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13/05/2017

Le parachute revient à la mode

meluche.jpgC’est un article politique qui avait disparu de toutes les panoplies électorales et qui fait à nouveau fureur, notamment à Marseille : le parachute. A l’examen des scores que leurs candidats ont remportés aux présidentielles, le FN et Jean-Luc Mélenchon ont remis à la mode la vieille technique du parachutage, unanimement décriée depuis au moins trente ans, qui consiste à se faire élire par des pourcentages d’électeurs théoriques sans aucune considération pour les habitants d’un territoire dont le candidat ignore tout. Pas sûr que cette instrumentalisation cynique des citoyens amène, de nos jours, à de grandes victoires…

12/05/2017

Suicide, mode d'emploi

valls.jpgOn avait déjà assisté à un suicide politique magnifique, un suicide d’anthologie, celui de Yannick Jadot, qui a délibérément fichu en l’air sa victoire aux primaires EELV pour se fondre anonymement dans la campagne de Benoît Hamon, lequel a terminé, étrillé, à 6 % des voix. Celui de Nicolas Dupont-Aignan fut aussi spectaculaire : sachant que Marine Le Pen n’avait aucune chance de gagner, céder à la tentation d’être son futur premier ministre fut fatal au maire d’Yerres, désormais dans les poubelles de l’histoire. Mais la folle déclaration de Manuel Valls, mardi, qui a lâché le PS sans être sûr d’avoir l‘accord électoral de "En Marche", a failli lui faire remporter, haut la main, le César du plus beau suicide politique !

11/05/2017

Le problème n° 1 de Macron

AN.jpgDerrière l’affaire Manuel Valls, un sacré défi se pose à Emmanuel Macron. Pour faire court : comment éviter que, parmi les innombrables candidats à l’investiture "En Marche" aux législatives de juin, ne se glissent des dizaines de candidats marginaux, revanchards ou ringards, vieilles badernes de gauche ayant échoué dix fois aux élections locales, éternels candidats de droite n’ayant jamais obtenu l’investiture de leurs responsables régionaux et autres seconds couteaux frustrés qui voient soudain, là, leur dernière chance d’assouvir quelque vieille ambition personnelle ? Adouber ces gens-là ne serait pas le meilleur moyen de "changer la politique", bien au contraire !

13:34 Publié dans Blog | Tags : macron, législtives, en marche, ps, lr | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

10/05/2017

Ni gauche, ni droite ? Pas si simple !

EnMarche.jpgVoulez-vous l’avis d’un vieux giscardien, centriste depuis toujours, proche de l’UDI et du Modem, qui a voté Macron sans aucune réserve, et qui suit la politique de près ? En France, un rassemblement des républicains et des progressistes de gauche et de droite, avec toute la bonne volonté du monde, a peu de chance de tenir la route. Le système majoritaire à deux tours, même si on y instille un chouïa de proportionnelle, génère forcément des affrontements binaires entre candidats "plutôt à gauche" ou "plutôt à droite", le seul clivage qui tienne depuis deux siècles. Surtout au niveau des circonscriptions législatives, où les protagonistes sont les héritiers de plusieurs décennies de bagarres locales…

09/05/2017

Qui va gouverner la France ?

macron.jpgQui gouvernera la France après le 18 juin ? Pas la gauche, en tout cas, qui sera réduite à un groupe PS d’une cinquantaine de députés et à une poignée de mélenchonistes. Pas le FN, dont le groupe restera dans l’opposition. La vraie question : les députés "En Marche" seront-ils plus ou moins nombreux que ceux de la droite LR-UDI ? Plus : Macron composera un gouvernement de fidèles élargi à quelques sociaux-démocrates et à la droite modérée. Moins : il invitera Baroin à composer un gouvernement LR-UDI ouvert à quelques "En marche". Dans les deux hypothèses, on pourra enfin souffler, avec un cabinet de centre droit rajeuni, européen, avec des têtes nouvelles. Enfin… si tout va bien !

08/05/2017

Marine Le Pen, chef de l'opposition ?

duel.jpgPardon de casser l’ambiance, mais si la France avait voté comme ma commune de Charny (Yonne), Marine Le Pen serait présidente de la République (avec 51,19 % des voix). M’en voudrez-vous de reposer ma question du lendemain du "grand débat" du second tour : le face-à-face grinçant et mortifère entre une majorité présidentielle "Macron" et une grosse minorité "Le Pen" plus ou moins élargie va-t-il se prolonger pendant tout le quinquennat ? J’en frémis ! La gauche étant à la ramasse, seule une droite républicaine reconstituée au moment des législatives pourra nous éviter cette sinistre perspective. Désolé de vous faire redescendre sur terre…