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15/02/2007

Quand Bayrou sera président...

Si François Bayrou est élu président de la République en mai, son premier ministre s’appellera Pascal Lamy. Pas besoin d’être grand clerc pour décrypter le portrait-robot que le candidat de l'UDF a tracé devant Arlette Chabot, ce soir, sur France 2 : "pas forcément un centriste", "un Jacques Delors plus jeune", etc. C’est le secrétaire général de l’OMC, ancien dircab de Delors, social-démocrate mais pas antilibéral, à la fois mondialiste et tiers-mondiste, à la fois catholique, républicain et européen, qui correspond au profil. Et qui serait, en effet, un bon choix.
On a aussi compris que Borloo figurerait parmi ses ministres, mais pas Douste-Blazy. On a bien noté, enfin, que sous Bayrou, le gouvernement ne compterait que 15 ou 16 ministres. Là, je me marre - autant qu’en entendant Ségolène promettre qu’il n’y aura pas d’ancien ministres dans le sien !

13/02/2007

On n'y avait pas pensé

Ce qui frappe, dans les 100 propositions de Ségolène, c’est le côté "y a qua". Augmenter de 10 % par an le budget de la recherche, de 5 % les petites retraites, de 5 % les allocations aux handicapés, porter le SMIC à 1500 euros, doubler l’allocation de rentrée scolaire, ouvrir 500.000 emplois-tremplins, créer des dispensaires, des emplois-parents, un service public de la petite enfance, un autre de la caution logement, etc, etc. Bon sang mais c’est bien sûr ! Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ?
Les électeurs, qu’ils trouvent Ségolène sympathique ou antipathique, ne croient évidemment pas au père Noël. Faut-il vraiment établir ces catalogues absurdes de mesures virtuelles ? Ou bien, comme Villepin, vouloir inscrire dans la Constitution l’obligation de réduire la dette ? Comme si litanies et incantations rendaient les choses plus faciles !

11/02/2007

Une campagne "nulle" ?

Pourquoi 70 % des Français considèrent que la campagne électorale est "nulle" ? Parce que c’est facile de le dire : le mot est simple, court, et dispense de réfléchir. C’est la culture télé : une émission commence à ennuyer, on dit "c’est nul" et on zappe. Les sondeurs devraient d'ailleurs compléter leur traditionnel "Ne sait pas" par deux autres catégories de réponses : "Comprend rien à rien" et "S’en tape complétement".
Car la campagne n’est pas nulle ! En France, la culture politique est réelle, le personnel politique est de qualité, l’information est riche et omniprésente. Le problème, c’est que ce trop-plein d’expertises, d’émissions, de sondages, de réflexions, de promesses, d'analyses et de débats participatifs ne répond pas à la question que se posent, mine de rien, beaucoup de gens : "C’est pas le tout, mais on fait comment ?"

09/02/2007

L'équité, quelle blague !

Le CSA a demandé aux chaînes de télé, depuis le 1er décembre, de faire preuve d’"équité" envers les candidats aux présidentielles. Il suffit de zapper un peu pour constater que cette recommandation ne s’applique qu’aux journaux télévisés des grandes chaînes (TF1, France 2, France 3) mais que pour tout le reste, elle s’apparente à une vaste blague ! De la Matinale de Canal + au plateau de Laurent Ruquier en passant par les Guignols, sans parler d’ En Aparté et de nombreux autres programmes, la quasi totalité des animateurs, chroniqueurs et amuseurs du PAF sont à l’unisson : Le Pen est le diable, Villiers est un crétin, Sarko est un facho et Bayrou est un neu-neu. Le reste, ça se discute.
On calcule les JT à la seconde près, mais on ne comptabilise pas les borborygmes de Doc Gyneco en faveur de Sarko, ou la bourde de Montebourg reprise en boucle, ou les promos de bouquins parus sur tel ou tel, ou les imitations assassines de Laurent Gerra, qui, cela crève les yeux, n'ont rien à voir avec la campagne électorale !

08/02/2007

Claire Chazal à son tour...

Claire Chazal va devoir se mettre en congé de télévision. C’est aujourd’hui la règle pour toute présentatrice qui vit avec un homme impliqué dans la campagne présidentielle comme Béatrice Schönberg, épouse d’un ministre radical, ou Marie Drucker, compagne d'un élu local UMP. Comment Claire Chazal pourrait-elle continuer à commenter sur TF1 les meetings où Philippe Torreton s’enflamme, à la tribune et devant les caméras, pour Ségolène Royal ? Sauf à penser que la punition ne s’applique qu’à celles qui couchent à droite ?
Je propose de confier à une commission spécialisée – présidée par une personnalité qualifiée, genre Bernard Kouchner – l’examen de la vie privée de toutes les femmes journalistes, et de ne garder que celles qui fréquentent des boulangers, des viticulteurs et des experts comptables.
Les femmes seulement, bien sur. Les journalistes hommes, eux, ils font ce qu’ils veulent. Faut pas déconner.

