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02/02/2017

Un plan B ? Mais avec qui ?

Jean-Louis-Borloo-Jean-Pierre-Raffarin.jpgUn plan B ? Mais concocté par qui ? Le conseil national des Républicains élargi à l'UDI ? Ce serait un retour à la IVe République ! Et pour désigner qui ? Déjà, pas un battu aux primaires : Juppé, NKM,Le Maire, exclus ! Bertrand ? Trop régional. Baroin ? Trop laïcard. Bayrou ? Carbonisé depuis 2012. Pécresse ? Un peu jeunette. Wauquiez ? Trop sulfureux. Chatel ? Un peu court. Et pourquoi pas le député Jean Lassalle, le berger mystique qu’on a vu récemment chez Ruquier ? Non, je déconne ! Dans le rôle du candidat de dernière minute qui puisse fédérer la droite et le centre, en fait, je ne vois que deux noms : Raffarin et Borloo. Je dis ça, je dis rien…

14/01/2017

Comme Giscard en 1974...

VGE-74.jpgComparaison n'est pas raison, certes, mais quand même. Emmanuel Macron est en train de ringardiser le PS (à gauche) exactement comme Valéry Giscard d’Estaing, en 1974, avait ringardisé l’UDR (à droite). VGE avait connu, lui aussi, ces ralliements successifs de parlementaires inquiets de leur réélection à venir, donnant l’impression d’une dynamique irrépressible. Macron manque de structures partisanes, comme le jeune Giscard en son temps, mais il incarne, comme lui, quelque chose de neuf. Il est aussi isolé par rapport au Parti socialiste que VGE l’était par rapport aux bataillons gaullistes, mais il est en train de provoquer le même effet de bascule. Je n’aimerais pas être le vainqueur de la primaire du PS le jour où, façon Chaban en 1974, il ralliera Macron au second tour !

07/08/2016

Hollande réélu en 2017 ?

hollande-rio.jpgDans l’avion qui le ramenait du Brésil, François Hollande a tranquillement expliqué aux journalistes qui l’accompagnaient la clef de sa stratégie pour 2017. Pour lui, c’est clair : 1) On n’est jamais élu sur un bilan, mais sur un projet pour l’avenir : son premier mandat n’aura donc aucune importance à l’heure du scrutin présidentiel. 2) En France, l’économie ne joue qu’un rôle marginal, surtout à l’heure de la menace terroriste : les électeurs choisiront entre le candidat de gauche protecteur de la démocratie (lui, en principe) et une forte tentation autoritaire menaçant les libertés (la droite et l’extrême droite). Tout le reste, à l’entendre, est littérature. Et s’il avait raison ? 

07/09/2014

Un fait politique d'importance

2017.jpgLa pathétique riposte groupée des derniers défenseurs de François Hollande ("N’achetez pas ce livre, ne le lisez pas !") n’a pas pu empêcher que l’opus de Valérie Trierweiler soit devenu l’événement politique de la rentrée. Ceux qui parlent encore de "viol de vie privée" n’ont pas bien compris le film. Pour inélégant qu’il soit, le récit de l’ex-Première dame donne suffisamment d’infos nouvelles et personnelles sur ce président petit bourgeois, machiste et manipulateur, pour qu’on puisse avancer un pronostic politique très important : plus jamais cet homme-là n’obtiendra 50 % des voix à une présidentielle...

05/07/2013

Recommençons la présidentielle !

 CConst.jpgOn nage dans l’absurde. Parce que Sarko a dépassé de 400.000 € le plafond toléré pour sa campagne présidentielle (sur 22,5 millions d’euros, c’est-à-dire peanuts), voilà que son parti, l’UMP, est taxé de 10 millions d’euros de pénalité ! Le Conseil constitutionnel a donc pris souverainement la décision, en cette période de crise, de plomber durablement le principal parti d’opposition du pays, c’est-à-dire de parasiter grave… le fonctionnement de la démocratie en France ! Il paraît que c’est le droit et que c'est ainsi, basta ! La décision alternative était un peu radicale, mais, au moins, cohérente : il y a eu triche, il faut donc recommencer l’élection. Eh bien, chiche !

