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06/04/2009

Frêche n'ira pas en prison

Georges-Freche_Segolene-Royal_11aout2006.jpgOn vit une époque formidable. Vous vous rappelez Georges Frêche, le président socialiste du Languedoc-Roussillon qui se vantait d’avoir berné ses propres électeurs ? Et qui avait traité les harkis de "sous-hommes" ? Eh bien, justement, il vient d’être relaxé. Alors qu’il était inculpé pour "injure qualifiée", la Cour de cassation a estimé que les harkis ne constituaient ni une ethnie, ni une nation, ni une race, ni une religion, ni une orientation sexuelle, ni un handicap, et qu’on pouvait donc les insulter sans qu’il y ait "injure qualifiée" ! Frêche, l’ami de Ségo, ne sera donc condamné ni à la prison ni même à une amende. Comme disait une amie de ma grand’mère, "y a de la justice que pour la racaille !" "Racaille" n'étant pas, on l'aura compris, une infure qualifiée...

05/04/2009

La faute aux flics !

Il faudrait quand même que les médias maîtrisent leur discours, et cessent de virevolter d’un argument à l’autre en fonction d’images soudain contradictoires. Après avoir pesamment expliqué, pendant deux jours, qu’il y avait trop de forces de l’ordre dans Strasbourg, voici qu’à l’unisson, après les émeutes de samedi soir, les journalistes expliquent qu’il n’y en avait pas assez ! Et de suivre la pente de la facilité : passer en boucle des images de violences au lieu d’enquêter sérieusement sur les casseurs. Le résultat, c’est le monde à l’envers : on oublie ces types encagoulés qui veulent incendier des immeubles et tuer des flics, et on se retourne contre l’Etat : quels salauds, quels criminels, ces policiers et ces pompiers qui n’ont pas su endiguer les excès de tous ces pacifistes malheureusement débordés !

04/04/2009

La faute de Villepin

J’ai du respect pour Dominique de Villepin, et même, je l’avoue, une certaine admiration. Je suis d’autant plus marri de le voir rejoindre Ségolène Royal et François Bayrou dans le club des DCNS (Détracteurs Compulsifs de Nicolas Sarkozy). Et, pis encore, de l’entendre dénoncer spectaculairement la politique étrangère du chef de l’Etat en l’accusant "d'amoindrir la voix de la France" le jour même où celui-ci défend les intérêts de notre pays, à Londres, à la réunion du G20. La jeunesse gauchiste de l’ancien premier ministre ne l’a donc pas dissuadé de "faire feu sur le quartier général" ? Est-ce la haine irrépressible qu’il éprouve pour Sarko qui a fait oublier à ce gaulliste qu’en remps de crise, une nation doit se rassembler autour de son chef ?

03/04/2009

Enfin une bonne nouvelle

G20.jpgAvec un peu de chance, la troisième guerre mondiale n’aura pas lieu. Voilà la leçon à tirer de la réunion du G20. Depuis que le monde est monde, les tribus puis les nations ont réagi aux dangers et aux crises en se repliant sur elles-mêmes, en dressant des barrières entre elles, puis en se faisant la guerre. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, et deux mille ans après que le christianisme eut inventé le bien commun universel, les dirigeants de la planète ont décidé qu’on pouvait peut-être, tous ensemble, éviter l'engrenage de l’apocalypse. C’est ce qu’on appelle un progrès.

02/04/2009

Benoît XVI : Pas si simple !

Les médias sont décontenancés. Les journalistes ayant enfin réalisé que les sujets concernant Benoît XVI n’étaient pas aussi simplistes que l’indignation qu’ils ont suscitée et dont ils se sont nourris, on ne trouve plus personne pour en parler ! La Bibliothèque Médicis que Jean-Pierre Elkabbach devait consacrer à Benoît XVI, sur Public Sénat, a été supprimée. L’émission de Samuel Etienne intitulée Comme un Vendredi, sur FR3, sur le même sujet, n’aura pas lieu non plus. Impossible de continuer à diaboliser le pape, faute de combattants. L’heure étant à l’explication, à la nuance, aux leçons à tirer des récentes bourdes vaticanes et du tsunami médiatique anti-papal qu'elles ont provoqué, cela n’intéresse plus personne : la nuance, coco, ça fait baisser l’audimat !

01/04/2009

La crise, une surprise ?

Une surprise, la crise financière que le G20 tente de juguler ? En 1998, le prix Nobel français Maurice Allais avertissait : "Sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le “cancer” qui ronge irrémédiablement les économies de marché de propriété privée". Selon lui, le "développement hyperbolique du crédit et de l’endettement" ainsi que le financement d’investissements à long terme par des fonds empruntés à court terme semaient dans l’économie les germes d’une crise majeure. Allais s’inquiétait déjà de ce que "les bourses soient devenues de véritables casinos, où se jouent de gigantesques parties de poker", et proposait une réforme du système du crédit et de la régulation bancaire et financière mondiale. Il faut croire qu'il ne passait pas dans les médias…