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13/05/2015

L'exemple vient d'Angleterre...

cameron-etc.jpgUn dernier regard sur les élections au Royaume Uni, gagnées par David Cameron. Les libéraux-démocrates ont essuyé une cruelle défaite : leur chef, Nick Clegg, a démissionné. Le chef du parti anti-européen Ukip, Nigel Farage, a été battu dans sa circonscription : il a démissionné. Le parti travailliste a été nettement battu par son rival conservateur : son chef, Ed Miliband, a démissionné, lui aussi. Je ne voudrais pas pointer tous les battus qui, de ce côté de la Manche, expliquent sans rire qu’ils sont indispensables à la vie politique française, mais, franchement, j’en connais qui devraient en prendre de la graine !  

05/02/2015

Quand c'est fini, n-i, ni-ni...

URNE.jpgLa classe politique est en train de se figer dans un conservatisme archaïque et mortel. Le débat sur le "ni-ni" en est un exemple désolant. Mais pourquoi diable faudrait-il impérativement se déterminer, à propos d’une élection locale, par rapport au fait de ne voter "ni PS, ni FN" ? Excusez-moi, les gars, mais si je suis hostile au PS et au FN, je ne vote ni PS, ni FN, et basta ! Le "front républicain" des socialistes, comme le "vote révolutionnaire" des trotskistes d'antan, sont d'aimables combines politiciennes à deux bandes qui exaspèrent les électeurs - lesquels, aujourd’hui, se fichent totalement des consignes de vote !

 

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27/01/2015

Je suis contre l'austérité

Alexis-Tsipras.jpgOn peut déjà tirer un enseignement de l’élection grecque. Pour se faire élire, Alexis Tsipras a eu une idée de génie : il a expliqué qu’il était contre l’austérité. Bon sang mais c’est bien sûr ! Comment les autres dirigeants grecs n’y ont-ils pas pensé plus tôt ? Comment n’ont-ils pas compris que leurs électeurs préféraient être riches et bien portants que pauvres et malades ? Et que pour les séduire, il valait mieux leur proposer de gagner plus plutôt que gagner moins ?! Ils croyaient vraiment, les autres partis grecs, que la population préférait vivre dans la misère ? Quels sots !

 

18/05/2014

Hollande respecte les traditions

2017.jpgHollande a respecté la tradition. Avant toute élection qui voit s’empoigner l’extrême-droite et la droite républicaine, la gauche agite le spectre du droit de vote aux étrangers aux élections locales pour affoler le populo et donner, mine de rien, un petit coup de pouce à la première. Vieille tactique mitterrandienne. Preuve que cette fausse mesure est une manip, Hollande précise qu'elle "ne s’appliquera pas avant 2016". Ben tiens ! On peut donc parier que la prochaine annonce de ce type aura lieu début 2017, avant les présidentielles, pour le même motif. Histoire de respecter la tradition.

27/03/2014

Hidalgo, la basse continue

NKM-Hid.jpgDiscuter avec un adversaire électoral, de nos jours, quelle idée saugrenue ! "Je ne vais pas débattre avec quelqu’un qui a fait 12 % des voix !" (Rebsamen à Dijon, sur France 3) "Je ne débats pas avec des pieds nickelés !" (Gaudin à Marseille, sur France Inter). Et puis il y a la technique Hidalgo, dite de la "basse continue", qui consiste à saturer l’écoute. Dès que sa rivale NKM ouvre la bouche, elle démarre en fond et ne s'arrête plus : "Ma… da… me… Ko… sciu…sko… Mo…ri… zet... ce... n’est… pas… vrai… vous… di… tes… des… men… son…ges…", etc. L’adversaire parle, mais personne n’entend plus rien. Et c'est ainsi que la démocratie progresse.

 

24/03/2014

Le charme des soirées électorales

Municipales.jpgLe charme des soirées électorales à la télé, c’est la longue déferlante de propos infantiles, insipides, absurdes, ridicules ou mensongers qui, chaque fois, propulse la langue de bois au rang des beaux arts. C’est le revers de la démocratie, qui donne le droit de vote à tous les citoyens mais aussi le droit de dire n’importe quoi à tous les candidats. On ne citera pas de nom – à l’exception brillante et très remarquée d’Harlem Désir, médaille d’or du raisonnement fallacieux et du parasitisme médiatique ! A la fin de la soirée, on se couche avec une forte migraine et une conviction, une assurance, une idée fixe : on a gagné.

11/12/2013

Petites combines électorales (4)

 Vote 4.jpgLes députés ont donc voté la prise en compte, lors des élections françaises, du vote blanc. Enfin ! Jusqu’alors, un citoyen ne voulant voter ni pour Paul ni pour Jacques n’avait que deux options : voter FN pour se faire entendre malgré tout, ou aller à la pêche. Désormais, il exprimera clairement qu’il ne vote ni pour Paul, ni pour Jacques, pas davantage pour Le Pen, mais qu’il vote ! Sauf… que les socialistes ont fait voter un amendement pour n’appliquer cette règle qu’après les prochaines municipales : le vote FN multipliant les triangulaires, c’est une façon se sauver in extremis quelques mairies PS !

03/12/2013

Petites combines électorales (1)

 urne.jpgOn n’imagine pas, à Paris, l’ahurissement des élus de province face à la nouvelle méthode inventée par le PS pour limiter ses pertes aux prochaines cantonales. Même les élus de gauche, en privé, sont interloqués. D’abord, cette idée du couple homme-femme sur des cantons dédoublés est vraiment une ineptie technocratique qui ne correspond à rien sur le terrain. Inepte aussi, l’argument du nombre constant d’électeurs par circonscription, justifiant la suppression de dizaines de cantons ruraux (de droite, comme par hasard) : imaginez ce qu’on dirait de Poutine s’il attribuait, sur ce critère démographique, 200 sénateurs à la ville de Moscou et 10 à la Sibérie !

