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22/02/2012

"Journalistes de droite"

rioufol.jpgUn nouveau métier a fait son apparition dans le PAF : journaliste de droite. Toutes les chaînes et radios ayant artificiellement multiplié les "duels" entre "polémistes", il a bien fallu dégoter des journalistes extérieurs à la gauche bien pensante et politiquement correcte qui représente 80 % de la profession (en gros : hostile à Sarkozy, à l’homophobie, au racisme, à Sarkozy, aux banquiers, à la retraite à plus de 60 ans, à Le Pen... et à Sarkozy). Du coup, les rarissimes journalistes politiques catalogués à droite sont devenus des stars : on s’arrache Ivan Rioufol (photo), Eric Brunet, Elisabeth Levy et Eric Zemmour ! Qui l’eût cru ?


04/04/2011

Des journalistes de droite ?

eric.zemmour.jpg

C’est une info, presque un scoop, qui fait une page compète dans Le Monde de ce mardi. Tenez-vous bien, il existe des journalistes de radio et de télé qui ne sont pas de gauche. Si. C’est dans Le Monde, donc c’est vrai. On les a pointés, ils sont cinq : E. Zemmour, E. Levy, Y. Rioufol, E. Brunet et R. Menard. Depuis que les médias rivalisent à coup de "polémistes", il a bien fallu trouver des journalistes de droite, des réacs, des qui ne pensent pas comme tous les autres, des dissidents. Des drôlement motivés, en tout cas : on les insulte, on les traîne en justice, on les qualifie de fachos, d’homophobes, de racistes, et ils s’accrochent ! 

29/03/2011

Sale temps pour la droite

 

cope.jpgY a de la tension dans le marigot. Comme toujours après une défaite. Y a Sarkozy qui voit bien que, Libye ou non, il aura du mal à remonter la pente en un an. Y a Fillon qui s’énerve de ne plus être le recours éventuel de la droite. Y a Juppé, l'ex-joker, qui voit bien que Sarko l’entraîne vers le précipice. Y a Copé qui se trouve trop jeune pour y tomber avec eux. Y a Raffarin qui enrage de voir la majorité se "droitiser", mais que plus personne n'écoute. Y a Borloo qui se demande comment il pourrait se présenter en 2012 sans faire perdre tout le monde. Y a Villepin et Bayrou qui, dans ce tohu-bohu, n’intéressent plus grand monde. Sale temps pour la droite.

17/10/2008

L'indépendance en politique

Cotta.jpg "Passer de l’autre côté du miroir, pour un journaliste, est une expérience de choix, à défaut d’être nécessaire. Il y découvre qu’entre les deux camps opposés de la vie politique, il n’y a guère de place pour qui voudrait exercer son indépendance sans danger. (…) Le pire aspect des hommes politiques, au-delà des sourires, des sous-entendus, des bonnes paroles, ce qui fait les fait courir, c’est le pouvoir. Le pouvoir uniquement. La rage de le conquérir quand on ne l’a pas, la peur de le perdre quand on l’a..." Ce n’est pas moi qui parle, c’est Michèle Cotta qui introduit ainsi le tome II de ses Cahiers secrets de la Vè République (qui sortent chez Fayard). Ce n’est pas moi, donc, mais je signe, évidemment, des deux mains...

22/09/2008

La Côte d'Or à gauche

En Côte d’Or, après une dégelée aux régionales, la droite s’est pris un râteau aux cantonales, puis une branlée aux municipales, avant de se ridiculiser, ce dimanche, aux sénatoriales. Si François Patriat, président du conseil régional (PS), est passé haut la main, ce qui était attendu, les dissensions au sein de la droite locale - vilenies médiocres, petites haines recuites, concurrences minables - ont causé la surprise et fait passer de justesse François Rebsamen, maire de Dijon (PS) devant le sénateur sortant Louis de Broissia (UMP). Résultat : 2 sénateurs sur 3 sont socialistes dans ce département qui n’en avait pas eus depuis 60 ans ! Que les dirigeants de la droite, dans ce département sinistré, aient quelques reproches à se faire, voilà, je vous rassure, qui ne vient à l’idée de personne.