04/05/2013

Ce que pense vraiment François Hollande...

 Affiche Hollande.jpg...est facile à imaginer : "Voilà, j’ai consacré toute mon existence à grimper méticuleusement les échelons au sein du PS en espérant me faufiler jusqu’à la présidentielle. Moi, président, j’ai donc réussi ma vie. Je suis détesté par des millions de mes compatriotes. Je ne peux faire un pas en France sans me prendre une insulte. Je suis humilié tous les jours à la télévision. Je suis ridiculisé dans tous les pays voisins. Je suis impuissant devant la crise économique. Je suis critiqué par la droite et par la gauche. Je suis trahi par la majorité de mes vieux amis. D’ailleurs je n’ai plus d’amis. Plus de famille. Plus de repos. Et surtout, plus d’ambition, plus de rêve : je ne peux plus m’accrocher à l’idée d’entrer un jour à l’Elysée, j’y suis !" 

07/05/2012

Au risque de plomber l'ambiance

 victoire.jpgBon, après une soirée électorale pleine d’émotions, de saluts républicains et de propos convenus, passons à l’analyse. Avec le petit score de 51,6 % des voix, il est clair que François Hollande n’aurait pas été élu sans la complicité de Marine Le Pen qui lui a apporté quelques centaines de milliers de voix du Front National. Oui, je sais, ça plombe un peu l’ambiance. A gauche, parce que cela altère sérieusement la légitimité d’un pouvoir "socialiste" dont les vrais soutiens sont, en réalité, minoritaires. Et à droite, parce que Marine Le Pen a bien expliqué, hier soir, qu’elle allait s’efforcer de faire perdre aussi les législatives, en juin, à la droite républicaine. Non, il n’y a pas de quoi sortir les lampions…

06/05/2012

La priorité des priorités

 hollande.jpgFrançois Hollande est désormais le président de tous les Français. De "tous" les Français. Y compris les centristes, les libéraux, les gaullistes, les sarkozystes, les lepenistes, les monarchistes et les jem’enfoutistes. C’est dans sa capacité à intégrer à sa gouvernance les presque 49 % de gens n’ayant pas voté pour lui, priorité des priorités, que l’on va juger le nouveau président et, aussi, son entourage : après une campagne aussi dure, les "éléphants" sont chauffés à blanc, prets à écraser tous leurs contradicteurs, et ça fait peur. La plus grave erreur, dans une période où il faudra obligatoirement jouer collectif, serait de gouverner avec et pour une petite moitié du pays. Le sectarisme, voilà l’ennemi !

05/05/2012

Et demain, je voterai pour...

 Urne.jpg"Au premier tour, on choisit, au second on élimine". Je ne suis pas très sarkozyste, je déplore la récente droitisation de l’UMP, et je considère François Hollande comme un type plutôt raisonnable. Mais : 1) Je n’ai pas la moindre affinité avec une future majorité présidentielle socialiste constituée avec les amis de Jean-Luc Mélenchon et de Cécile Duflot. 2) Je n’ai aucune envie de faire le jeu de Marine Le Pen en contribuant à l’explosion de la droite républicaine. 3) Je me méfie furieusement d’un candidat qui déclare que "la démocratie sera plus forte que l’argent, la finance, les croyances et les religions". 4) Je voterai donc Nicolas Sarkozy. Des questions ?

29/04/2012

DSK, le retour !

 dsk-ps.jpgL’interview de DSK dans The Guardian, samedi, a tétanisé les dirigeants du PS : "Peut-être que j’étais politiquement naïf, mais je ne croyais tout simplement pas qu’ils iraient aussi loin ..." Mais de qui parle Strauss-Kahn ? De l’ "entourage de Sarkozy", sûrement, bien sûr, évidemment ! Sauf que le seul bénéficiaire de cette lamentable affaire, c’est… François Hollande. Sans Nafissatu Diallo, c’est bien DSK qui serait à quelques jours d’entrer triomphalement à l’Elysée ! Difficile d’enterrer un pareil dossier. Tiens, par exemple, on ne sait toujours pas jusqu’à quel point François Hollande et Aurélie Filipetti ont "couvert" le comportement de leur ex-ami Dominique à l’égard de Tristane Banon. Le saura-t-on jamais ? 

