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24/08/2013

Ras-le-bol fiscal

 bulletin.jpgJe rigole quand j’entends les socialistes, à La Rochelle, s’étriper sur le "ras-le-bol fiscal". Il n’y a pas si longtemps, pour calculer la différence entre un gain brut et un gain net, on diminuait "un peu" le premier. J’ai retrouvé une pige que j’ai touchée en 1981 : salaire brut = 1.000, salaire net = 897. Je peux la comparer facilement à une pige touchée la semaine dernière : salaire brut = 1.000, salaire net = 696. La différence n’est plus "un peu", mais "un tiers", ce qui change la donne ! Entre "Brut" et "Net à payer", il y avait 8 lignes sur mon bulletin de 1981, il y en a 27 aujourd’hui. Allez savoir à quelle ligne commence le ras-le-bol…

00:37 Publié dans Blog | Tags : impôts, salaire, pige, ps | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

31/07/2012

Sncf : un rapport explosif !

 ter.jpgIl y a des mauvaises langues qui disent que le Conseil économique, social et environnemental (Ceser) ne sert à rien. Ce n’est pas gentil. La preuve, cette assemblée a publié un rapport – en juillet, pour être bien sûr de frapper l'opinion – sur le fait que les TER sont financés à 72 % par nos impôts, ce qui est énorme, de même que 60 % des régimes spéciaux des cheminots. Vous allez dire : 1) on le savait, 2) tout le monde s’en tamponne. Attendez ! Voici le véritable intérêt du rapport, je cite : "L’avis esquisse un chemin de réforme qui permette, via une expérimentation maîtrisée, d’avancer prudemment sur ce dossier sensible, en associant l’ensemble des parties prenantes". Tous aux abris, cela va faire un mal de chien !

09:50 Publié dans Blog | Tags : sncf, ter, ceser, cheminots, impôts | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

11/01/2012

Impôts : une idée folle

sapin.jpgLe pataquès du quotient familial devrait inciter Hollande à se méfier des énarques. Car il faut être un vrai technocrate pour raisonner comme Michel Sapin : la moitié des Français ne payant pas l'impôt sur le revenu, ils ne peuvent pas évidemment bénéficier des baisses d'impôt, notamment celles générées par le quotient familial, donc il faut supprimer celui-ci ! La justice commanderait plutôt : ou bien d'exonérer d'impôts tous ceux qui en paient encore, ce qui paraît risqué ; ou bien obliger tous les Français, sans exception, et en proportion de leurs revenus, à payer l'impôt. Voilà qui serait juste et républicain ! Mais aucun énarque n'aura jamais une idée aussi folle...  

24/11/2009

Régionales : c'est parti !

patriat.jpgLa campagne pour les régionales a été lancée hier, en Bourgogne, lors de la session budgétaire du Conseil régional. Le président sortant, François Patriat (PS), a lancé une longue diatribe contre Sarkozy (ce qui n’est pas dans son rôle). L’opposition, emmenée par Jean-Pierre Soisson (UMP), a quitté la salle (ce qui n’est pas très constructif). Au cœur du débat, la réforme de la taxe professionnelle. Mais qui dira que les régions sont à peine concernées par le sujet (elles ne perçoivent que 2,9 % de la TP) ? Qui dira que le manque à gagner pour elles est infime (les recettes de la région Bourgogne, si la TP n’était pas compensée, passeraient de 610 à 590 millions d’euros) ?

 

14/12/2006

Ah que coucous !

Que Johnny Halliday choisisse d’aller habiter en Suisse pour payer moins d’impôts, cela m’indiffère autant que de savoir dans les bras de quel ministre se réveille, chaque matin, la nièce de Michel Drucker. L’entreprise "Halliday", comme les sociétés "Delon", "Aznavour", "Prost" ou "Mauresmo", a bien le droit de rechercher les conditions fiscales les plus adaptées à son développement. Elle se délocalise, c’est tout. Ainsi va la mondialisation. Business is business.
Ce qui choque, c’est quand les patrons de ces entreprises, sur les plateaux de télévision, tentent de compenser leur stratégie financière par l’affirmation de leur engagement civique, de leur sens moral ou de leurs convictions patriotiques. Je préfère encore entendre Marie Laforêt ou Patricia Kaas, la main sur le cœur, clamer leur passion pour le chocolat au lait ou les coucous en bois !

16/09/2006

Menace sur les vide-greniers

Derniers week-ends d’été. Derniers vide-greniers aussi. Dans l’Yonne, 350 bourgs et villages se réveillent, une fois par an, en livrant trottoirs et bas-côtés aux exposants d’un jour, et se font même un peu d’argent de poche en proposant des merguez-frites aux Anglais de passage et aux bobos en vadrouille.
medium_Vide_g-2003-5.jpgEt voilà que l’Etat s’en mêle, sous la pression du lobby des antiquaires : une loi de 2005, sous prétexte de faire respecter la législation fiscale, entend limiter drastiquement la participation des particuliers à ces déballages bon enfant ; un décret d’application pourrait, de surcroît, les soumettre à l’autorisation écrite de l’Administration des Impôts ! Pourquoi ne pas passer aussi un concours pour vendre des culs-de-lampe, des outils rouillés et des vieux 33 tours ? Ces règles imbéciles, si elles sont appliquées, réduiront de 60 à 75 % le nombre des vendeurs du dimanche.
Nous, on vide les greniers. Eux, ils vident les villages.

25/08/2006

L'argent du contribuable

Lu dans Le Monde d’hier, page 6, les propositions d’un des candidats socialistes aux présidentielles, Laurent Fabius, ancien ministre des finances : d’abord, augmenter le SMIC ; ensuite, alléger les cotisations sociales des PME ; puis créer une prime de transport pour les salariés ; et tout à l’avenant. Avec quel argent ? Mystère. Le mien, probablement.
Lu dans Le Monde d’hier, à quelques colonnes de là, la suggestion de son collègue Peer Steinbrück, ministre allemand des finances, lui aussi social-démocrate : dans l’avenir, dit-il, comme les gens dépenseront davantage pour leur santé et leur retraite, ils devront parfois renoncer à partir en vacances pour faire des économies. A bon entendeur...
Vérité au delà du Rhin, erreur en deçà ? A chaque pays sa culture politique. Et sa façon de gérer l’argent des autres.

20/07/2006

Libération fiscale

J'aime bien l'idée canadienne importée en France par l'association Contribuables associés, qui consiste à célébrer chaque année, comme on le fait de la prise de la Bastille, le "Jour de libération fiscale". C'est-à-dire le jour de l'année où le Français moyen commence à travailler pour lui-même, et non plus pour payer ses impôts. La date de cette "libération" est calculée en proportion du prélèvement effectué annuellement par l'Etat sur le revenu global, soit 53,6 %. Ce qui, calculé en jours de travail, correspond, cette année, au 16 juillet : jusqu'au 16 juillet, la totalité du travail des Français a servi à alimenter l'Etat et les collectivités publiques.
En Italie, cette année, les contribuables ont ainsi été "libérés" le 27 juin. En Allemagne, le 17 juin. En Irlande, le 10 mai. Amusant, non ? Non ?