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06/05/2007

Pulvériser Ségo ?

Le résultat du second tour appelle nombre de questions concernant le futur gouvernement, les législatives, etc, mais il y en a une qui domine les autres, et qui concerne le sort de Ségolène : vont-ils la déchiqueter ? La pulvériser ? L'écrabouiller ? La badigeonner de cirage ? La pousser dans l'escalier ? La couler dans le ciment ?
A peine connu le résultat du vote, Strauss-Kahn et Fabius, en ordre dispersé, n’ont pas mis dix minutes à expliquer qu’il fallait passer à autre chose, c’est-à-dire renvoyer la Ségo à ses chères études, et revenir aux affaires sérieuses.
Sacrés éléphants ! S’ils n’avaient pas passé plusieurs mois, l’an dernier, à la débiner, à l'affaiblir, à la dénigrer, à la tacler, à la traiter d’incapable et à se demander "qui va garder les enfants", peut-être serait-elle aujourd’hui présidente de la République !

03/05/2007

Une Thatcher de gauche

Quelle teigne ! Quel bulldozer ! A la fois maîtresse d’école, mère supérieure et caporale-chef, cette femme n’a peur de rien : ni des objections, ni des contradictions, ni de la mauvaise foi. Personne ne peut arrêter un tel rouleau compresseur ! A toute vapeur à travers la boue ! On comprend mieux comment elle est arrivée jusque-là : comment elle a écrasé les éléphants, doublé tous ses concurrents, réduit le PS au silence, écarté son propre compagnon ! Autoritaire, entêtée, pugnace, elle assène, elle répète, elle répète encore et encore, mot pour mot, sans dévier de son propos : "Je veux… Je veux… Je n’ai pas dit cela !... Je ne me calmerai pas !... Soyez sérieux !... Ce que vous dites est immoral !... C’est scandaleux !... "
Veux voir qu’une tête. Jugulaire, jugulaire. Fini de rigoler. Si elle est élue, elle sera une Thatcher de gauche. Thatcher et de gauche : voilà au moins deux raisons de ne pas voter pour elle…

30/04/2007

C'est si loin, 1968 !

Titillée par ses alliés d’extrême-gauche, son entourage bobo et son vieux pote Cohn-Bendit, voici que Ségolène Royal revendique soudain l’héritage de mai 68 débiné par Sarkozy. Elle a tort. La ménagère de plus de 50 ans, qui vote dimanche, n’a pas gardé un bon souvenir de la Cause du Peuple, de Sartre sur son tonneau, des graffitis Il est interdit d’interdire, des gamins criant "CRS-SS !", de l’occupation de l’Odéon et des voitures brûlant rue Gay-Lussac.
Elle-même est trop jeune pour s’embarquer dans cette polémique : elle avait 14 ans en 1968 et, chez les sœurs de Notre-Dame, à Epinal, la petite Marie-Ségolène n’a pas dû dresser beaucoup de barricades ! Elle devrait écouter Edith Cresson, son aînée, qui la soutient justement parce qu'elle incarne une génération qui va enfin "sortir de mai 68" ! Expliquez-lui, Edith : c'est jeune et ça ne sait pas...

24/03/2007

Allons z'enfants...

Si j’avais annoncé dans ce blog, l’an dernier, que la candidate socialiste aux présidentielles proposerait à ses compatriotes d’avoir chez eux, sous le poste de télé, un drapeau tricolore prêt à sortir pour les grandes occasions, on m’aurait gentiment conseillé d’arrêter le chablis !
J’hallucine. Alors que toute l'Europe célèbrera demain, avec faste, le 50è anniversaire du Traité de Rome, qui fut, en effet, le plus grand tournant de notre histoire récente, au même titre que l’institution de la Vè République par le général de Gaulle, les deux principaux candidats à l’Elysée se gardent bien d’en dire un traître mot, et rivalisent dans l’exaltation de l’exception française : l’un propose de constituer un ministère de l’identité nationale, l’autre réhabilite solennellement la Marseillaise !
Retranché derrière ses fameuses palissades en bois, le petit village gaulois va-t-il élire Astérix ou Falbala ?

13/03/2007

Ségo cite saint Paul

Quelle bonne âme a fait lire à Ségolène l’épître de saint Paul aux Galates ? Dans son apologie de la "nation" (qui en fera sourire plus d’un, mais c’est un autre débat), la candidate du PS explique : "La nation ne distingue ni blanc ni noir ni jaune, ni catholique ni athée, ni juif ni musulman…" Il est facile de retrouver son inspiration dans cette fameuse adresse de Paul de Tharse : "Il n'y a ni hommes ni femmes, ni Juifs ni Grecs, ni hommes libres ni esclaves…" La filiation est manifeste, d’autant que les "Galates" auxquels s’adresse l’apôtre, ce sont évidemment les "Gaulois", socle historique de cette "nation française" célébrée aujourd’hui par l’ancienne élève des chanoinesses de l’institution Notre-Dame à Epinal. Tout se tient.

