11/01/2012
Impôts : une idée folle
Le pataquès du quotient familial devrait inciter Hollande à se méfier des énarques. Car il faut être un vrai technocrate pour raisonner comme Michel Sapin : la moitié des Français ne payant pas l'impôt sur le revenu, ils ne peuvent pas évidemment bénéficier des baisses d'impôt, notamment celles générées par le quotient familial, donc il faut supprimer celui-ci ! La justice commanderait plutôt : ou bien d'exonérer d'impôts tous ceux qui en paient encore, ce qui paraît risqué ; ou bien obliger tous les Français, sans exception, et en proportion de leurs revenus, à payer l'impôt. Voilà qui serait juste et républicain ! Mais aucun énarque n'aura jamais une idée aussi folle...
09:17 | Tags : quotient familial, impôts, sapin, hollande | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
10/01/2012
"Je cherche 500 signatures"
Bien joué, Cantona ! Le coup des "500 signatures" à la Une de Libé, c’était le meilleur moyen de faire parler de la cause qu’il défend, le mal-logement. Evidemment, il ne faudrait pas que cela donne des idées à tous les rigolos qui vont demander "500 signatures" pour la lutte contre l’excision ou la défense des derniers requins-tigres. Il ne faudrait pas non plus que cela tourne la tête de l’imprévisible footballeur, façon Coluche : on voit mal Cantona proposer des solutions pour réduire la dette, combattre le chômage, contribuer à la sauvegarde de l’euro, réformer l’enseignement secondaire, relancer le commerce extérieur et intervenir dans le détroit d’Ormuz.
16:29 | Tags : cantona, présidentielles, 2012 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
09/01/2012
La démocratie vue par...
On croit, en Europe, que la démocratie, le suffrage universel et tout le toutim, cela va de soi. Pas si sûr. Qu’on se rappelle la définition qu’en donnait Jean-Paul Sartre : "Elections, piège à cons !". Et Theodor Herzl : "Etre obligé de serrer des mains sales !" Et Max Frisch : "Il suffit d'avoir entendu une fois une foule applaudir dans un théâtre pour savoir quoi penser de la démocratie". Et Hemingway : "Chacun de mes contacts avec la politique m'a donné l'impression d'avoir bu dans un crachoir". Et Voltaire : "Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu !". Vous en voulez combien de dizaines d’autres ?
09:00 | Tags : démocratie, citations, sartre, voltaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
08/01/2012
Attention, chute d'éléphants !
Le parachutage n’est pas, en soi, une discipline indigne. Naguère, les jeunes énarques aspirant à faire carrière en politique allaient vaillamment conquérir leur écharpe en terre de mission : la génération Chirac en 1967, la génération Hollande en 1981 allaient "gagner" leur circonscription sur l’adversaire. Avec les dents. Aujourd’hui, le jeu consiste, pour de vieux chevaux de retour, à se faire parachuter d’autorité, façon soviétique, dans des circonscriptions présumées "faciles". Lang à Saint-Dié, Fillon à Paris, Royal à La Rochelle, Guéant à Boulogne. Tout en appelant, dans leurs discours électoraux, à un rajeunissement de la vie politique !
12:27 | Tags : parachute, législatives, lang, guéant | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
07/01/2012
Jeanne d'Arc, l'affront national
Jeanne d’Arc, incarnation de l’unité nationale ? A l’époque, le duc de Bourgogne reprochait au roi de France, allié aux Ecossais, sa faiblesse face aux Anglais… et, prudent, fit alliance avec eux. Le 23 mai 1430, c’est par les Bourguignons, qui tiennent la Picardie, que Jeanne d’Arc est arrêtée à Compiègne. Et c’est Jean II de Luxembourg, comte de Guise, qui la vend aux Anglais pour la somme de 10 000 livres, lesquels la livrent à Mgr Cauchon, évêque de Beauvais, qui va la faire juger à Rouen par des abbés normands et des professeurs venus de la Sorbonne. Epilogue : Jeanne sera réhabilitée par le pape Calixte III, qui était espagnol. L'unité nationale, je rigole.
08:00 | Tags : jeanne d'arc, bourgogne, france | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
05/01/2012
Casse-toi, sale mec !
