au service de ses concitoyens ! Chiche !

19/11/2018

De la démocratie à l'anarchie...

gilets.jpgToute jacquerie est un retour en arrière. Un monde politique civilisé se reconnaît à quelques principes clairs, où le peuple délègue son pouvoir souverain à des représentants élus au suffrage universel et pour une durée précise. Le droit de manifester fait partie de ces principes. Mais si des petits groupes s’arrogent ce droit en dehors de toute règle (au point de prétendre défendre les automobilistes en bloquant la circulation, ce qui est assez original), alors on passe insensiblement de la démocratie à l’anarchie. Voilà, ça, c’est le b-a ba. Merci de votre attention. Vous pouvez recommencer à hurler des slogans et à brûler des pneus…