10/02/2012

Encore un instant !...

fonction pub.jpgD’accord avec Christophe Barbier dans L’Express : la campagne présidentielle ne commencera vraiment que lorsque les grands candidats diront enfin, concrètement, quelles économies ils ont l’intention de faire pour résorber la dette – dans la fonction publique, les collectivités locales, la sécurité sociale. Là où cela fait mal. Là où on perd des voix, aussi. Cet à ce débat-là que la Cour des comptes appelle, elle aussi, mercredi, dans son rapport annuel. Il n’y aura bientôt plus que Sarkozy et Hollande pour ne pas répondre à la question ! Encore un instant, monsieur le bourreau...

08/02/2012

Un faux débat par jour (suite)

Holl-TV.jpgJe persiste et je signe. C’est flagrant. Mardi, les chiffres du commerce extérieur sont terrifiants : hop, Sarkozy justifie spectaculairement les très discutables propos de Guéant, que la gauche s’empresse, dans un magistral tohu-bohu, de traiter de nazi à l’Assemblée. Vendredi, on va parler de l’endettement abyssal des collectivités locales, majoritairement socialistes : hop, Hollande lance la réforme de la Cour de Justice de la République, sous les quolibets de l’UMP, et fait le buzz pendant deux jours. Un coup à gauche, un coup à droite. Echange de bons procédés. Ce n’est plus une campagne électorale, c’est un concours national du plus beau rideau de fumée !

04/02/2012

Menace sur le journalisme !

souchier.jpgLa sacralisation de la politique et l’égalitarisme obsessionnel qui caractérisent notre pays va étouffer complètement la liberté de la presse. Le CSA obligeant les journalistes à recevoir bientôt à égalité les futurs candidats aux présidentielles (Hollande, Sarkozy, Cheminade, même combat !) ou à ne plus en recevoir du tout, les télés et les radios vont se retrouver en chômage technique jusqu’au soir du premier tour. Une réglementation imbécile et infantilisante, humiliante pour les professionnels de l'info, que Dominique Souchier, sur Europe 1, ce matin, a été le premier à dénoncer et à refuser. Avec panache. A qui le tour ?

27/01/2012

Shakespeare à la rescousse

Shakespeare.jpgEnfin une histoire rigolote dans cette campagne ! Dans son grand discours de dimanche, François Hollande a cité une phrase de Shakespeare : "Ils ont échoué parce qu’ils n’avaient pas commencé par le rêve !". En fait, il a piquée cette phrase dans la déclaration de candidature d’Arnaud Montebourg aux primaires en 2010. Or, Montebourg l'avait lui-même pompée dans la motion "altermondialiste" d’un certain Pupunat au Congrès de Reims en 2008. Mais le vrai couac, c’est que cette phrase est tirée d’un roman de… Nicholas Shakespeare, journaliste au Telegraph, tout étonné que son livre fasse un tel tabac chez les socialistes français !

18/01/2012

C'est la faute à Sarko

AAA.jpgJe ne veux pas défendre outre mesure le chef de l’Etat, mais quand même ! Qu’une agence de notation (parmi d’autres) réduise les cotes de crédit de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal et de Chypre (de deux crans) et de la France, de l’Autriche, de Malte, de la Slovaquie et de la Slovénie (d’un cran), et tout le monde, chez nous, chacun de son côté, comme d'hab, explique en hurlant que "c’est la faute à Sarkozy" ! Manque de rigueur intellectuelle, aveuglement partisan, incompétence économique et, surtout, absence totale de solidarité nationale : comment voulez-vous que le reste du monde fasse confiance à une nation aussi peu fiable ?

15/05/2011

DSK, la descente aux enfers

DSK-FMI.jpgC’est l’histoire d’un mec, il dirige le monde, peinard, il va de palace en palace à donner des conseils aux rois et aux présidents, il a une belle femme richissime qui lui pardonne quelques écarts de conduite, il vit comme un nabab et n’a que des amis… quand on lui met dans la tête de se présenter aux primaires du Parti socialiste français. C'est alors que les ennuis commencent : traqué par les caméras et les micros, il ne peut plus emprunter la voiture d’un copain, se faire tailler un nouveau costume ou draguer une soubrette dans un hôtel de New-York sans être harcelé par la police, les médias, etc ! DSK, ou la descente aux enfers !

