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31/08/2006

L'absentéisme, voilà l'ennemi

L’an dernier, je me suis fait quelques solides ennemis dans l’administration en racontant dans un livre – Paris n’est pas la France, chez JC Lattès – le terrifiant niveau d’absentéisme qui règne dans la fonction publique territoriale. En soulignant qu’on n’avait pas idée du coût réel de ce fléau.
Lisez le Figaro de mardi : la très sérieuse entreprise Dexia-Sofaxis (spécialisée dans le contrôle et la prévention de l’absence au travail) estime qu'entre 1998 et 2004, le taux d’absentéisme dans les collectivités locales a augmenté de 30 % tandis que les maladies "professionnelles" (stress, torticolis, crampe du clavier, poil dans la main) ont été multipliées par six. Coût de ces absences médicales : 1.000 euros par an et par agent, à multiplier par 3, 4 ou 5 si l’on veut chiffrer les frais indirect liés à la désorganisation des services concernés.
C’est moi qui déraille ou ces chiffres sont absolument hallucinants ?

30/08/2006

Pauvres étrangers !

Escapade à Aix. Halte traditionnelle à la terrasse des "Deux Garçons", sur le cours Mirabeau ensoleillé. Les "Deux G", comme on dit là-bas, font le plein. En cette fin août, la terrasse de la brasserie est noire de monde. Une majorité d’étrangers en vacances, à l’évidence. Mais les serveurs débordés sont pâles, désagréables, au bord de la crise de nerfs. Aucun ne sourit. Et surtout pas à ce couple d’Allemands qui a l’impudence de demander la différence entre "poisson" et "boisson". Qu’ils aillent au diable ! En représailles, les malheureux attendront 30 minutes leur daurade.
Impolitesse, stress, agressivité. Erreurs de commandes, serviettes humides. Manque de disponibilité, manque d’humour. Il paraît qu’ils sont 76 millions, les touristes étrangers, cette année, à faire l’expérience de l’accueil à la française !

28/08/2006

Titres de gloire

Quand on examine, dans Livres Hebdo, la liste des best-sellers de l'été, poches compris, on est frappé par une constante : plus le titre est vide de sens, plus le livre a du succès. Voyez les ouvrages de Marc Levy : Vous revoir, Et si c'était vrai, Où es-tu ? Voyez ceux de Guillaume Musso : Et après..., Seras-tu là ? Ou ceux d'Anne Gavalda : Ensemble, c'est tout, Je l'aimais. Sans parler du dernier Patricia Cornwell : Sans raison, ni du récent François de Closets : Plus encore ! Pourquoi cette nouvelle règle de marketing, particulièrement affligeante ? Mystère.
C'est pour l'appliquer, sans doute, que Nicolas Sarkozy a atteint les sommets de l'insipidité avec son livre intitulé Témoignage et que Ségolène Royal s'apprète à battre le record du titre le plus niais avec Désir d'avenir !

27/08/2006

Les sanglots de Jospin

Ridicule. Pitoyable. L’ex-futur président Jospin devant les jeunes socialistes, les larmes aux yeux, des sanglots dans la voix, en train de crier qu’il n’a pas trahi ses amis en 2002, que c’est pour leur bien qu’il a abandonné la scène politique, que ce n’était pas de l’orgueil, oh que non, qu’il aurait dû réformer les retraites mais que ce n’est pas sa faute, qu’il n’aurait pas dû appliquer les 35 heures au secteur hospitalier mais que ce n’est pas sa faute, etc ! Le tout dans un français très approximatif, et en collectionnant les lapsus. C’est cet homme-là qui rêve toujours de diriger la France ?
Au passage, il explique qu’en 2004, il était contre le mariage homosexuel et l’adoption par des couples de même sexe, mais qu’en 2006, il a changé d’avis en lisant le projet du PS. Bel exemple de soumission à la discipline du parti. Voilà un homme d’Etat, un vrai !

26/08/2006

La moustache de M. Bové

Une campagne présidentielle éclaire le jugement, trahit les arrières pensées, révèle les caractères. Ainsi le gentil moustachu écolo que la télévision aime tant filmer sur son tracteur, l’ineffable José Bové, candidat potentiel à l’Elysée, a-t-il donné sur lui-même, hier, une information capitale. Alors que Nicolas Hulot et Corinne Lepage ont accepté d’aller dialoguer avec les Verts lors de leurs journées d’été de Coutances, José Bové, lui, a fait savoir qu’il n’était "pas question d'aller discuter avec des gens de droite". Et toc. medium_J_B.JPG
Voilà qui a le mérite d’être clair. Intolérance, sectarisme, haine du dialogue, mépris de la démocratie. Jusqu’à présent, la moustache de M. Bové nous faisait penser à celle de Brassens, ou celle de Walesa. Maintenant, elle nous rappelle celle de Staline.