07/03/2007

Elysée moi !

Première question du Monde à Ségolène Royal : "Si vous êtes élue le 6 mai, emménagerez-vous à l'Elysée ?" Question légitime. Et simple. Surtout pour commencer une interview intitulée "Mes cent premiers jours à l'Elysée". Il y avait trois réponses possibles : "oui", ou "non", ou "je ne sais pas".
Eh bien ! La réponse de Ségolène est : "Je choisirai la solution la plus utile à l'exercice de ma fonction, tout en préservant ma vie de famille". Circulez, y a rien à savoir. De quoi je me mêle, le journaliste ? Est-ce que cela regarde le lecteur ?
Ben oui, Ségo. Le péquin moyen, même s'il est un peu simplet ou terre-à-terre, a bien le droit de savoir si l'Elysée sera occupé ou non : après tout, c'est lui qui paie le loyer !

21/02/2007

L'infirmière et le commissaire

Ségo, lundi, sur TF1, a attiré 8,9 millions de téléspectateurs, Sarko en avait intéressé 8,2 millions. Bon. Plein de "vrais gens" ont pu s’exprimer : j’ai mal ici, je souffre là, j’ai besoin d’argent, ma fille déprime, mes parents vieillissent, etc. Bien. Quand c’est émouvant et participatif, c'est bon pour l'audimat.
Maintenant, ce qui serait bien, c’est qu’on commence à parler de la France. Et que les principaux candidats quittent, l’une sa blouse d’infirmière, l’autre son costume de commissaire de police, pour endosser enfin l’habit de chef d’Etat.
Pour cela, il ne serait pas absurde de les confronter à des journalistes capables de situer l'Iran et la Corée du Nord, sachant distinguer un sous-marin d’un porte-avion, et qui feraient passer leurs petits bobos et leurs problèmes familiaux après l'avenir du pays.

13/02/2007

On n'y avait pas pensé

Ce qui frappe, dans les 100 propositions de Ségolène, c’est le côté "y a qua". Augmenter de 10 % par an le budget de la recherche, de 5 % les petites retraites, de 5 % les allocations aux handicapés, porter le SMIC à 1500 euros, doubler l’allocation de rentrée scolaire, ouvrir 500.000 emplois-tremplins, créer des dispensaires, des emplois-parents, un service public de la petite enfance, un autre de la caution logement, etc, etc. Bon sang mais c’est bien sûr ! Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ?
Les électeurs, qu’ils trouvent Ségolène sympathique ou antipathique, ne croient évidemment pas au père Noël. Faut-il vraiment établir ces catalogues absurdes de mesures virtuelles ? Ou bien, comme Villepin, vouloir inscrire dans la Constitution l’obligation de réduire la dette ? Comme si litanies et incantations rendaient les choses plus faciles !

03/02/2007

Les futurs ministres...

Qui sera ministre en mai 2007 ?
Si Sarko passe : Fillon, Bertrand, Hortefeux, Estrosi, Morano, Coppé, Frèches (José, bien sûr), Devedjian, Longuet, Barnier, Karoutchi, Boutin, Baroin, Rachida Dati, sont bien placés (Alliot-Marie étant candidate au perchoir). Et, après négociation : Bayrou, Morin, Leroy, de Sarnez (UDF), ainsi que Borloo (Rad).
Si Ségo passe, c’est plus compliqué puisqu'elle a annoncé, dans l’Express, qu’elle ne prendrait pas d’anciens ministres. Eliminés, donc : Lang (candidat au perchoir), Fabius, Strauss-Kahn, Bianco, Emmanuelli, Moscovici, Védrine ! Restent en piste : Ayrault, Dray, Montebourg, Rebelle, Peillon, Hammadi, Mignard et… Hollande. Alliés obligés : Taubira (MRG), Buffet (PCF), Voynet (Verts).
Faites vos jeux, les paris sont ouverts !

02/02/2007

La démocratie "participative"

Ségolène Royal joue son élection sur le concept de "démocratie participative". A quitte ou double. Gonflée, la Charentaise. Mi-démago, mi-suicidaire. Alors que les Français veulent savoir où le prochain président veut les conduire, elle répond : c’est vous qui allez me le dire, rendez-vous à la mi-février pour la synthèse !
Demander leur avis aux électeurs, c’est bel et bon, mais cela fait-il avancer le schmilblic ? Les gens sont-ils pour ou contre la dette ? Ils sont contre. Sont-ils d’accord pour faire des sacrifices ? Non. Pour gagner moins en travaillant plus ? Pas d’accord. En revanche, ils aimeraient bien que l’essence soit gratuite, que la paix règne dans le monde et que l’hiver soit moins long.
Hélas, la gestion des sociétés modernes, ce n’est pas Oui-oui au pays des jouets. C’est pour cela, justement, qu’on élit un président.