08/06/2007

La Mère la Victoire

Ségolène Royal a décidément un culot phénoménal. Elle n’a peur de rien, elle a raison sur tout ! Sur France Inter, ce matin, malgré l’insistance de Nicolas Demorand, elle a répété qu’elle n’avait pas subi une "défaite", et qu’elle n’avait commis aucune erreur : ni inventaire, ni autocritique ! Si elle n’a pas gagné, c’est la faute aux autres, aux éléphants, aux traîtres, à tous ceux qui l’ont critiquée au PS, au calendrier, au débat interne, aux mensonges de la droite, au filet qui était trop haut, à la partialité de l’arbitre, au vent qui soufflait de face ! Pourquoi Sarko a-t-il gagné, alors ? Parce qu’il s’est préparé pendant 5 ans à la tête de son parti, ce qui n'était pas son cas. Conclusion, fastoche : c’est exactement ce qu’elle va faire.
Putain, cinq ans ! Et peut-être dix si elle perd en 2012 ! Pardon : si sa victoire est à nouveau inférieure à 50 % !

02/06/2007

Tout change sauf la presse

Est-ce parce que la campagne législative est déjà pliée que les médias pédalent dans la semoule ? Ou parce que les journalistes peinent à renouveler leurs poncifs dévastateurs, que la présidentielle de mai 2006 a rendu caducs ? Voyons, que disaient-ils, déjà, il y a juste un an ?
- que les Français, désabusés, ne s’intéressaient plus à la politique ;
- que Le Pen était aussi dangereux, sinon davantage, qu’en 2002 ;
- que le candidat du PS en 2007 serait Fabius, Strauss-Kahn ou Jospin ;
- que Sarko était un excité, limite facho, qui faisait peur aux Français ;
- qu’il n’avait d’ailleurs aucune chance vu que Chirac se représenterait…
Le scrutin du 6 mai a balayé tout cela. Beaucoup de choses, en France, sont remises en question. Sauf dans la presse.

20/05/2007

Malheureux Bayrou

Malheureux Bayrou. Son succès inespéré du premier tour de la présidentielle s’est mué en défaite absolue. Sa stratégie personnelle a complètement foiré : la quasi-totalité des députés UDF ont rallié la droite sans se fondre dans l’UMP ; son propre lieutenant Hervé Morin est entré au gouvernement ; les radicaux de gauche et de droite risquent se retrouver, après les législatives, dans un centre décidément très fréquenté ; Sarkozy pratique l’ouverture que lui-même avait préconisée…
Sa seule ambition aujourd’hui : ne pas perdre les millions d’euros que l’UDF reçoit annuellement de l’Etat en proportion des voix obtenues par ses ex-députés et, pour cela, présenter suffisamment de candidats pour faire du chiffre. But : ne pas se retrouver complètement à poil pour repartir en 2012.
En 2012, Bayrou aura 62 ans. C’est loin, papa, l’Amérique ?

18/05/2007

Haro sur Kouchner

Pluie d’opprobre sur le french doctor ! Les détracteurs soudain innombrables de Bernard Kouchner, nouveau ministre des Affaires étrangères, martèlent deux critiques sévères :
- Ouh la la ! Cet homme-là était pour l’intervention occidentale en Irak, il est extrêmement dangereux, c’est un atlantiste forcené qui va entraîner la France dans des aventures terribles !
- Ah ! Ah ! Ah ! Sarkozy a nommé des socialistes à des postes où ils n’ont aucun vrai pouvoir, pauvre Kouchner, il sera totalement sous la coupe de l’Elysée !
Les deux réactions sont, faut-il le souligner, exactement contradictoires. Elles trahissent surtout le désarroi du PS, qui perd le plus populaire de ses leaders, et qui se ringardise encore plus en disant que Kouchner est un "ministre de droite" : en voilà qui n'ont pas bien perçu le message du 6 mai 2007...