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05/11/2011

L'enjeu de 2012

Sarkozy.Obama.jpgOn est déjà bien loin des primaires du PS, reléguées aux vieux débats du siècle passé ! Le duo télévisé Sarko-Obama, hier soir, très réussi, a bien montré quel était le principal enjeu, de nos jours, pour un pays comme la France : il s'agit de ne pas se laisser bouffer par la Chine, l’Allemagne, les banques et les spéculateurs de tout poil. Pour cela, deux impératifs : élire des dirigeants qui touchent leur bille, et remettre les Français au travail. Le premier point va donner un relief inattendu à la campagne de 2012. Le second, évidemment, est plus problématique…

14/09/2011

Le travail, c'est dépassé !

Travail.jpgEn 2007, le candidat Sarkozy avait tenté de réhabiliter la valeur "travail". On parie qu’en 2012, il n’osera pas relancer le sujet ? Car pour une majorité de Français, c’est définitivement à "l’Etat" de subvenir aux besoins des citoyens, point barre. A "l'Etat" de garantir le droit à un revenu, à un logement, à la sécurité, au confort, aux vacances, etc. Plus personne n’ose rappeler que c’est le travail qui crée des richesses sans lesquelles "l’Etat" ne peut évidemment rien faire – à part s’endetter jusqu’à la garde, payer en monnaie de singe et précipiter la faillite du pays, voyez la Grèce ! Dans son dernier livre, l’économiste Jean Peylevade explique qu’en France, désormais, on travaille "moins de 10 % d’une vie entière". Réhabiliter le travail ? Y a du boulot !

11/09/2011

Le tabou des 35 heures

 Aubry.jpgLe grand tabou, en ce début de campagne électorale, c’est la folie des "35 heures payées 39". A gauche, on fait comme si la réforme Jospin-Aubry de 1998 n’avait pas dramatiquement plombé les finances de la France : Patrick Bonazza, dans Le Point, évalue à 10-12 milliards d’euros par an ce que coûtent les RTT au Trésor public – sans parler des dommages collatéraux, comme la terrifiante désorganisation des hôpitaux publics. A droite, on tremble à l'idée de réveiller les syndicats, patronaux et ouvriers, en lançant une réforme de la durée du travail à quelques mois de la présidentielle. Ainsi va la France, droit dans le mur, les yeux fermés et, comme d’hab, en klaxonnant !   

 

18/10/2010

Pas grave, la grève

Cgt.jpgA nouveau les rendez-vous que l’on rate, les déplacements que l’on reporte, les créations que l’on diffère, les courriers qui n’arrivent pas, les chèques qu’on ne touche pas, etc ! Je sais, cet aspect-là des journées "d’action" (sic) n’intéresse pas grand monde. Que 69 % des Français, selon les sondages, soient favorables à la paralysie du pays, cela augure mal de notre avenir économique. Cela veut dire que 69 % des Français ne sont pas personnellement affectés, au fond, par le manque de trains, l’absence de courrier ou les pénuries d’essence, qu’ils soient fonctionnaires, rentiers, peinards, protégés, assistés, subventionnés, chômeurs, planqués ou retraités. Les autres, on s’en fout : qu’ils continuent, en silence, à faire croître le revenu national !

25/05/2010

Une grève égalitaire

On peut tout demander aux Français du moment qu'ils sont traités à égalité. C’est pourquoi j’appuie la grève lancée pour le 27 mai par les syndicalistes CDFT,CGT, FSU et autres UNSA, destinée à ramener à la raison quelques centaines de milliers d’entrepreneurs, de commerçants, d'artisans (et d'éditeurs, suivez mon regard) qui ont des rendez-vous de travail, parfois coûteux, pour démarcher un client, négocier un contrat ou organiser le lancement d’un service : y en a marre de tous ces forcenés qui ignorent les RTT, les primes, la retraite à 55 ans, les réunions-syndicales-prises-sur-le-temps-de-travail et qui, pendant la crise, continuent de bosser 70 heures par semaines pour ne pas licencier un employé, virer un apprenti ou mettre la clef sous la porte ! Tous égaux, nom de Dieu !

 

27/01/2009

La grève.. contre qui ?

Je me demande si je vis sur la même planète que mes confrères journalistes parisiens. Autour de moi, tous les gens actifs pestent contre l'incompréhensible grève de jeudi. Au moment où la crise menace, où les commandes baissent, où la consommation stagne, comment peut-on admettre que dans la France entière on ralentisse le courrier, on bloque les transports, on entrave la production, on gêne la diffusion de produits divers ? Il y a vraiment deux France : celle, très minoritaire, qui vit de son travail et qui ne plaisante pas avec la bonne marche des services publics, et celle qui peut indûment se mettre en roue libre pour protester… contre quoi ? contre qui ? Contre la crise ? Contre les 5 à 6 % de Français qui, contre vents et marées, font augmenter la PIB ?

21/04/2008

Qui produit de la richesse ?

Je reviens sur la question du travail. "En France, disait l’autre jour l’ancienne ministre espagnole Ana Palacio, il y a un tiers de fonctionnaires, un tiers d’emplois subventionnés, un tiers d’emplois privés." Les emplois privés, bien sûr, n’étant pas tous productifs ! Cela me rappelle le calcul dont l’économiste Christian Saint-Etienne avait fait un livre, chez Lattès, il y a dix ans : si l’on soustrait de la population française les mineurs, les retraités, les chômeurs, les malades, les agents du secteur public et les salariés occupés à administrer leurs concitoyens, on peut estimer qu’environ 5 % des Français font réellement progresser la richesse globale de leur pays !

20/04/2008

Travailler... pour gagner moins ?

Demander respectueusement aux chômeurs de plus de 57 ans de bien vouloir imaginer, sans les déranger, qu’ils puissent recommencer à travailler un jour, ce n’est évidemment pas scandaleux. La question cruciale, en France, c’est bien le travail. Selon l’institut Harris Interactive, non seulement les Français ont davantage de jours de congé que tous leurs contemporains, mais ils sont, au monde, les moins disposés à accepter d’en céder à leur employeur ! Ce qu’avait confirmé le récent pataquès du lundi de Pentecôte... Mais dans cette catégorie des "55-64 ans" (où j’ai tous mes amis, et pour cause), il y a un léger problème, dont personne ne parle : les chômeurs de cet âge, indemnisés jusqu’à leur retraite sur la base de leurs derniers salaires, n’ont aucune chance de trouver un job qui leur rapporte autant que les Assedic !

07/12/2006

Travailleurs du dimanche

Travailler le dimanche 24 décembre sur la base du volontariat, du salaire double et de la récup’, quelle horreur ! Créer quelques centaines de milliers d’emplois en abrogeant la fameuse loi de 1906 (comme l’a suggéré ce matin, sur France Inter, le pdg de la Fnac), quel scandale !
En France, la simple idée de travailler davantage est une sorte d'outrance. L’argument le plus entendu, c’est que le volontariat, en réalité, serait battu en brèche par d’immondes patrons qui "font pression" sur leurs malheureux salariés. Ho ! Et la loi, les syndicats, les tribunaux ? Et le courage ?
Quand je pense à ces millions de salauds qui, le 24 décembre, voudront aller chez le coiffeur, acheter une bûche fraîche, une dinde rôtie, ou un CD pour un invité inattendu, faisant ainsi le jeu du Grand Capital !
Si les socialistes reviennent au pouvoir, j'espère qu'ils feront passer une loi interdisant que la veille de Noël tombe un dimanche.