03/02/2007

Les futurs ministres...

Qui sera ministre en mai 2007 ?
Si Sarko passe : Fillon, Bertrand, Hortefeux, Estrosi, Morano, Coppé, Frèches (José, bien sûr), Devedjian, Longuet, Barnier, Karoutchi, Boutin, Baroin, Rachida Dati, sont bien placés (Alliot-Marie étant candidate au perchoir). Et, après négociation : Bayrou, Morin, Leroy, de Sarnez (UDF), ainsi que Borloo (Rad).
Si Ségo passe, c’est plus compliqué puisqu'elle a annoncé, dans l’Express, qu’elle ne prendrait pas d’anciens ministres. Eliminés, donc : Lang (candidat au perchoir), Fabius, Strauss-Kahn, Bianco, Emmanuelli, Moscovici, Védrine ! Restent en piste : Ayrault, Dray, Montebourg, Rebelle, Peillon, Hammadi, Mignard et… Hollande. Alliés obligés : Taubira (MRG), Buffet (PCF), Voynet (Verts).
Faites vos jeux, les paris sont ouverts !

02/02/2007

La démocratie "participative"

Ségolène Royal joue son élection sur le concept de "démocratie participative". A quitte ou double. Gonflée, la Charentaise. Mi-démago, mi-suicidaire. Alors que les Français veulent savoir où le prochain président veut les conduire, elle répond : c’est vous qui allez me le dire, rendez-vous à la mi-février pour la synthèse !
Demander leur avis aux électeurs, c’est bel et bon, mais cela fait-il avancer le schmilblic ? Les gens sont-ils pour ou contre la dette ? Ils sont contre. Sont-ils d’accord pour faire des sacrifices ? Non. Pour gagner moins en travaillant plus ? Pas d’accord. En revanche, ils aimeraient bien que l’essence soit gratuite, que la paix règne dans le monde et que l’hiver soit moins long.
Hélas, la gestion des sociétés modernes, ce n’est pas Oui-oui au pays des jouets. C’est pour cela, justement, qu’on élit un président.

01/02/2007

Le regret de Barre

medium_Barre_R.JPG Raymond Barre, c’est le Mozart de la vie politique. Sa petite musique est plaisante et originale. Il ne se fond pas dans la mode, il invente, il se fiche du tiers comme du quart, il dit exactement ce qu’il pense, et il en jubile. Invité chez Elkabbach pour la sortie de ses Mémoires (parues chez Fayard), il dit tranquillement son grand regret pour la France : que Giscard n’ait pas pu faire son second septennat ! Il explique qu’en 1974, Mitterrand (battu à 0,5 % des voix) et Chirac (qui lui fournit ces 0,5 %) considéraient tous les deux que VGE, au fond, était un usurpateur, et que le pouvoir devait leur revenir, à eux, à tout prix. C’est exactement ce qui s’est passé : le couple infernal Mitterrand-Chirac a régné de 1981 à nos jours. Vingt-six ans !
Etonnez-vous, dit Barre, que les Français veuillent un renouvellement !

31/01/2007

Un scooter un peu trop bruyant

Les polémiques subalternes et les péripéties artificielles commencent à me gonfler. Je n’entends parler que du scooter du fils de Sarko, des bagarres internes au sein des RG, de la "bravitude" de Ségo et du mauvais canular de Gérald Dahan !
Je constate, en revanche : qu’aucun des principaux prétendants à l’Elysée n’était présent au sommet de Davos ; que l’Europe de demain se construit à Madrid sans la France ; qu’aucun candidat ne m’a encore expliqué comment il entendait résorber la dette.
Si Sarkozy progresse, c’est probablement qu’il est le seul à avancer des propositions pour remettre la France au travail, supprimer les droits de succession ou assouplir la législation sociale. Mais c’est encore bien peu…

Une loi chasse l'autre

Nul n’est censé ignorer la loi. Tout particulièrement Ségolène Royal quand elle annonce que sa première loi sera pour réprimer les violences au sein du couple, alors qu’il existe depuis avril 2006, dans le même esprit et dans les mêmes termes, une loi "renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple".
La seule excuse de Ségo, c’est l’incroyable maquis de la législation française, constamment amendée, révisée, complétée, etc. Le recueil annuel de l‘Assemblée Nationale, qui fait le point chaque année, contient désormais 2.500 pages de nouveaux textes, soit le double d’il y a quinze ans !
Cela dit, si la nouvelle grande prêtresse des femmes battues avait participé au débat sur le sujet, en avril, elle aurait évité cette désolante boulette...

