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29/03/2023

Le banc de touche est vide

image.jpgJ’entends l’expression ici et là, à propos du maintien d’Elisabeth Borne à Matignon : "Il n’y a personne sur le banc de touche !" Si Macron ne remplace pas Elisabeth Borne, c’est qu’il n’a aucun remplaçant à portée de main. Darmanin, Le Maire ? Grillés. Véran, Dupont-Moretti ? Carbonisés. Philippe, Castex ? Usagés. Bayrou, Raffarin ? Périmés. Woerth, Attal, Marleix ? Un peu justes. A gauche, personne au niveau. A droite, aucun fédérateur. Le banc de touche est désespérément vide. Je ne vois qu’une solution : faire appel à Didier Deschamps.

17/05/2022

Une femme ! C'est une femme !

elisabeth-borne.jpegUne femme à Matignon ! Dingue, non ? A écouter les médias depuis hier, c’est l’événement de ce XXIè siècle. Et tous les commentateurs de rappeler à l’unisson l’expérience malheureuse d’Edith Cresson sous Mitterrand. Elisabeth Borne sera-t-elle victime, 35 ans plus tard, du même indécrottable machisme du milieu politique ? Et tous les éditorialistes d’insister sur sa fonction de "première ministre" (!) voire, comme sur RTL ce matin, de son passé de "haute fonctionnaire" (sic). Il y a des jours où j’ai du mal à supporter le conformisme de mes excellents confrères. Euh… de mes excellentes consœurs aussi, oups !

15/10/2018

Un peu de mémoire, svp !

mac-phi.jpgPour justifier les dizaines, voire les centaines d’heures d’antenne passées à blablater dans l'attente du remaniement, les journalistes politiques laissent entendre, ouh la la, qu’il pourrait y avoir du grabuge entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Du pipeau, quand on se rappelle les rapports électriques qu’eurent Pompidou et Chaban-Delmas (1972), la guerre ouverte entre Giscard et Chirac (1976), la détestation abyssale entre Mitterrand et Rocard (1988), sans parler des périodes de cohabitation ! Non, franchement, faire croire que les discussions actuelles entre l'Elysée et Matignon sont une menace pour la République, c’est une escroquerie !

31/03/2014

Après Valls, la dissolution ?

valls.jpgLes lecteurs de ce blog n’ont pas été surpris par le choix de Manuel Valls, qui était facile à prévoir. Ils ne seront pas étonnés non plus de voir Valls pratiquer la même politique qu’Ayrault, à un chouïa près, tout en rejetant la faute de ses insuccès économiques programmés sur l’héritage Sarkozy, les fachos, les homophobes et autres extrémistes antirépublicains, comme d’hab. En 2015, la crise se sera aggravée, Valls n’aura plus de majorité à gauche, et les élections régionales seront un nouveau désastre pour Hollande. Qui n’aura plus qu’un choix constitutionnel : la dissolution. Donc la cohabitation. Allez, qui veut parier ?