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15/06/2017

Une génération quitte la scène...

rideau rouge.jpgUne génération politique quitte la scène : François Fillon, Dominique Bussereau, François Hollande, Patrick Devedjian, Pierre Lellouche, Nicolas Sarkozy, Claude Bartolone, Marylise Lebranchu, André Santini, Henri Guaino, Noël Mamère, Daniel Vaillant, Jean Glavany, Elisabeth Guigou, Patrick Menucci, Claude Goasguen, Hervé Gaymard, Michel Vauzelle, sans parler de tous ceux qui, dimanche soir, ne se relèveront pas de leur défaite. Je devrais m’en réjouir, bien sûr, au nom de l'indispensable renouvellement de notre vie démocratique. Mais il y a un truc qui coince : cette génération qui s’en va après 30 ou 40 ans de bons et loyaux services… c’est la mienne !

14/06/2017

Une démocratie sans débat ?

panneau elct.jpgC’est quand même gênant, pour des futurs parlementaires, de refuser tout débat démocratique ! Un peu partout en France, on apprend que des candidats "En Marche" ont décliné l’invitation qui leur était faite par les medias locaux de débattre publiquement avec leur adversaire. C’est le cas dans l’Aube, à Lyon, à Versailles, dans l’Oise, à La Baule, en Indre-et-Loire, dans le Val de Marne, etc, et aussi chez moi, dans l’Yonne, où le candidat LREM a refusé, à son tour, de débattre avec le député sortant Guillaume Larrivé. A-t-on bien expliqué à tous ces novices qu’être député, en général, cela exigeait de discuter, de convaincre, de débattre du matin au soir, et pas toujours avec des amis ?

13/06/2017

Sous l'étiquette "En Marche"

chevreem.jpgParmi les centaines de petits nouveaux qui entreront lundi à l’Assemblée nationale, il y aura évidemment des personnalités remarquables, attachantes, cultivées et efficaces. Mais il y aura aussi, forcément, quelques dizaines de bras cassés, d’exaltés, de lunaires ou d’analphabètes qui feront les délices des médias. Certains noms tournent déjà sur les réseaux sociaux, repérés par la presse locale, qui ont l’air croquignolesque et qui n’ont visiblement aucune idée de ce que représente le travail parlementaire. La vie politique est ainsi : elle nous offre aussi, parfois, heureusement, de bonnes raisons de rigoler.

12/06/2017

Un scrutin vraiment indéfendable

le-pen-melenchon.jpgDepuis le temps qu’on nous promet d’instiller un peu de proportionnelle dans le scrutin majoritaire ! Les députés "En Marche" détiendront donc, pour cinq ans, entre 420 et 450 des sièges (sur 577), alors que leur parti a recueilli dimanche les voix de 13,43 % des électeurs inscrits. Le FN, dont la candidate a obtenu 11 millions de voix le 7 mai, n’aura sans doute qu’un député, peut-être deux. A peu près autant que les "Insoumis" de Mélenchon. Plus malsain, tu meurs ! Attention, danger ! Macron ordonnera-t-il à tous ses nouveaux élus de se faire brutalement harakiri en réformant fissa le scrutin qui les a si facilement fait élire ? Evidemment non. Alors accrochez-vous, ça va tanguer !

06/06/2017

Législatives : le grand flou

Affiche-Ripolin.jpgA cinq jours des législatives, les sondeurs sont prudents. Tout juste soulignent-ils la tendance générale, très favorable aux partisans d'Emmanuel Macron, mais ils se gardent d’entrer dans le décompte des 577 circonscriptions qui sont autant de cas différents. Dans mon coin, par exemple, la quasi-totalité des candidats "En Marche" sont des anciens du PS, des socialistes "ripolinés" qui ne devraient pas récupérer beaucoup de voix à droite. Mais dans d’autres secteurs, là où le sortant LR ne se représente pas, là où la droite et le centre ont explosé, l’étiquette "Macron" fera le futur député. Difficile de prévoir le résultat de tout cela, vraiment !

11/05/2017

Le problème n° 1 de Macron

AN.jpgDerrière l’affaire Manuel Valls, un sacré défi se pose à Emmanuel Macron. Pour faire court : comment éviter que, parmi les innombrables candidats à l’investiture "En Marche" aux législatives de juin, ne se glissent des dizaines de candidats marginaux, revanchards ou ringards, vieilles badernes de gauche ayant échoué dix fois aux élections locales, éternels candidats de droite n’ayant jamais obtenu l’investiture de leurs responsables régionaux et autres seconds couteaux frustrés qui voient soudain, là, leur dernière chance d’assouvir quelque vieille ambition personnelle ? Adouber ces gens-là ne serait pas le meilleur moyen de "changer la politique", bien au contraire !

13:34 Publié dans Blog | Tags : macron, législtives, en marche, ps, lr | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

10/05/2017

Ni gauche, ni droite ? Pas si simple !

EnMarche.jpgVoulez-vous l’avis d’un vieux giscardien, centriste depuis toujours, proche de l’UDI et du Modem, qui a voté Macron sans aucune réserve, et qui suit la politique de près ? En France, un rassemblement des républicains et des progressistes de gauche et de droite, avec toute la bonne volonté du monde, a peu de chance de tenir la route. Le système majoritaire à deux tours, même si on y instille un chouïa de proportionnelle, génère forcément des affrontements binaires entre candidats "plutôt à gauche" ou "plutôt à droite", le seul clivage qui tienne depuis deux siècles. Surtout au niveau des circonscriptions législatives, où les protagonistes sont les héritiers de plusieurs décennies de bagarres locales…