C’est parti ! En prononçant le mot "sale mec" à propos de Sarko devant des journalistes entre la poire et le fromage, mardi, François Hollande a enfin lancé sa campagne. Sarko avait fait le buzz pendant trois ans avec son célèbre "Casse-toi, pauv’ con !". Hollande se hisse à son niveau avec son "sale mec". C’est un combat de géants qui s’annonce. Face à la crise financière mondiale où la France risque d’être engloutie au printemps, je propose quelques autres arguments économiques forts : "Couille molle", "Petite bite", "Enfoiré" et aussi, pour le second tour, "Gros connard" et "Pauv’ naze". J’aurais dû faire de la politique.
07:00 | Tags : sale mec, hollande, injure, off | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
04/01/2012
Crise : la faute à qui ?
Dieu m’est témoin que je ne suis pas un "ultralibéral", mais je hurle de rire à chaque fois que j’entends dire que la crise actuelle est due au "libéralisme" et qu’il est temps de "réguler" le marché. Ho ! Ce n’est pas l’Etat qui s’est endetté tout seul, sans se préoccuper de ses capacités de remboursement ? L’Etat démago qui n’a jamais voté, depuis 30 ans, un budget en équilibre ? L’Etat qui, en multipliant impôts et taxes, a asphyxié les entrepreneurs locaux et dissuadé les investisseurs étrangers ? L’Etat qui a encouragé, y compris aux USA, le recours aux emprunts toxiques ? L’Etat a fait croire qu’il pouvait résorber le chômage en créant des milliers de postes de fonctionnaires et d’emplois "aidés", tout en imposant de réduire la durée du travail ? Ho ! Il a bon dos, le "libéralisme" !
08:00 | Tags : crise, libéralisme, etat, socialisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
03/01/2012
Circulez, y a rien à voir !
Je vous le dis : cette histoire sent le scandale. Le vrai, le gros, celui qui fait des dégâts. Deux infos vont dans ce sens. D’abord, le président de l’Assemblée Nationale, Bernard Accoyer, a rappelé au député Perruchot qu’il risquait "la prison" s’il parlait encore de son rapport sur le financement des syndicats, mis au pilon le 30 novembre. La prison ! Bigre ! Pourquoi pas la peine de mort ? Second signe très étrange : pour sa rentrée, Jean-Pierre Elkabbach recevait ce matin sur Europe 1 la patronne du Medef, Laurence Parisot : pas un mot sur le sujet, rien, no question, silence radio ! Circulez, braves gens, citoyens trop curieux, populo inculte, on vous dit qu’il n’y a rien à voir !
09:56 | Tags : perruchot, syndicats, accoyer, parisot | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
02/01/2012
2012 : Les 50 ans du Concile
L’année 2012 nous offre un anniversaire exceptionnel : il y aura juste 50 ans, le 11 octobre, s’ouvrait à Rome le concile Vatican II. Ce fut, comme le disait de Gaulle, un des événements les plus importants de l’histoire moderne. Il intéresse, encore aujourd’hui, un peu plus d’un milliard de catholiques – et, au-delà, tous ceux pour qui le monde ne se limite pas à leur écran de télévision. En guise de mise en bouche, lisez donc le chapitre 7 de mes Secrets du Vatican : "Main basse sur le Concile". Vous verrez que l’histoire de l’Eglise n’est pas, elle non plus, un long fleuve tranquille !
11:34 | Tags : concile, eglise, 2012, vatican | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
01/01/2012
On repart pour un an ?
A tous les lecteurs de ce blog, j’adresse mes vœux de bonne et heureuse année ! Ce petit exercice quotidien compte de plus en plus d’amateurs : entre 450 et 500 "visiteurs uniques" par jour, ce n’est pas si mal ! Sans compter sa diffusion automatique sur Facebook où il est régulièrement "partagé" par des centaines d’"amis". Je sais bien, amis lecteurs et abonnés, que vous n’êtes pas toujours d’accord avec mes notules, loin de là ! Mais dans un univers médiatique de plus en plus formaté et frileux, une parole libre, un peu de bon sens et un soupçon de rigolade, cela repose la tête, non ? Allez, chiche, on repart pour un an ?
13:40 | Tags : blog, lecomte, médias, 2012 | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |