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16/05/2007

La pythie de la blogosphère

Une des vidéos les plus hilarantes qui circule actuellement sur le net, c’est l’interview de l’éditeur-chroniqueur Guy Birenbaum, une des vedettes autoproclamées de la blogosphère, livrant ses pronostics pour les élections présidentielles du printemps 2007 :
"Sarkozy à 30 % ? Cela n’existe pas, c’est impossible, l’histoire électorale est claire ! (…) Royal et Sarkozy totalisant 60 % des voix ? Ceux qui le disent ont pété les boulons ! (…) Je suis un des plus vieux spécialistes de Le Pen, et je peux vous le dire : en aucun cas, vous m’entendez, en aucun cas il ne sera en dessous de son score du 21 avril ! (…) Et n’oubliez pas certains petits candidats [il cite Villiers, Dupont-Aignan et Nihous] qui feront quasiment 5 % des voix !..."
Encore, encore ! Merci, Guy ! C’est bon de rire un peu…

12/05/2007

La mitterrandie vote Sarko

Quelle est la caractéristique commune des personnalités de gauche qui ont soutenu ou qui rallient Nicolas Sarkozy ? Facile : ce sont les plus proches compagnons de feu le président Mitterrand.
Après les entrechats sulfureux de Pascal Sevran, l'adhésion surprise de Roger Hanin, les confidences appuyées de Jacques Attali, l’adoubement auvergnat de Michel Charasse, les offres de service de Claude Allègre, les sourires rapaces d’Anne Lauvergeon, l’engagement discret de Georges-Marc Benamou, les compliments alcoolisés de Bernard Tapie, le changement de pied de Jacques Séguéla, c’est au tour d'Hubert Vedrine, qui fut l’un des plus intimes de l’ancien président, de réfléchir sur son éventuelle participation au futur gouvernement.
Et si Sarko, pour rire, allait escalader la riche de Solutré ?

10/05/2007

Arithmétique républicaine

Soit une université de 40.000 étudiants. Sur ce total impressionnant, environ 150 jeunes (dont une moitié n'en fait pas partie), las de casser du CRS la nuit, ont voté la grève et bloquent les cours pour montrer qu’ils sont contre Sarkozy et ses projets concernant l’université.
Soit un candidat ayant obtenu 7 millions de suffrages au premier tour de la présidentielle. Sur ce total impressionnant, lui-même et une petite poignée de fidèles ont créé un "mouvement" appelant à la "résistance" contre le même Sarkozy et son parti hégémonique, provoquant le départ de la quasi-totalité de ses députés.
Ces deux catégories de minoritaires rebelles ont dû zapper un épisode de l’histoire récente : personne ne leur a dit que le second tour de l’élection présidentielle avait eu lieu ?

02/05/2007

Ce monde est dangereux

medium_quai_d_o.jpgExcellent débat ce matin, chez Elkabbach, entre Hubert Védrine et Michel Barnier. Il en ressort :
- qu’un président de la République consacre plus de 50 % de son temps à la politique étrangère (et plus en cas de crise internationale) ;
- que sur le Proche Orient, sur l’Iran et même sur l’Europe, à part quelques broutilles tactiques, la gauche ne se distingue pas de la droite ;
- que ce qui importe, donc, dans ce monde dangereux, c’est la maîtrise des dossiers, le tempérament et la "prévisibilité" des candidats à l'Elysée.
Or, sur ce point, il n’y a pas photo : avant cette campagne, serait-il jamais venu à l’idée de quiconque de nommer Mme Royal au Quai d’Orsay ?

02/11/2006

Le punching-ball de Canal +

Vu, tout-à-l’heure, la matinale de Canal + , animée par un gars qui s’appelle Toussaint. En ce 2 novembre, je croyais que c’était une émission d’actualité ! J’ai vite déchanté en entendant l’animateur demander à son invité, le sénateur Karoutchi, si Sarkozy allait s’excuser pour avoir traité de "racailles" les jeunes délinquants des banlieues. Ledit Toussaint devrait actualiser ses fiches. Il saurait que depuis ce lointain épisode, Fabius les a traités de "salopards" et Rebsamen de "barbares".
Pas une séquence, pas une chronique, pas un sujet, sur Canal +, où l’on ne tape sur Nicolas Sarkozy. C’est le concept fédérateur, la cible commune, le bouc émissaire facile qui remplace le vieux punching-ball Le Pen sur lequel chacun venait se faire les poings depuis vingt ans.
Si Sarko n’existait pas, il n’y aurait pas de matinale sur Canal +.