29/01/2007

Et si elle s'effondrait ?

Et si Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn et Lionel Jospin avaient raison ? Et si Ségolène Royal était nulle ? Au moins, pas au niveau ? Les cafouillages, les bourdes, les erreurs et les approximations de la candidate socialiste commencent à s’accumuler. Les sondages vacillent un peu. Les médias font très attention de ne pas en rajouter. Les faux pas de Ségolène ont déjà remisé ses tailleurs blancs et son sourire immuable au rayon des accessoires de campagne. Ses adversaires, qui hurlent à l’incompétence et à l’imprévisibilité, le sentent bien, et sont tels des chiens de chasse avant la curée. Un rêve passe : et si Royal terminait à moins de 40 % ? Un cauchemar aussi : et si Le Pen la battait au premier tour ?
Attention, les gars. C’est bien de se disputer autour de Jaurès et de Camus, de se référer à Tocqueville et à Georges Mandel, de citer de Gaulle et Mitterrand. Mais n’oubliez pas de relire aussi La Fontaine !

28/01/2007

Non au "système clanique" !

"L’Etat ne doit pas être un système clanique. Les institutions doivent fonctionner sur des principes extrêmement rigoureux, notamment en période électorale". Cette mâle assertion de Ségolène Royal, en voyage aux Antilles, ne faisait pas allusion, contrairement aux apparences, à la décision prise "à l’unanimité" par le PS d’exclure "définitivement" Georges Frêche de ses rangs.
Pourtant, stimulé par un aussi solennel rappel des principes républicains, nul doute que le PS va exiger, à juste titre, que la présidence du conseil régional Languedoc-Roussillon soit assurée, comme l’ont voulu les électeurs, par un membre du PS !
Cependant, à entendre le dénommé Frêche assurer qu’il va "évidemment" rester en place, Ségolène a du souci à se faire : le "système clanique" a encore de beaux jours devant lui...

24/01/2007

Marre des sondages !

Marre de tous ces sondages débiles ! Marre de découvrir chaque jour dans la presse un "52-48" ou un "49-51" entre Ségo et Sarko, déclenchant des pages de commentaires savants et péremptoires, dont la conclusion est à peu près unanime : l’avenir tranchera.
C’est une double escroquerie : d’abord, la marge minimale d’erreur étant en général de 3 à 4 points, ces chiffres n’ont aucune signification ; ensuite, faut-il le répéter, tant que le premier tour n’est pas joué, les prévisions du second tour n’ont aucun sens !
Rappel : lors du dernier scrutin présidentiel, sur 62 sondages publiés entre janvier et avril, 62 donnaient, au second tour, une quasi-égalité entre Chirac et Jospin. On connaît la suite ! Apparemment, les médias ont déjà oublié ce fiasco historique.

21/01/2007

Créons des emplois !

Ségolène Royal a promis de créer 500.000 "emplois tremplins" pendant son mandat. Chouette ! A Paris, cela ne dit rien à personne. Mais dans les régions, en Poitou-Charente comme en Bourgogne, on sait ce qu’est un "emploi-tremplin" : c’est un emploi plus ou moins utile, créé artificiellement, sur fonds publics, et qui coûte environ 18.000 euros par an à la collectivité (y compris la prime à l’association qui embauche et le crédit obligatoire de formation). Soit 90.000 euros sur 5 ans. Et c’est un minimum : l’ "emploi-tremplin" coûte 10 % de plus s’il est créé dans un secteur "prioritaire", et 25 % de plus dans un secteur "d’intérêt régional".
Créer 500.000 "emplois-tremplins", c’est donc dépenser environ 45 milliards d’euros. Hop, et voilà. Il suffisait d’y penser.
Comment ? La dette ? Quelle dette ?

20/01/2007

On n'est pas là pour rigoler

Sanaa Al Aji, 29 ans, avait concocté pour son journal, l’hedbomadaire Nichane, un super dossier sur les blagues populaires qui font rire au Maroc. C’était sans compter sur l’intervention sévère des islamistes du Koweit, qui ont reproché à leur émir d’avoir visité un pays aussi dissolu : Sanaa Al Aji a été suspendue de son travail pour deux mois.
Arnaud Montebourg, 43 ans, porte-parole de Ségolène Royal, avait fait, sur le plateau de Canal +, un bon mot sur François Hollande, parfaitement dans le ton de la chaîne des Guignols. C’était sans compter sur l’intervention sévère des amis du premier secrétaire du PS, qui ont fait pression sur la candidate dudit parti : Montebourg a été suspendu de son job pour un mois.
Moralité : si tu veux te fendre la pêche, évite le Koweit, Rabat et la rue de Solférino...