31/01/2007

Une loi chasse l'autre

Nul n’est censé ignorer la loi. Tout particulièrement Ségolène Royal quand elle annonce que sa première loi sera pour réprimer les violences au sein du couple, alors qu’il existe depuis avril 2006, dans le même esprit et dans les mêmes termes, une loi "renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple".
La seule excuse de Ségo, c’est l’incroyable maquis de la législation française, constamment amendée, révisée, complétée, etc. Le recueil annuel de l‘Assemblée Nationale, qui fait le point chaque année, contient désormais 2.500 pages de nouveaux textes, soit le double d’il y a quinze ans !
Cela dit, si la nouvelle grande prêtresse des femmes battues avait participé au débat sur le sujet, en avril, elle aurait évité cette désolante boulette...

29/01/2007

Et si elle s'effondrait ?

Et si Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn et Lionel Jospin avaient raison ? Et si Ségolène Royal était nulle ? Au moins, pas au niveau ? Les cafouillages, les bourdes, les erreurs et les approximations de la candidate socialiste commencent à s’accumuler. Les sondages vacillent un peu. Les médias font très attention de ne pas en rajouter. Les faux pas de Ségolène ont déjà remisé ses tailleurs blancs et son sourire immuable au rayon des accessoires de campagne. Ses adversaires, qui hurlent à l’incompétence et à l’imprévisibilité, le sentent bien, et sont tels des chiens de chasse avant la curée. Un rêve passe : et si Royal terminait à moins de 40 % ? Un cauchemar aussi : et si Le Pen la battait au premier tour ?
Attention, les gars. C’est bien de se disputer autour de Jaurès et de Camus, de se référer à Tocqueville et à Georges Mandel, de citer de Gaulle et Mitterrand. Mais n’oubliez pas de relire aussi La Fontaine !

28/01/2007

Non au "système clanique" !

"L’Etat ne doit pas être un système clanique. Les institutions doivent fonctionner sur des principes extrêmement rigoureux, notamment en période électorale". Cette mâle assertion de Ségolène Royal, en voyage aux Antilles, ne faisait pas allusion, contrairement aux apparences, à la décision prise "à l’unanimité" par le PS d’exclure "définitivement" Georges Frêche de ses rangs.
Pourtant, stimulé par un aussi solennel rappel des principes républicains, nul doute que le PS va exiger, à juste titre, que la présidence du conseil régional Languedoc-Roussillon soit assurée, comme l’ont voulu les électeurs, par un membre du PS !
Cependant, à entendre le dénommé Frêche assurer qu’il va "évidemment" rester en place, Ségolène a du souci à se faire : le "système clanique" a encore de beaux jours devant lui...

21/01/2007

Créons des emplois !

Ségolène Royal a promis de créer 500.000 "emplois tremplins" pendant son mandat. Chouette ! A Paris, cela ne dit rien à personne. Mais dans les régions, en Poitou-Charente comme en Bourgogne, on sait ce qu’est un "emploi-tremplin" : c’est un emploi plus ou moins utile, créé artificiellement, sur fonds publics, et qui coûte environ 18.000 euros par an à la collectivité (y compris la prime à l’association qui embauche et le crédit obligatoire de formation). Soit 90.000 euros sur 5 ans. Et c’est un minimum : l’ "emploi-tremplin" coûte 10 % de plus s’il est créé dans un secteur "prioritaire", et 25 % de plus dans un secteur "d’intérêt régional".
Créer 500.000 "emplois-tremplins", c’est donc dépenser environ 45 milliards d’euros. Hop, et voilà. Il suffisait d’y penser.
Comment ? La dette ? Quelle dette ?

09/01/2007

Les voyages de Ségolène

Ségolène Royal, à peine adoubée par le PS, avait décidé d’effectuer un certain nombre de déplacements à l’étranger, dans le double but d’échapper à la traque quotidienne des médias et de se donner une image de responsable internationale. Bon. Mais alors :
- pourquoi emmène-t-elle jusqu’au bout du monde une armada de journalistes qui répercutent la moindre de ses bourdes ?
- pourquoi, sur 130 pays possibles, a-t-elle choisi d’aller en Palestine, où on a 100 % chances de se prendre les pieds dans le tapis israélo-arabe, et en Chine, où on a 100 % de chances de butter sur la question des droits de l’homme ?
Logiquement, elle devrait maintenant se rendre en Russie, au Rwanda et en Turquie. Accompagnée d’un maximum de journalistes passionnés par la question tchétchène, les massacres hutus-tutsis et le génocide arménien !

