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18/04/2013

On n'écoute pas assez les socialistes (2)

jospin.jpg"Un enfant se construit dans l’altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Un enfant doit toujours savoir qu’il a ou a eu un père et une mère". (Bernard Poignant, député PS). "On ne redéfinit pas le droit familial, les rapports entre parents et enfants, comme on baisse un taux de TVA !" (Jean-Marc Ayrault, PS). "Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune : c’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes". (Elisabeth Guigou, PS)."Au nom de l'égalité des droits entre adultes, faut-il créer par la loi des inégalités entre enfants ?" (Bernadette Laclais, députée PS). "On peut réprouver l’homophobie tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel !" (Lionel Jospin, PS). Quand je vous dis qu’on n’écoute pas assez les socialistes !

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29/01/2013

Le PS au pied du mur

 Députés-gays.jpgQuelques citations, histoire de nourrir le débat parlementaire sur le mariage pour tous : "On peut réprouver l’homophobie tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel !" (Lionel Jospin, PS). "On ne redéfinit pas le droit familial, les rapports entre parents et enfants, comme on baisse un taux de TVA !" (Jean-Marc Ayrault, PS). "Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune : c’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes". (Elisabeth Guigou, PS). "Un enfant se construit dans l’altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Un enfant doit toujours savoir qu’il a ou a eu un père et une mère". (Bernard Poignant, PS). Vous comprenez pourquoi le groupe PS n’a pas la liberté de vote ?


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21/09/2012

Les socialistes et le mariage gay

 jospin.jpgQui se rappelle comment le PS a lancé l’affaire du mariage gay ? En 2004, alors que le Pacs semblait avoir réglé le problème, c’est Dominique Strauss-Kahn, eh oui, qui a soulevé ce lièvre, suivi par Fabius et Hollande… mais pas du tout par Jospin, Royal, Guigou et Montebourg ! "On peut réprouver l’homophobie tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel", écrivait alors Jospin dans le JDD en dénonçant "une nouvelle tentation bien-pensante". "On ne redéfinit pas le droit familial, les rapports entre parents et enfants, comme on baisse un taux de TVA !" avait tempêté un certain Jean-Marc Ayrault dans le bulletin Tribunes socialistes. Amusant, non ?

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26/07/2012

On ne touche pas aux élus locaux

 élu-local.jpgOn parie que la "commission Jospin" n'abordera pas ce sujet ? Le PS ayant annulé d’un trait de plume la réforme qui devait diminuer sensiblement le nombre d’élus territoriaux, les prochaines élections locales ressembleront, hélas, aux précédentes. Sauf que la crise financière prive désormais les élus municipaux, départementaux et régionaux de leur principale raison d‘être : dépenser l’argent des autres. Car de l’argent, il n’y en a plus ! Il faut craindre que le recrutement des élus locaux, du coup, soit de moins en moins dynamique (des fonctionnaires, des retraités, mais aucun entrepreneur, aucun commerçant, aucun créateur), ce qui n’augure rien de bon, justement, pour la gestion de la crise économique dans les collectivités territoriales !

 

08/01/2010

Jospin en promo

jospin.jpgVu Jospin en promo sur Canal +. Je ne suis pas sûr de lire son livre. Premier ministre par hasard, cet homme n’aura été qu’un militant, dévoué et travailleur, certes, mais rigide et incapable de s’élever au-dessus d’une vision partisane des choses. Sa philosophie politique, binaire, est un peu courte : la gauche, c’est bien, alors que la droite, c’est mal. Sa carrière l’est aussi : il aura été à côté de Mitterrand (1981), à la place de Fabius (1997), et derrière Le Pen (2002). Pas de quoi rester dans les livres d’histoire, même pour avoir imposé les 35 heures. Et puis c’est un menteur : pourquoi a-t-il fait croire si longtemps qu’il n’était pas trotskyste, jusqu’à expliquer un jour, au Monde, qu’on le confondait avec son frère ? Petit mensonge, petit destin.

17/09/2007

Gardez-moi de mes amis...

Reste-t-il encore quelques naïfs qui pensent qu’en politique, la lutte se joue entre la droite et la gauche ? Les temps ont changé : désormais, quand on s’engage en politique, c’est exclusivement pour se bagarrer contre quelqu’un de son camp.
A gauche, voyez les "jeunes lions" du PS dont le seul objectif quotidien, méticuleux, est de tuer les "éléphants" de leur propre parti. Voyez Lionel Jospin qui, dans le livre qui a occupé tout son temps depuis six mois, assassine sauvagement et définitivement Ségolène Royal.
A droite, voyez Bernard Debré, dont l’activité obsessionnelle consiste à empêcher Françoise de Panafieu de devenir maire de Paris. Voyez Dominique de Villepin, qui n’a rien d’autre à faire de ses journées que dézinguer systématiquement Nicolas Sarkozy.
Toujours pour le bien du peuple français, bien sûr.

