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08/05/2019

Un mensonge parmi d'autres

RN.jpgLe mensonge est le cancer de la politique. Lu dans Le Monde la perverse accusation portée dimanche, sur RTL, par Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national, contre le député européen sortant Arnaud Danjean, n° 3 sur la liste Bellamy, qui aurait voté "cette semaine", à Strasbourg, des crédits "pour l’intégration de la Turquie dans l’Europe". Scandale ! Sauf qu’il n’y a pas eu de vote, cette semaine, à Strasbourg, et, surtout, qu’Arnaud Danjean s’est toujours prononcé, sans ambiguïté, contre l’élargissement de l’Union européenne à la Turquie ! L’extrême droite ne change pas de méthode : calomniez, calomniez…

07/05/2019

Voter pour qui, pour quoi ?

Urne.jpgIl y a, en France, deux catégories d’électeurs européens (si on élimine les 60 % de gens qui n’iront pas voter, qui ne comprennent rien et sont, en général, contre tout). Il y a d’abord les citoyens français qui vont élire leurs représentants dans une assemblée aux pouvoirs importants, où deux ou trois groupes auront le pouvoir, où les élus LREM, LR ou Verts  auront donc un poids non négligeable. Et puis il y a ceux qui voteront bêtement, les yeux fermés, le front raide, sans rapport avec les enjeux, "pour ou contre Macron", ce que recommandent Marine Le Pen et une tripotée d'autres irresponsables qui se fichent complètement du monde qui les entoure.

10:24 Publié dans Blog | Tags : européennes, europe, macron | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

06/05/2019

Pourquoi pas 150 listes ?

Logos-Partis.jpgIls se marrent, les partis politiques traditionnels, en voyant que les Gilets jaunes n’ont pas été capables de présenter moins de 3 listes rivales aux élections européennes ! Qu’est-ce qu’on rigole à gauche (où l’on présente 3 listes concurrentes), à l’extrême gauche (où 4 listes s’affrontent), mais aussi à l’extrême droite (où l’on compte 4 listes différentes) ! En réalité, il n’y a pas de quoi rire : les 33 listes en compétition (!) pour le scrutin du 26 mai montrent que la société politique française est totalement explosée, façon puzzle, et que sa classe politique a perdu ce qui la faisait vivre : le sens du collectif !

05/05/2019

L'Europe, on s'en tape !

pape,Bulgarie,Europe,mère TeresaUne petite parenthèse, vite fait, dans l'affaire Castaner ? Ce dimanche, à trois semaines du scrutin européen, le pape François va rendre un hommage appuyé, dans un pays membre de l’Union européenne (la Bulgarie), aux deux principaux évangélisateurs de l’Europe de l’est, les frères Cyrille et Méthode. Jean-Paul II avait fait de ces deux grands personnages du christianisme les saints patrons de l’Europe (au même titre que saint Benoît pour l’Europe de l’ouest). Le pape fera aussi un saut en Macédoine, à Skopje, ville natale de mère Térésa, symbole de ce que l’Europe a donné de mieux au reste du monde. Oui, pardon, je sais, l’Europe, on s’en tape, excusez-moi…

04/05/2019

Hollande : l'avenir, c'est Brossat !

Brossat.jpgAinsi, l’ancien président François Hollande trouve que Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français (PCF) aux européennes, "a de l’avenir". Bigre ! Ian Brossat, le petit-fils de l’agent du KGB Marcus Klingberg, avenir de la gauche française ? Personne n’a donc dit à Hollande que la liste Brossat aux prochaines européennes peinait à atteindre les 2 % dans les sondages ? Franchement, qu’on puisse parler d’avenir à propos d’un des derniers héritiers directs de Lénine, Trotski, Staline, Beria, Mao, Thorez, Pol Pot, Marchais, Brejnev, Ceausescu, Castro, Chavez et Kim Jong-un, voilà qui laisse un peu rêveur…

03/05/2019

Le ministre a parlé trop vite

Castaner.jpgCastaner, c’est incontestable, a parlé trop vite. Il ne s’agissait pas d’une "attaque" comme les gilets jaunes nous y avaient habitués avec tel ministère, telle préfecture ou tel grand café des Champs Elysées, mais d’une violente tentative d’intrusion dans un service de La Pitié-Salpêtrière (comme le montre la vidéo). Et voilà que caracole deux jours plus tard, dans tous les médias, l’exigence indignée et insistante d’une démission du ministre ! Dans les mêmes médias qui, toute la soirée de mercredi, eux aussi, sans prendre le temps de vérifier l’info, ont parlé d’une "attaque" de l’hôpital : on s’attend à une impressionnante série de démissions de journalistes…

02/05/2019

Et maintenant, on dit quoi ?

gj (2).jpgQuand ils ont commencé à saccager des magasins et incendier des voitures, on a dit : "Pas d’amalgame". Quand ils ont terrorisé des élus locaux et cassé la gueule à des journalistes, on a dit : "Ce ne sont pas tous les gilets jaunes qui font cela". Quand ils ont voulu empêcher les pompiers d’éteindre le feu à la préfecture du Puy-en-Velay, on a dit : « Faut faire le tri entre les gilets jaunes et les casseurs ». Quand ils ont tenu des propos homophobes et traité Finkielkraut de "sale sioniste", on a dit : "C'est une minorité". Quand ils ont scandé "Suicidez-vous !" devant les CRS, on a dit : "C’est la faute aux violences policières". Et maintenant qu’ils investissent les hôpitaux, on dit quoi ?