25/08/2006

L'argent du contribuable

Lu dans Le Monde d’hier, page 6, les propositions d’un des candidats socialistes aux présidentielles, Laurent Fabius, ancien ministre des finances : d’abord, augmenter le SMIC ; ensuite, alléger les cotisations sociales des PME ; puis créer une prime de transport pour les salariés ; et tout à l’avenant. Avec quel argent ? Mystère. Le mien, probablement.
Lu dans Le Monde d’hier, à quelques colonnes de là, la suggestion de son collègue Peer Steinbrück, ministre allemand des finances, lui aussi social-démocrate : dans l’avenir, dit-il, comme les gens dépenseront davantage pour leur santé et leur retraite, ils devront parfois renoncer à partir en vacances pour faire des économies. A bon entendeur...
Vérité au delà du Rhin, erreur en deçà ? A chaque pays sa culture politique. Et sa façon de gérer l’argent des autres.

23/08/2006

Vive les "petites phrases" !

Plus on s’approche des présidentielles, plus les "petites phrases" se multiplient. Les bon mots, les traits d’esprit, les saillies vachardes font partie de la culture politique, surtout au pays de Voltaire. C’est d’ailleurs ce qui distingue une démocratie d’une dictature : un Cubain qui balancerait des piques en direction de Castro se retrouverait immédiatement au trou. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Dernier exemple en date : à propos de Ségolène, Fabius affirme préférer dire "Voici mon programme" plutôt que "mon programme, c’est Voici" . Méchant, mais bien tourné.
La meilleure, jusqu’à présent, reste l’attaque contre François Hollande qui, si Ségolène passe, sera "bon pour les pièces jaunes". Très, très cruel. Mais tellement drôle !

22/08/2006

La Jeanne d'Arc du PS

Jack Lang entend des voix. Ce qui n’est pas dramatique, à son âge, sauf quand on veut devenir chef de l’Etat. Au Nouvel Obs, il a raconté avoir été ovationné au festival des Vieilles Charrues par 50.000 jeunes criant "Jack président !" quand il est monté sur scène pour saluer Djamel Debbouze. Or, les témoins sont formels : tout cela est du pipeau. medium_jack_lang.jpg "C’est une métaphore, un raccourci", explique benoitement le candidat à l’Elysée, nouvelle Jeanne d'Arc du PS.
Jack, président ? Ouh la ! Attendez-vous à des déclarations hilarantes venant de l'Elysée, genre "Bush m’a embrassé sur la bouche" ou "Le pape m’a donné l’absolution" ou "On m’a élevé une statue à Pékin" ou bien "Le Hezbollah m’a promis de se dissoudre" ou encore "J'ai personnellement déclaré la guerre à l'Iran". Des métaphores, des raccourcis, rien de plus !

21/08/2006

Gauchet tire à vue

Les esprits libres sont plus intéressants, allez savoir pourquoi, que les plumes engagées, serviles ou fanatiques. L’interview de Marcel Gauchet, dans Le Point de cette semaine, est un régal. Le rédacteur en chef de la revue Le Débat considère ainsi que Chirac, "homme très sympathique mais totalement déconnecté de la réalité depuis trente ans", est un "naufrageur" ; Bayrou est "le traître du mélodrame" ; Sarkozy, parce qu’il est avocat et non énarque, est "le seul qui écoute ce qu’on lui dit" ; Villepin, s'il a "tout pour plaire", incarne la "malédiction française" ; Le Pen est "le candidat qui n’a même plus besoin de parler" ; Jospin, Fabius et DSK et Lang sont des "survivants" ; Besancenot, Laguiller et Buffet représentent "le vieux bolchevisme jacobin à la française", et José Bové, "l’écologisme version bobo". Quant à Ségolène, son succès tient à "l’idée selon laquelle on a tout essayé sauf les femmes". Mortel.

19/08/2006

La chasse à l'éléphant

La chasse à l’éléphant, en Bourgogne, est une vieille tradition locale. A gauche comme à droite. Demandez à Joxe, Chamant, Poujade, Soisson, Billardon, et quelques autres. A l'époque mitterrandienne, le Morvan était même une réserve. Aujourd’hui, c’est dans la Bresse qu’on fait les plus beaux cartons. La venue de Ségolène Royal à Frangy, ce week-end, sur les terres d’Arnaud Montebourg, en est la preuve.
En livrant clefs en main à Ségo une symbolique "aile gauche" intelligente et rebelle, Montebourg élimine du paysage politique, d’une seule salve, tous les éléphants qui prétendent encore incarner le PS traditionnel. A commencer par Fabius, qui fut premier ministre il y a vingt ans, et qui prend un sacré coup de vieux entre les deux yeux.
Montebourg, futur ministre de la chasse sous Ségolène ? On verra. Rien ne Bresse.