19/01/2007

Hollande n'a pas de pot

medium_Couple_Royal.jpgHola, Hollande ! Apparemment, le premier secrétaire du PS n’est pas un familier d’internet, sinon il n’aurait pas attaqué le député Godfrain : il saurait que l’affaire de la SCI "La Sapinière" tournait depuis des mois sur le net. Imaginer un machiavélique complot ourdi par l’UMP, c’est de la parano type IVè République ! Moi-même qui vous parle, comme tout le monde, j’avais vu passer l’info dès le mois de décembre. Mais je n’en avais pas fait état sur mon blog, car je suis de la vieille école qui se méfie de ce qui circule sur le net, et qui considère qu’une info doit être vérifiée et recoupée, etc.
Si Hollande doit attaquer quelqu’un, c’est plutôt le patron de la Dépêche du Midi qui, le premier, a publié l’info. Aïe ! Hollande n’a vraiment pas de pot, en ce moment : il s’agit de Jean-Michel Baylet, patron du MRG, un de ses plus proches alliés !

18/01/2007

Faire payer les riches

Touchante unanimité des journalistes de gauche, toute la journée d'hier, sur le thème : "Les Royal paient l’ISF, et alors ?" C’était même le titre du débat de En aparté, l’émission de Pascale Clarke sur Canal +. Florilège : "De la mousse !" "Du rien du tout !" "Aucune importance !"
Ah bon. Etre assujetti à l’ISF, c’est probablement "sans importance" pour les Fabius, Strauss-Kahn, Lang, Badinter, Dumas, et nombre de journalistes vedettes de la capitale. Pas sûr que ce soit l’avis du militant socialiste de Laroche-Migennes ou de La Ciotat à qui le PS, depuis toujours, promet de "faire payer les riches" !
Comme l’a joliment dit Caroline Brun, sur Canal, hier : "Quand on attaque les deux cents familles, on vérifie d’abord qu’on n’en fait pas partie !"

16/01/2007

Salauds de riches

"Je n’aime pas les riches !", a lancé récemment, à deux reprises, François Hollande. Pas de bol, sa petite camarade vient d’avouer, sous la pression de l’opinion, qu’ils possédaient un appart à Boulogne, une maison à Mougins, une autre maison dans les Deux-Sèvres, et qu’ils figuraient, du coup, parmi les 2 % de Français qui paient l’ISF !
Qu’un couple d’énarques gagne correctement sa vie, cela n’est pas choquant. Que leur fortune ait été constituée exclusivement avec de l’argent public, bon, ce n’est pas rare dans un monde politique dominé par les fonctionnaires. Mais, bon sang, qu’ils l’assument !
Pour un couple qui aspire aux plus hautes responsabilités de la République, franchement, ces petites cachotteries ne sont pas de mise. Y aura-t-il d’autres révélations de cet ordre ?

15/01/2007

Sarko citant Jaurès...

Sarko citant Jaurès, j’ai bien aimé. Le même Sarkozy aurait pu citer, pour le fun, un autre grand homme de gauche critiquant la façon dont les partisans de Marie-George Buffet veulent redistribuer les richesses sans se donner les moyens de les produire : "Les communistes (…) se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l'émulation. Et par conséquent le travail. C'est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu'il partage. Il est donc impossible de s'arrêter à ces prétendues solutions. Tuer la richesse, ce n'est pas la répartir. Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, (...) en deux mots sachez produire la richesse et la répartir ; et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et la grandeur morale ; et vous serez dignes de vous appeler la France !"
Qui a écrit cela ? Ni Fabius ni Strauss-Kahn : c’est Victor Hugo, dans les Misérables. En 1862.

14/01/2007

Un sacré sacre

Le "sacre" de Sarkozy. Quel journal français n’a pas titré sur cette formule facile, ce week-end, validant ainsi la spécificité monarchique de nos institutions ? Que ce sacre se déroule à la porte de Versailles, du reste, n’est pas anodin.
La France est une monarchie républicaine. Qui peut nier que de Gaulle et Mitterrand ont été des monarques ? Ils ont incarné la nation, protégé leurs sujets, défendu le territoire, garanti la justice. Ils n'ont pas guéri les écrouelles, parce que, depuis 1789, cela ne se fait plus. Pour être juste, cela ne se fait plus non plus dans les vraies monarchies : Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Pays-Bas, Suède, Norvège, Danemark…
Sauf que dans les vraies monarchies, la situation est plus saine : c’est le premier ministre, réellement responsable devant le Parlement, qui gouverne ! Qu'en pense Madame Royal ?