10/05/2008

Réponse à Guy Birenbaum

Cher Guy Birenbaum,
J’ai bien reçu votre réponse. Je prends acte que vous ne voulez pas "interdire" Eric Zemmour sur le service public, et je m’en réjouis. Mais vous avez quand même déclaré, au micro de Rire et Chansons, qu’on pouvait se demander si la redevance télé servait bien à diffuser des gens comme Zemmour… ce qui, avouez-le, est un peu la même chose. Allez, disons que vous n’avez pas pu résister à une formule choc, vindicative, excessive : je ne crois pas, en effet, à vous écouter souvent, notamment sur RTL, que vous soyez partisan de l’importation en France du système nord-coréen de télévision. Je sais bien que le plaisir de la polémique, parfois, est de griller un feu rouge idéologique, ici ou là, en lousdé, et qu’on tuerait père et mère, parfois, pour un bon mot. Mais faites gaffe quand même. Sans rancune.

22/03/2008

Votez Verlaine !

Les urnes sont rangées, les maires sont élus, on va pouvoir effacer les traces sanglantes de milliers de guerres picrocholines souvent ridicules, et reprendre des relations adultes. Les campagnes électorales poussent à un manichéisme infantile. Alors que la gauche et la droite ne se distinguent, comme le disait ce matin sur Europe 1 le socialiste Jean-Paul Huchon, que sur des "nuances". La vraie distinction, en politique, est entre l’ouverture et le sectarisme. La première est la condition de la survie, la seconde est une régression débilitante. C’est à cela, décidément, qu’il faut juger les politiques. Cessons de dévaster les villages pour des brioches. Vive la nuance ! La nuance qui "seule fiance le rêve au rêve et la flûte au cor". Votez Verlaine.

01/02/2008

UMP : la gamelle du siècle

Selon les médias, la droite va se prendre la gamelle du siècle. Six semaines avant les municipales, Paris-Match (sondage IFOP) nous annonce qu'à Paris, Delanoë va écrabouiller Panafieu par 44 % contre 32 %. De son côté, le Figaro (sondage TNS-Sofres) nous prédit, à Lyon, une victoire au premier tour de Collomb sur Perben par 55-59 % contre 35 %. Pour sa part, le Nouvel Obs (sondage TNS-Sofres) prévoit qu’à Dijon, Rebsamen va pulvériser Dugourd par 56 % contre 35 %. Selon ces oracles, la droite va au platane. Trois pronostics, trois branlées en vue. Une cata, que dis-je, une berezina !
Scripta manent. Notons soigneusement ces chiffres afin de nous les rappeler le soir du premier tour. Comme ça, par simple curiosité. Pour rire.

18/05/2007

Haro sur Kouchner

Pluie d’opprobre sur le french doctor ! Les détracteurs soudain innombrables de Bernard Kouchner, nouveau ministre des Affaires étrangères, martèlent deux critiques sévères :
- Ouh la la ! Cet homme-là était pour l’intervention occidentale en Irak, il est extrêmement dangereux, c’est un atlantiste forcené qui va entraîner la France dans des aventures terribles !
- Ah ! Ah ! Ah ! Sarkozy a nommé des socialistes à des postes où ils n’ont aucun vrai pouvoir, pauvre Kouchner, il sera totalement sous la coupe de l’Elysée !
Les deux réactions sont, faut-il le souligner, exactement contradictoires. Elles trahissent surtout le désarroi du PS, qui perd le plus populaire de ses leaders, et qui se ringardise encore plus en disant que Kouchner est un "ministre de droite" : en voilà qui n'ont pas bien perçu le message du 6 mai 2007...

