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31/03/2018

Une grève qui va faire mal

pepy.jpgPardon d’y revenir, mais vu de province, je vous jure que cette grève va faire un mal de chien. Quand Guillaume Pepy, à la radio, demande benoîtement aux usagers de la Sncf de "différer leur voyage", je voudrais lui faire respectueusement remarquer qu’en sus de tous les braves gens qui se voient conchier leur lundi de Pâques, il y a des millions de Français qui, figurez-vous, ne pourront pas "différer" leur trajet quotidien pour aller au travail, ou déplacer un entretien d'embauche, ou reporter un rendez-vous médical obtenu six mois plus tôt, ou décaler un examen ! Pfff ! Les travailleurs, les chômeurs, les gens malades, les jeunes, combien de divisions ?

14:41 Publié dans Blog | Tags : grève, cgt, sncf, pepy | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

22/12/2014

C'est grève, docteur ?

Médecins.jpgJ’ai le plus grand respect pour les médecins, dont je comprends la colère. Et je suis attaché au droit de grève – au moins quand les autres moyens de se faire entendre ont été épuisés. Mais je suis consterné de voir que les médecins n’ont pas trouvé d’autre idée, pour contester les décisions du gouvernement, que de se mettre en grève entre Noël et le Nouvel An, traumatisant ainsi des millions de malades, personnes âgées, éclopés, convalescents, etc, qui ont une peur bleue qu’il leur arrive quelque chose pendant les fêtes. Ce stress inédit qui leur est imposé, croyez-moi, docteur, ce n’est pas bon pour ce qu’ils ont !

09:12 Publié dans Blog | Tags : médecins, grève | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

22/06/2014

Le droit de grève en question ?

gare.jpgJe cherche le terme exact pour décrire la tension meurtrière qui règne en gare Montparnasse, un samedi matin de juin, dans un TGV où il y a  plus de voyageurs que de places assises en raison de grèves incompréhensibles autant qu'interminables : Archaïque ?  Médiévale ? Scandaleuse ? Sanglante ? Suicidaire ? Sauvage ? Bestiale ? Anarchique ? Les mots me manquent. Après douze jours de grèves intolérables, les syndicats de cheminots, massivement conspués par les voyageurs, vont finir par provoquer une réflexion de fond sur les fondements du droit de grève - et en ce moment, les gars, c'est dangereux !

00:08 Publié dans Blog | Tags : grève, sncf, cheminots, tgv | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

19/10/2010

La tentation de Venise

danieli-hotel-venice.jpg Quand j’ai entendu Guy Carlier, ce matin, sur Europe 1, décrypter la "réponse de Ségolène" à François Hollande, j’ai cru qu’il blaguait. Mais non. Au lieu de défiler samedi avec les cheminots et les lycéens de sa région, Ségo était bien à Venise, à l'hôtel Danieli, avec son nouveau compagnon ! Une semaine après que son ex, dans Gala, eut présenté la nouvelle "femme de sa vie", sur fond de manifs anti-Sarko (voir mon blog du 17) ! Et, plus grave, après avoir appelé les lycéens à descendre dans la rue : les parents d'élèves apprécieront. En voilà deux qui, à l’évidence, ont disjoncté. Le bling-bling de gauche, c'est encore moins supportable que le bling-bling de droite. Tiens, au fait, il était où, DSK, ce week-end ? Je me gondole...

18/10/2010

Pas grave, la grève

Cgt.jpgA nouveau les rendez-vous que l’on rate, les déplacements que l’on reporte, les créations que l’on diffère, les courriers qui n’arrivent pas, les chèques qu’on ne touche pas, etc ! Je sais, cet aspect-là des journées "d’action" (sic) n’intéresse pas grand monde. Que 69 % des Français, selon les sondages, soient favorables à la paralysie du pays, cela augure mal de notre avenir économique. Cela veut dire que 69 % des Français ne sont pas personnellement affectés, au fond, par le manque de trains, l’absence de courrier ou les pénuries d’essence, qu’ils soient fonctionnaires, rentiers, peinards, protégés, assistés, subventionnés, chômeurs, planqués ou retraités. Les autres, on s’en fout : qu’ils continuent, en silence, à faire croître le revenu national !

16/10/2010

Faire plier Sarkozy

total.jpgSi le but des syndicats est vraiment, comme ils l’affirment, de faire "à tout prix" reculer Nicolas Sarkozy sur les retraites, le moyen de chantage choisi me parait bien archaïque : bloquer toute l’activité du pays en le privant d’essence, c’est compliqué et aléatoire. Tant qu’à exercer par la violence une pression maximale sur le gouvernement légal, il existe des moyens plus rapides. Tiens, pourquoi ne prennent-ils pas en otage une école maternelle ? Ou, plus dans le ton, une maison de retraite ? Plus radical : pourquoi ne pointent-ils pas un missile nucléaire sur une grande ville comme Lyon ? Ou carrément sur l'Assemblée nationale ? Il serait obligé de céder, Sarko, c’est sûr ! Petits bras, les syndicats !

24/09/2010

A propos des cheminots

TER.jpgCertains d’entre vous me trouvent un peu sévère envers les cheminots. Je me suis peut-être mal exprimé, alors je dis les choses autrement : 1) Je n’ai rien contre les agents de la Sncf, j’en ai même épousé un. 2) Et je suis farouchement pour le droit de grève. 3) Mais est-il juste que des dizaines de milliers d’honnêtes travailleurs bourguignons, notamment ceux qui triment encore à 61, 62 ou 63 ans, voient ponctionner leurs impôts régionaux (5 millions d’euros par an, ce n’est pas rien) pour financer la retraite d’une corporation qui cesse de travailler à 52, 53 ou 55 ans ? Et est-il juste que ce soit cette catégorie-là, justement, qui bloque les transports en Bourgogne et empêche de travailler… ceux-là même qui, à la sueur de leur front, financent leurs retraites ?