18/08/2006

Moi, moi, moi

Dis-moi comment tu te présentes aux présidentielles, je te dirai qui tu es. Ségolène, c’est "J’irai si je suis la mieux placée", "Je me sens portée par une espérance collective", "Je me sens prête", etc. Le bon ton. C’est mieux que Jospin qui n’en finit pas de rêver tout haut au cas où, peut-être, les socialistes en foule sentimentale, sous son balcon, le prieraient de revenir sur sa décision de quitter la politique, enfin pas vraiment de la quitter, cela dépend, etc.
Quant à Jack Lang, son discours est clair. On n’a pas de doute. Lui non plus. Sa dernière interview dans le Nouvel Obs est superbe :
"- Le meilleur, c’est vous ?"
"- Je le crois !" répond celui qui se considère tranquillement comme "à la fois révolutionnaire et homme d’Etat". Pffui ! Son prochain livre porte un titre magnifique : "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi". Il faut oser.

16/08/2006

Grass, adieu !

Joseph Ratzinger, Günter Grass. L’un et l’autre avaient 12 ans au début de la guerre et portèrent, bien obligés, l’uniforme des Jeunesses hitlériennes. La différence (contrairement aux propos bienveillants d'Adam Michnik rapportés par Le Monde d'aujourd'hui), c’est que le premier refusa, en 1944, d’être enrôlé dans les Waffen SS alors que le second s’y engagea avec enthousiasme.
Gardons-nous de juger avec nos yeux d’aujourd’hui les motivations d’adolescents allemands pris dans la tourmente nazie. Peut-on néanmoins estimer que Günter Grass, la grande conscience de la gauche européenne, n’aurait jamais obtenu le prix Nobel de littérature s’il n’avait pas sciemment caviardé son CV ? Et qu’il aurait pu se dispenser, pendant toutes ces années de mensonge, de donner des leçons de morale politique à la terre entière ?

15/08/2006

Chirac s'en fiche

Lu avec intérêt le livre de Bernard Billaud, ancien dircab de Chirac, intitulé D’un Chirac l’autre (Editions de Fallois). Le chef de l’Etat n’y apparaît pas, sur le long terme, comme un modèle de solidité idéologique et de constance intellectuelle.
Ainsi, cette note de 1979 où Chirac, maire de Paris, défend farouchement le principe de la reconnaissance par la France du génocide arménien, et qui se termine royalement par : "Je me fiche des Turcs !". Pas mal. Sauf que c’est le même homme, président de la République, qui a plombé le référendum européen du 29 mai 2005 en prônant mordicus, contre l'avis de 70 % de ses compatriotes, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
On recherche une note signée JC et se terminant par "Je me fiche des électeurs !".

14/08/2006

La France catholique

Passionnante, l’enquête publiée par La Croix d’aujourd’hui sur la pratique religieuse des Français. Enquête en béton, puisque réalisée par l’IFOP auprès de 30.000 personnes. J’en retiens trois infos qui bousculent les idées reçues :
- La distinction est désormais flagrante entre les Français qui se disent catholiques (65 %) et ceux qui vont à la messe le dimanche (4,5 %).
- A l'analyse, les musulmans, en France, sont 2,5 millions, et non pas 4 millions comme les hommes politiques et les journalistes ont pris l’habitude de le dire.
- Pour la première fois, les catholiques pratiquants, jusque là plus tolérants que la moyenne, sont autant tentés par l’extrême droite (13,7 %) que le reste de la population.
Cela dit, globalement, et pour faire court, la fille aînée de l'Eglise a une petite mine...

13/08/2006

Les chouchous des Français

Quelles sont les personnalités préférées des Français ? Vieux ou jeunes, hommes ou femmes, de droite ou de gauche, aucune importance : ce sont des gens qui passent à la télé. Voyez le fameux Top 50 du JDD d'aujourd'hui : 16 acteurs, 13 chanteurs, 7 présentateurs TV, 6 sportifs, 4 comiques. Ajoutez 3 politiques très médiatiques et 1 religieuse habituée des plateaux. Absents de la liste : les grands écrivains, les prix Nobel de chimie, les super flics, les ambassadeurs courageux, les profs de médecine, les alpinistes ou les pompiers méritants. Sauf s’ils deviennent, par hasard, des bêtes de télé. Genre Tazieff ou Cousteau.
Il y a comme ça des "célébrités" qu’on voit tout le temps mais dont on ne connaît même pas le métier – Steevy Boulay, Sophie Favier, Elie Semoun, Michaël Youn – et dont la notoriété tient… à ce qu’ils passent à la télé. Et réciproquement. Fortiche.