13/06/2007

Le PS pleure le PC et le FN

Les deux principaux résultats des élections de 2007 – la défaite du PS et la déroute des extrêmes – sont, en réalité, étroitement liés. Sans l'extrême-gauche et l'extrême-droite, le PS est fichu. Et pour longtemps.
Sans les communistes, c'est clair, Mitterrand ne serait jamais devenu président de la République en 1981 (c'est d'ailleurs pour sauver le PC affaibli, en 1988, que le PS a abaissé à 20 le nombre requis pour constituer un groupe à l’Assemblée). Mais sans le FN, qu’il a fait massivement entrer à l’Assemblée en 1986 pour plomber durablement la droite modérée, Mitterrand n’aurait pas régné pendant 14 ans sur la France ! Et sans le FN, qui a fait basculer à gauche la quasi-totalité des triangulaires aux législatives de 1997, Jospin ne serait jamais devenu premier ministre !
Moralité : sans les fachos et les cocos, les socialos, c’est zéro.

23/03/2007

La nostalgie à l'affiche

Vu l’exposition sur les affiches électorales présidentielles, passage de Retz, à Paris, dont Le Monde a parlé jeudi. C’est vrai qu’elles nous manquent, ces affiches collées à la va-vite sur les palissades et les murs des bâtiments publics : nos enfants ne sauront pas ce que signifie recoller l’adversaire trois fois dans la même nuit, ni comment fixer une collerette au balai pour ne pas se mettre de la colle partout !
Intéressante rétrospective. La plus mauvaise campagne des trente dernières années restera celle de Jospin en 1995, au moins pour les slogans : "Avec Jospin, c’est clair" et "Le président du vrai changement" ! Pas mal non plus, l'affiche de Michel Crépeau "L'avenir en face" sans... son nom ! Mais le clou de l'expo est cette affiche de Giscard en 1981 : "Il faut un président à la France" - alors que la France avait un président : lui !

29/09/2006

Jospin le boulet

Lionel Jospin ne sera jamais président de la République. Battu au second tour en 1995, éliminé au premier tour en 2002, il vient de se déclarer vaincu, cette fois, avant le début de la campagne !
A quoi auront servi ses pathétiques efforts pour revenir sur le champ de bataille qu’il avait déserté il y a quatre ans ? En tout et pour tout, à affaiblir la candidature de celle qui, sans doute, portera les couleurs de son parti en 2007. Chapeau, l'artiste.
Ce grand naïf est un boulet. Les commentaires faussement désolés de ses camarades du PS sont révélateurs. Il n'y a qu'un homme, en réalité, qui regrette sincèrement que Jospin ne soit pas le candidat du PS en 2007 : c’est Nicolas Sarkozy.

27/08/2006

Les sanglots de Jospin

Ridicule. Pitoyable. L’ex-futur président Jospin devant les jeunes socialistes, les larmes aux yeux, des sanglots dans la voix, en train de crier qu’il n’a pas trahi ses amis en 2002, que c’est pour leur bien qu’il a abandonné la scène politique, que ce n’était pas de l’orgueil, oh que non, qu’il aurait dû réformer les retraites mais que ce n’est pas sa faute, qu’il n’aurait pas dû appliquer les 35 heures au secteur hospitalier mais que ce n’est pas sa faute, etc ! Le tout dans un français très approximatif, et en collectionnant les lapsus. C’est cet homme-là qui rêve toujours de diriger la France ?
Au passage, il explique qu’en 2004, il était contre le mariage homosexuel et l’adoption par des couples de même sexe, mais qu’en 2006, il a changé d’avis en lisant le projet du PS. Bel exemple de soumission à la discipline du parti. Voilà un homme d’Etat, un vrai !

18/08/2006

Moi, moi, moi

Dis-moi comment tu te présentes aux présidentielles, je te dirai qui tu es. Ségolène, c’est "J’irai si je suis la mieux placée", "Je me sens portée par une espérance collective", "Je me sens prête", etc. Le bon ton. C’est mieux que Jospin qui n’en finit pas de rêver tout haut au cas où, peut-être, les socialistes en foule sentimentale, sous son balcon, le prieraient de revenir sur sa décision de quitter la politique, enfin pas vraiment de la quitter, cela dépend, etc.
Quant à Jack Lang, son discours est clair. On n’a pas de doute. Lui non plus. Sa dernière interview dans le Nouvel Obs est superbe :
"- Le meilleur, c’est vous ?"
"- Je le crois !" répond celui qui se considère tranquillement comme "à la fois révolutionnaire et homme d’Etat". Pffui ! Son prochain livre porte un titre magnifique : "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi". Il faut oser.

05/08/2006

Candidats... au Goncourt ?

Etonnant, cette manie de tous les candidats à l’Elysée de montrer qu’ils savent écrire avant de se présenter devant les électeurs, et de publier un opus, plus ou moins digeste, dans les mois qui précèdent l’élection ! Or, il y a un hic. C’est le désopilant article L-52 du code électoral, qui fait obligation à tout candidat aux présidentielles d’inscrire dans son compte de campagne toutes les dépenses engagées "à son profit" et "en vue de l’élection" pendant l’année qui précède le scrutin. Sauf à publier un livre de cuisine exotique, un annuaire de paléontologie ou une biographie de Sénèque, tous les candidats devront se plier à cette règle draconienne.
Règle fictive, oui ! Loi bidon, réservée aux petits élus ! Chirac et Jospin avaient-ils inscrit dans leur compte de campagne, en 2002, les livres de leurs épouses, pourtant publiés "à leur profit" et "en vue de l’élection" ? Non. Et alors ? Vous imaginez, six mois après sa victoire, le nouveau chef de l’Etat invalidé par un juge pour avoir vendu trop de livres ?