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23/12/2023

La démission des élus

loi-immigration-voici-les-mesures-qui-pourraient-etre-rejetees-par-le-conseil-constitutionnel.jpgLe plus grave, dans la crise politique actuelle, c’est que les élus de la République – président, députés de gauche, présidents de département – se défaussent tous, les uns après les autres, sur le pouvoir judiciaire. Les juges trancheront ! Or les seuls auxquels le peuple délègue le pouvoir de légiférer, ce sont ses élus, et non les juges. Ceux-ci disent la conformité à la Loi, et non la Loi elle-même. La seule légitimité d’un juge, en France, c’est qu’il a réussi un concours dans sa jeunesse. C’est un peu court pour prétendre exprimer la volonté du peuple !

15/08/2015

Un gouvernement d'amateurs

assemblee-nationale.jpgCe qui restera de la présidence Hollande, c’est l’amateurisme de la plupart de ses ministres. Lesquels négligent, le plus souvent, de border juridiquement des mesures précipitées, improvisées, fourre-tout ou purement démagogiques. Après avoir censuré 23 articles du projet de loi Macron, dont 18 au motif qu’ils étaient sans rapport avec l’objet du texte, le Conseil constitutionnel vient de rejeter 27 des 39 articles d’un texte de Christiane Taubira transposant une série de directives européennes dans notre procédure pénale. C’est beaucoup, vraiment. Quand on sait ce que coûte, en temps et en argent, la moindre procédure législative !

19/10/2013

Antigone et Hollande au rencart

 antigone.jpgDevant le Congrès des maires de France, le 20 novembre 2012, François Hollande avait rappelé ce principe fondamental des sociétés civilisées qu’est "le respect de la liberté de conscience" des élus de la République. Il avait d’autant plus raison que la loi sur le mariage gay, aux implications contestables, rejetée par une majorité de la population, ne serait finalement adoptée qu’à force d’artifices parlementaires peu glorieux. Or, à la surprise générale, le Conseil constitutionnel vient de bafouer Antigone… et Hollande, qui avait appris à l’ENA que si la loi était supérieure à la conscience, c’en était fini des droits de l’homme ! Oui mais ça, c’était avant.

10/07/2013

Président ou candidat ?

 Hollande-sur-le-tour.jpgBon, allez, l’UMP va payer les dépassements de frais de campagne de Sarkozy, notamment, même si c’est contestable, la fameuse réunion de Toulon en décembre 2011. Mais la gauche a tort de s'esclaffer car cette décision fera jurisprudence. Ainsi, comment le président Hollande pourra-t-il effectuer le moindre déplacement dans l’année qui précédera la présidentielle de 2017 ? Et qui va payer, finalement, son fameux déplacement raté de Dijon, le 11 mars dernier, qui n’avait de justification qu’électorale ? Et qui va payer son escapade sur le Tour de France, samedi, qui n’était justifiée par aucun impératif de gouvernement ? On n’a pas fini de s’étriper avec ça…

05/07/2013

Recommençons la présidentielle !

 CConst.jpgOn nage dans l’absurde. Parce que Sarko a dépassé de 400.000 € le plafond toléré pour sa campagne présidentielle (sur 22,5 millions d’euros, c’est-à-dire peanuts), voilà que son parti, l’UMP, est taxé de 10 millions d’euros de pénalité ! Le Conseil constitutionnel a donc pris souverainement la décision, en cette période de crise, de plomber durablement le principal parti d’opposition du pays, c’est-à-dire de parasiter grave… le fonctionnement de la démocratie en France ! Il paraît que c’est le droit et que c'est ainsi, basta ! La décision alternative était un peu radicale, mais, au moins, cohérente : il y a eu triche, il faut donc recommencer l’élection. Eh bien, chiche !

18/05/2013

La clef, c'est le "droit à l'enfant"

 mariagegay.jpgLa "réserve" du Conseil constitutionnel sur le mariage gay – peu commentée, ce matin, dans les médias – confirme exactement mon blog du 12 septembre 2012 : "Le véritable enjeu de cette réforme n’est pas que l’Etat enregistre civilement l’union de deux homos désirant absolument porter une alliance, mais, bien davantage, que ceux-ci puissent exiger de l’Etat, demain, qu’il fasse respecter leur "droit" d’avoir eux aussi des enfants, via l'adoption automatique ou la procréation médicalement assistée, tôt ou tard remboursée par la Sécu". Hier, le Conseil a "constitutionnalisé" ce risque, ce qui bloque la principale revendication des LGBT et autres lobbys homos. Pour combien de temps ? On le verra lors de la loi sur la famille...

12/01/2007

Debré président ?

Jacques Chirac va-t-il nommer son fidèle complice Jean-Louis Debré à la tête du Conseil Constitutionnel en février ? A priori, il n’y a aucune raison : Debré est président de l’Assemblée nationale jusqu’en juin ; il n’est pas le plus compétent pour ce poste ; il ne s’entendra, dans l’avenir, ni avec Ségo ni avec Sarko ; sa nomination, visiblement, n’est soutenue par personne ; et, surtout, des mauvaises langues vont encore dire que Chirac veut ainsi se protéger de tout coup fourré judiciaire quand il aura quitté l’Elysée. Les gens sont méchants.
La seule raison qui pourrait s’imposer, c’est que le président du Conseil constitutionnel n’a pas le droit d’intervenir dans les médias, et qu’on n’entendra plus Debré, comme sur RTL l’autre jour, afficher sa formidable arrogance envers les journalistes et son abyssal mépris à l’égard de leurs auditeurs. Ce serait toujours ça de pris.