12/08/2006

Des éoliennes par milliers

Lu dans l’Yonne Républicaine le plaidoyer de la présidente locale des Verts en faveur des éoliennes. La dame, sympathique au demeurant, préfère les champs d’éoliennes aux grosses tours fumantes des centrales nucléaires. Difficile, face à un tel argument, de plaider pour la préservation de nos paysages : chez nous, dans le nord de la Bourgogne, par temps clair, on aperçoit sans plaisir les volutes de Dampierre-en-Burly et Belleville, de l'autre côté de la Loire, et de Nogent-sur-Seine, en direction du nord, à des dizaines de kilomètres...
Revenons sur terre : il faut compter 1.300 éoliennes d’une puissance unitaire de 1MW pour remplacer une seule tour de réfrigération. A la place des trois centrales en question, il faudrait donc planter au-dessus de nos forêts, nos étangs et nos vallons, la bagatelle de… 8.800 éoliennes.
Bonjour l’environnement.

11/08/2006

Une succession express

Denis Jeambar quitte la direction de L’Express. Personne n'a compris pourquoi. Roularta, le propriétaire belge qui, grâce à son aide, vient de racheter le célèbre hebdo à la Socpresse, est "tombé des nues". Bizarre. Ayant passé dix ans de ma vie dans ce journal, je sais qu'un aussi beau navire ne se quitte pas, comme ça, en pleine gloire…
C’est que la gloire, dans nos métiers, est relative. Voyez le sympathique et chaleureux communiqué publié par les journalistes de L’Express qui, expliquent-ils, "éprouvaient un profond besoin de renouvellement". Sic. Adieu Berthe. Ni fleurs, ni couronnes.
La presse est un univers impitoyable, où il arrive qu’un directeur et ses journalistes ne se parlent même plus. Jeambar était, comme dit sa bio, un "homme de l’écrit". Il ne lui manquait que la parole.
Bonne chance au successeur – même si le jeune Barbier, avec un nom pareil, était plutôt programmé pour diriger le Figaro !

10/08/2006

La fracture Taubira-Hollande

La dame Taubira est folle de rage. En rappelant aux grands élus socialistes qu’ils doivent réserver leur parrainage présidentiel au futur candidat officiel du PS, François Hollande prive de précieuses signatures celle qui veut rallier, sous le label MRG, tous ceux qui pensent que la colonisation française a été un génocide.
Elle n'a pas compris, la bouillante élue guyanaise, que François Hollande se réclame de Jean Jaurès et de Léon Blum ? Le premier disait dans un discours, en 1903 : "La France a d’autant plus le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale que la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime marocain.". Le second ajoutait, à la Chambre, en 1925 : "Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture !"
Cohérent, Hollande ! Christiane Taubira devrait relire ses classiques.

09/08/2006

Cambadélis aux affaires !

Lu dans le Figaro de ce matin les propos définitifs du député parisien Jean-Christophe Cambadélis (PS) qui se verrait bien premier ministre de DSK et qui explique sentencieusement pourquoi la "modernité"medium_Cambadelis.jpg sera au cœur du scrutin de 2007, lequel sera, n’en doutons pas, "historique". J’adore quand un ancien trotskiste nous explique ce qui est "historique" et ce qui est "moderne" !
Le susdit, il y a juste deux mois, a été condamné à six mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende (la presse ayant unanimement souligné l’indulgence du juge) pour avoir trempé dans les combines de la MNEF et bénéficié d’un emploi fictif pendant quatre ans sous Mitterrand.
"Nous n’échapperons pas, dit-il dans le Figaro, à un débat sur la représentation politique". Un tel débat, en effet, ne manquerait pas d’intérêt.

08/08/2006

Pourquoi tant de livres ?

Le livre est en crise. Trop d’offre, pas assez de demande. C’est la dure loi du marché. Tous les éditeurs vous le confirmeront. Mais alors, pourquoi produisent-ils autant d’ouvrages ? Pourquoi a-t-on vu apparaître 68.000 nouveaux titres, en France, en 2005 ? Pourquoi les libraires vont-ils voir déferler sur leurs étals 683 nouveaux romans à la rentrée de septembre ?
Les hommes politiques, qui la déplorent, contribuent à cette inflation. Parfois malgré eux : dix bouquins vont sortir, cet automne, rien que sur Ségolène ! Comment choisir entre Les deux visages de Mme Royal et Ségolène, la dame aux deux visages ? Parfois volontairement : Sarkozy fait un carton sur les plages avec son Témoignage. Son succès s’explique-t-il par ses développements sur l’immigration ou ses confidences sur ses amours ? Examinons les chiffres des éditeurs : les livres sur la politique et le social sont en baisse ( - 2,1 %) mais le roman sentimental est en hausse ( + 7,3 %). Cqfd.