12/09/2010

Démocratie, dictature, anarchie

palais-bourbon.jpgEntre la dictature et l’anarchie, il y a la démocratie. Le principe est simple : le peuple élit ses représentants, qu’on appelle des députés, lesquels votent la loi. Et la loi s’impose à tout le monde. Si on n’est pas d’accord avec la loi, on élit d’autres députés qui voteront une autre loi, laquelle s’imposera à tous. Le PS est dans son rôle quand il promet de revenir sur l’âge légal de la retraite s’il gagne les élections de 2012. Là où ça coince, c’est quand les syndicats – qui représentent 8 % de l’ensemble des travailleurs français, moins de 5 % dans le secteur privé – veulent combattre la loi en bloquant le pays. La minorité contre la majorité, c’est le principe même de la dictature ; la rue contre la loi, c’est la définition exacte de l’anarchie. Oui, je sais, c'est banal, tout le monde, évidemment, a appris cela à l'école... 

10/09/2010

Le livre a eu chaud

Nancy.jpgPetite anecdote pour comprendre la fracture entre les deux France, celle qui bloque et celle qui bosse : en apprenant par les radios, mercredi, que la prochaine grève aurait lieu "le samedi 18 ou le samedi 25", une véritable panique a saisi les organisateurs du salon "Le livre sur la Place" de Nancy, du "Festival de la caricature" de Mézilles, du salon "Les mots Doubs" de Besançon, de la fête du livre "Livres en Vignes" du Clos de Vougeot, etc. Tous ces passionnés, tous ces bénévoles et autres amoureux du livre, qui voyaient soudain une catastrophe fondre sur des mois et des mois d’efforts, ont sabré le champagne en apprenant, finalement, que le pays serait bloqué… le jeudi 23. Ouf ! Coup de pot, ce jour-là, on ne prévoit aucun salon du livre !  

08/09/2010

S'il n'y avait pas de chômage...

manifestation.jpgSur 60 millions de Français, 2 millions ont manifesté, mardi, sans qu’on sache bien pourquoi. Les grands chefs syndicalistes et les caciques de l’opposition prétendent – c’est leur job – que c’est contre la réforme des retraites. Mais faites votre propre sondage, autour de vous : les gens ne savent pas quels sont excatement les mesures en discussion (le sujet est très complexe) : en réalité, une toute petite minorité très politisée exige le "retrait" de la réforme. En revanche, la plupart sont mécontents, et veulent exprimer leur désarroi, voire leur colère "contre Sarkozy". Mais c’est la situation économique qui fait problème : s’il n’y avait pas de chômage, la réforme des retraites passerait toute seule, et Sarkozy ne serait pas poussé vers... la retraite ! 

 

07/09/2010

Pourquoi la grève ?

drapeaurouge.JPGAu fond, tout le monde est d’accord, peu ou prou, avec des nuances, pour dire qu’on vit plus longtemps qu’avant, qu’il y a de moins en moins de jeunes actifs pour financer les retraites des vieux, et que faire passer l’âge légal de la retraite de 60 à 62 ans est le plus raisonnable moyen de sauver notre système de retraites par répartition. Chacun admet aussi qu’il faut tenir compte, dans l’opération, des métiers pénibles et des gens qui ont commencé à travailler très tôt. Tout le monde est d’accord, grosso modo, pour rétablir un peu d’équité dans cette affaire, notamment entre le secteur privé et le secteur public, mais qu’il ne faut pas faire cela trop vite, sauf à bloquer le pays par des grèves à répétition, ce qui n’est pas bon en période de crise. Reste à répondre à la question : pourquoi la grève ?

27/01/2009

La grève.. contre qui ?

Je me demande si je vis sur la même planète que mes confrères journalistes parisiens. Autour de moi, tous les gens actifs pestent contre l'incompréhensible grève de jeudi. Au moment où la crise menace, où les commandes baissent, où la consommation stagne, comment peut-on admettre que dans la France entière on ralentisse le courrier, on bloque les transports, on entrave la production, on gêne la diffusion de produits divers ? Il y a vraiment deux France : celle, très minoritaire, qui vit de son travail et qui ne plaisante pas avec la bonne marche des services publics, et celle qui peut indûment se mettre en roue libre pour protester… contre quoi ? contre qui ? Contre la crise ? Contre les 5 à 6 % de Français qui, contre vents et marées, font augmenter la PIB ?

02/12/2006

Autobus en grève

Les chauffeurs de bus ont cessé le travail, aujourd’hui, à Dijon. Motif : un conducteur s’est fait piquer sa caisse, jeudi, par un type en cagoule armé d’une arme de poing. Le chauffeur n'a pas été blessé, mais il a eu la trouille de sa vie. Aussitôt, les syndicats ont décidé "par solidarité" (sic) que les habitants de Dijon seraient privés de bus toute la journée de samedi !
En conséquence, des milliers de résidents de la périphérie et de la banlieue de Dijon – pas les plus aisés, bien sûr – ont dû renoncer à emmener leurs enfants au Marché de Noël, dans les magasins du centre ville, ou au Salon du Livre de Dijon qui se tenait, ce week-end, dans les salons de l'Hôtel de ville. Tant pis pour les 170 écrivains venus rencontrer leurs lecteurs bourguignons ! Tant pis pour les libraires, les éditeurs locaux et les organisateurs qui se sont crevé la paillasse pour accueillir le maximum d'amateurs de livres dédicacés, de BD ou de débats !
J'espère que tout ce gâchis irresponsable aura remonté le moral du chauffeur de bus.