15/12/2006

Ségo la Bourguignonne

Elle a été chaleureusement accueillie hier à Dijon par François Patriat, président de la région Bourgogne. Au poste de directeur de campagne, elle a nommé François Rebsamen, le maire de la cité des Ducs. L’un de ses porte-parole est Arnaud Montebourg, député de la Bresse. Dans son état-major de campagne figure Safia Otokoré, conseillère municipale d’Auxerre. Elle vient même de s’adjoindre le club Nouvelle Voix, animé par Gaëtan Gorse, député de la Nièvre. Décidément, Madame Royal a adopté le duché de Bourgogne ! Est-ce parce que ses enfants s’appellent Hollande ? Ou parce que le chabichou gagne à être accompagné de bon vin ?
Au passage, elle aura réalisé un miracle : que tous ces gens-là, dont les rivalités multiples tournent parfois à la haine, se retrouvent sur un projet commun. La dernière à avoir réussi cet exploit était la reine Brunehaut. Au VIIè siècle.

04/12/2006

Défense de Ségolène

La querelle faite à Ségolène Royal sur le Proche Orient est une mauvaise querelle. Tous ceux qui la critiquent avec suffisance, du ministre gaffeur Douste-Blazy à certains éditorialistes qui ignorent toujours la différence entre sunnites et chiites, devraient faire preuve de plus de retenue. Cette région du monde est une poudrière, y compris sémantique, et il n’est pas infâmant d’y butter sur les mots, surtout traduits de l’arabe. La France doit jouer son rôle dans l’inextricable processus destiné à instaurer un jour la paix dans la région : qu’une candidate à l’Elysée y fasse un premier tour de piste est légitime.
Ses détracteurs ont tort. Ils ont suffisamment de grain à moudre à l’intérieur des frontières pour ne pas se battre sur Israël, le nazisme ou la Shoah. Tiens, par exemple, quand Ségolène propose de "réformer la carte scolaire… sauf là où elle fonctionne" ! Voilà une superbe bourde et un vrai sujet de débat, non ?

28/11/2006

Les féministes ont tout faux

Dimanche, Ségolène Royal s’est référée à la féministe révolutionnaire Olympe de Gouges, symbole du combat de la gauche pour le droit des femmes. Or, à l'attention des jeunes générations, il faut peut-être rappeler :
- que la femme votait parfois, avant la Révolution de 1789 (notamment pour constituer les Etats généraux) quand elle était chef de famille ;
- qu’en 1793, Olympe de Gouges a fini décapitée par Robespierre et ses amis "pour avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe" ;
- que ni la IIè République (1848), ni la Commune de Paris (1870), ni le Cartel des Gauche (1924) ni le Front Populaire (1936) n’ont accordé le droit de vote aux femmes, lesquelles étaient soupçonnées d’être trop réactionnaires ;
- que si la femme vote aujourd’hui, c’est grâce au général de Gaulle (1944), qui n’était pas exactement un homme de gauche !

27/11/2006

Sarko la raison, Ségo le rêve

medium_Sego.jpgConversation de table avec Jordi Pujol, ancien président de la généralité de Catalogne, vieux loup de mer de la politique, expert en campagnes électorales : "Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont tous les deux pour la rupture [à l’espagnole, il dit des "rupturistes"]. Sarkozy incarne assez bien la raison, mais il aura beaucoup de mal à faire rêver les électeurs. Ségolène suscite le rêve et l’émotion, mais elle n’est pas encore crédible sur le plan de la raison. Si elle le devient, elle l’emportera." Parole de spécialiste.
De son côté, Angela Merkel écrit, dans la bio que lui consacre Baudouin Bollaert (Au Rocher) : "La politique n’est pas affaire d’émotion". En Allemagne, c’est Sarko qui l’emporterait. Mais en France ?

26/11/2006

Un sacre très, très laïc !

Quel candidat aux présidentielles refuserait de parler à 3.600 responsables catholiques en train de plancher sur la justice ? Sarkozy est venu discuter les propositions des Semaines Sociales de France (samedi), Bayrou et Voynet aussi (dimanche). Seule Ségolène s’est défilée. Officiellement par manque de temps. En réalité, parce qu’elle ne voulait pas donner le sentiment de se rapprocher des cathos avant son sacre laïc, dimanche, par le PS. Elle a eu peur d’entrer à la Mutualité en sentant l’encens !
Déjà, dans sa notice du Who’s Who, elle fait croire qu’elle a fait ses études secondaires au "lycée" d’Epinal, alors qu’elle était interne chez les chanoinesses de l’institution Notre-Dame. Est-ce pour ne pas effaroucher les franc-macs, bouffe-curés, laïcards, anticléricaux et autres libres-penseurs du PS ? Ou aurait-elle un contentieux à régler avec les bonnes sœurs, la Madone du chabichou ?