17/03/2007

La gauche, la droite et la droite

Au jour le jour, les sondages traduisent de façon brouillonne les avancées et les reculs relatifs des différents candidats à l’Elysée. Mais sur une période longue, ils montrent aussi que la gauche, en France, pour la première fois depuis des temps immémoriaux, est en franche décrépitude.
Lors des présidentielles de 1974 et 1981, la droite et la gauche se partageaient l’électorat moitié-moitié, environ 50 % chacun. En 2002, on a constaté que la gauche (Jospin) représentait environ 1/3 des suffrages face à la droite (Chirac) et l’extrême droite (Le Pen), mais qu’elle disposait encore d'un appoint du côté de l’extrême gauche. Depuis quelques semaines, la gauche (env. 24 %) se retrouve approximativement à égalité avec la droite Bayrou (env. 24 %), la droite Sarko (env. 25 %) et l’extrême droite (env. 20 %), sans grandes réserves à l'extrême gauche - c’est-à-dire qu’elle ne représente plus qu’un quart de l’électorat. Bouleversifiant, non ?

11/01/2007

Qu'est-ce que la droite ?

L'émission de Stéphane Bern sur la droite, hier soir, fut un grand moment de cacophonie et de confusion. Pourtant, les choses sont simples. Qu’est-ce que la droite ? C’est d’abord ce qui n’est pas la gauche. Inventé en 1789, le mot a désigné, jusqu'à la monarchie de Juillet, les ennemis de la Révolution; puis, jusqu’à la fin du XIXè siècle, les citoyens hostiles à la République; puis, des années 1920 à nos jours, les adversaires du socialisme. Voilà.
L’Europe, la cohabitation, la chute du Mur de Berlin et la mondialisation ont réduit le clivage gauche-droite à peu de choses. Qu'en reste-t-il, d'ailleurs, quand la représentante de la gauche prône l’ordre juste, l’autorité de l’armée et le respect de la famille ? Quasiment rien. Sauf dans deux occasions : au second tour des élections, et dans les débats à la télévision.

08/01/2007

Le FN au centre-droit ?

Au "centre droit", le FN ? La bonne blague ! Il est simplement l'héritier de la droite ultra (le légitimisme, le boulangisme, les Ligues, l’Action française, Pétain, le poujadisme, l’Algérie française) qui, depuis deux siècles, n’a eu de cesse de combattre, justement, le centre droit !
Avec, parfois, l'aide de la gauche. Rappelons aux plus jeunes qu’en 1974 (élection de Giscard), l’ex-député poujadiste Jean-Marie Le Pen, après vingt ans de vie politique, n’obtenait que 0,74 % des voix. C’est à partir de 1981 (victoire de la gauche) que le FN a commencé sa progression. Pour plomber durablement la droite, Mitterrand rétablit la proportionnelle avant les législatives de 1986, ce qui permit à Le Pen, avec 10 % des voix, d’obtenir 35 sièges de députés à l’Assemblée et de devenir respectable. Pour longtemps.
Dommage pour Mitterrand : il est mort avant d’assister au triomphe de sa créature, un certain 21 avril…

03/10/2006

Bourdieu dézingue Ségo

Très drôle, cette vieille interview de Pierre Bourdieu qui circule sur le net où le défunt pape de la gauche mythique explique doctement que s'il y a quelqu'un, à gauche, qui est "de droite", c'est bien Ségolène Royal ! "A l'ENA, elle a choisi la gauche pour son plan de carrière, et il semble qu'elle ait eu raison" , raconte Bourdieu qui ajoute : "Si le critère gauche-droite est bien le rapport à l'ordre, Ségolène Royal est, sans conteste, de droite".
Encore le sociologue gauchiste n'avait-il pas entendu les propos de Ségo sur l' "ordre juste" ! Qu'aurait-il dit en l'entendant prôner le recours à l'armée dans le traitement de la délinquance ?
La question étant qu'à cette aune-là, c'est l'immense majorité des Français qui est "de droite"...