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05/09/2006

Vous avez aimé 2002...

Joli tacle de Claire Chazal, hier, sur TF1, face à un Bayrou inutilement vindicatif à l’égard des médias : "On s’intéresse à Ségolène et à Sarkozy parce qu’ils se présentent pour la première fois : vous, on vous connaît déjà !". Dur, dur de ne plus être un bébé.
Vieillir, bien sûr, n'est pas un défaut. Mais dans un monde où tout change très vite, seuls les hommes politiques, tels des menhirs bretons, seraient inamovibles ? Allons ! Imaginons que Chirac, dopé par quelque fugitive inquiétude collective face à la situation internationale, se décide à contrer l’engouement pour Sarkozy, et que Jospin, poussé par son cercle d’amis trop prévenants, se lance dans la course et brise la popularité de Ségolène. Nous assisterions, en 2007, à un duel Chirac-Jospin arbitré par Bayrou, Le Pen, Villiers, Buffet et Laguiller. Superbe revanche de l'histoire !
Je blague.

23/06/2006

Sarkolène et Ségozy

Qui a affirmé, jeudi soir, à Agen, qu’il entendait appliquer la "tolérance double zéro" à l’égard des "patrons voyous" qui s’enrichissent de façon excessive et illégitime ? C’est pas Ségo, c’est Sarko. Qui a promis, dans Le Monde du même jour, de "reconduire systématiquement hors de France, à leur sortie de prison, les délinquants dangereux" ? C’est pas Sarko, c’est Ségo.
Ces deux-là vont nous faire devenir chèvre. Leur chassé-croisé idéologique donne un peu le tournis. La droite autoritaire et la gauche laxiste, c’est donc fini ? C’est Bayrou qui va être content ! Sauf que... c’est Bayrou, justement, qui va faire les frais de cette course au centre droit et au centre gauche : entre la socialiste prônant "l’ordre juste" et le libéral promettant de réduire la "fracture sociale", quelle place reste-t-il au centre ?

18/06/2006

Histoire de fou à l'UDF

Raymond Devos aurait adoré l’histoire du CSA auquel François Bayrou reproche d’avoir classé dans l’opposition à la majorité gouvernementale les élus de l’UDF qui s’opposent à la majorité gouvernementale. Ce ne sont pas vraiment des opposants, proteste Bayrou, puisqu’ils s’opposent, à l’intérieur de l’UDF, aux élus qui ne s’opposent pas à la majorité gouvernementale. Il faut donc les classer dans la même catégorie que cette majorité, à laquelle, en tant que minorité, ils s’opposent. Vous suivez ?
Devos aurait adoré l’histoire de ce petit parti issu de plusieurs scissions de la majorité, lui-même profondément divisé entre ceux qui sont pour ceux qui sont contre, et réciproquement. Ou plus exactement : entre ceux qui auront besoin des voix de l’UMP pour garder leur écharpe de député en 2007, et ceux qui n’en ont rien à battre !

13/06/2006

Bayrou pipi caca

J'aime bien François Bayrou. Il a souvent une posture originale et des mots bien à lui, dans un microcosme qui manque singulièrement d'élégance. Et voila que lui aussi, il dérape. En posant avec Madame dans Paris Match, d'abord. Comme tous les autres ! Mais surtout en dénonçant devant le conseil national de l'UDF telle "connerie" politique ou en affirmant qu'il va "donner un coup de pied au cul" au système. Pourquoi cet ancien prof, agrégé de lettres classiques, dont la popularité tient en partie à la taloche qu'il décocha en pleine campagne à un gamin mal élevé, éprouve-t-il le besoin de virer vulgaire et démago ? Pour faire peuple ? Cool ? Chébran ? Proche des jeun's ? Pour mieux déstabiliser son collègue Robien, ministre en charge de l'apprentissage du français ?
Faut-il absolument dire des grossièretés devant ces saloperies de caméras pour piquer des putains de voix à ces connards d'électeurs ? Reprends-toi, François, merde !