01/02/2013

Quand le PS tripatouille...

 vote-2.jpgPendant que les Français s’étripent sur le mariage homo, dans la coulisse, le PS prépare discrètement les prochaines élections de 2014-2015 en modifiant deux règles électorales : 1) Pour éviter de perdre le Sénat, il voudrait faire réélire les sénateurs avant les cantonales et les régionales, qui vont forcément réduire le nombre de "grands électeurs" de gauche. 2) Pour tenter de ne pas perdre les cantonales, il va en faire passer de 12,5 à 10 % le seuil de maintien au second tour, pour permettre au FN de faire battre un maximum de candidats de la droite républicaine. Est-ce par ce genre de tripatouillages – ignorés des médias – qu’Hollande espère rehausser le prestige de la politique ?    

 

10:19 Publié dans Blog | Tags : élections, ps, sénat, cantonales | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

19/11/2012

L'image des politiques...

 ump.jpgCe qui fascine le plus, dans le lamentable spectacle que nous offre l’UMP depuis hier, c’est ce qui m’avait déjà frappé lors du congrès du PS à Reims en 2008. Voilà des gens qui, avec l’argent des autres, passent leur temps à "faire de la politique" pendant que le reste de la population travaille, et qui ne sont même pas capables d’organiser une élection interne pour désigner leur chef ! Le minimum minimorum, franchement ! Et ce sont les mêmes, à gauche comme à droite, qui, toujours avec l’argent des autres, prétendent diriger le pays, gouverner la société, gérer les villes et les régions, redresser l’économie et sauver la France !

20:00 Publié dans Blog | Tags : politique, ump, élections, ps | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

22/04/2012

Rarement autant ri !

hollande.jpgLe ridicule a submergé ce dimanche les chaînes de télévision françaises qui, jusqu’à 20 heures, ont blablaté sur la participation et le "dispositif exceptionnel" mis en place pour informer les téléspectateurs… tandis que des centaines de milliers d’électeurs échangeait depuis 18h30 les résultats "sortis des urnes" diffusés sur les médias francophones belges, suisses, etc. Les échanges sur Twitter notamment  ("RadioLondres", idée géniale) qui utilisent des pseudos, des faux noms, des diminutifs à hurler de rire valaient bien tous les commentaires du monde ! Rarement autant ri un soir d’élection… surtout un jour de victoire de la gauche (oh pardon, il n’est pas 20 heures) !  

19:47 Publié dans Blog | Tags : csa, élections, twitter | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

20/04/2012

Le blues de l'électeur

MeetingBayrou.JPGCe que j’aime en Bayrou, c’est son discours réaliste. Ce que j’aime en Sarkozy, c’est sa maîtrise des sujets internationaux. Ce que j’aime en Hollande, c’est le principe de l’alternance. Ce que j’aime en Dupont-Aignan, c’est sa ténacité méritoire. Ce que j’aime en Marine Le Pen, c’est son humour décalé. Ce que j’aime en Mélenchon, c’est sa faconde jubilatoire. Ce que j’aime en Poutou, c’est sa désarmante spontanéité. Ce que j’aime en Nathalie Arthaud, c’est sa nouvelle coiffure. Ce que j’aime en Eva Joly, c’est son accent scandinave. Et alors je fais quoi, moi, dimanche, dans l’isoloir ? Je vous le dirai demain...

18/04/2012

Dimanche, 18h05...

résultats.jpgC’est l’épisode de la campagne électorale qui résume le mieux le décalage entre les élites françaises et la réalité du monde : voilà-ti pas que les directeurs des chaînes de télé, les députés, le ministre de la Communication, le Commission des sondages et le CSA se rendent compte, quatre jours avant le scrutin, qu’il est devenu illusoire de préserver le secret des résultats du vote, dimanche, jusqu’à 20h. La délicieuse Christine Kelly, du CSA, a pourtant rappelé, attention, hein, que l’amende était passée à 75.000 euros : cela fait hurler de rire quelques centaines de milliers de compatriotes exilés, de journalistes belges et d’internautes sans frontières, qui s’échangeront évidemment les résultats sur la toile dès 18h05 ! 

16:17 Publié dans Blog | Tags : csa, résultats, élections | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

10/04/2012

Les "questions de société"

mariage-gay.jpgLa campagne prend une tournure un peu étrange. Glissante, même. Comme les deux principaux adversaires évitent soigneusement d’annoncer les mesures draconiennes – à peu près similaires, au fond – qu’ils prendront pour éviter à la France de devenir la Grèce, voilà que le clivage électoral se déporte vers les "questions de société", c’est-à-dire, pour faire simple, l’euthanasie et le mariage homo. En gros : Sarkozy, méchant et réactionnaire, est contre ; Hollande, gentil et progressiste, est pour (cf video). Voilà, n'est-ce pas, une vraie différence entre la droite et la gauche ! Et c’est là-dessus que les électeurs les départageront le 6 mai ? On croit rêver.

12/12/2010

Huchon, l'exception ?

huchon.jpgJean-Paul Huchon pourrait bien perdre son fauteuil de président de la région Ile-de-France – c’est le Conseil d’Etat qui en décidera en janvier – pour avoir fait la pub de ses réalisations concernant les transports dans les six mois précédant les élections régionales où il remettait en jeu son mandat, ce qui est interdit. Fichu article 52-1 du code électoral, qui impose à tous les élus et à leurs dircoms – j’ai connu cela – une réglementation pas toujours rationnelle, certes, très contraignante aussi, mais voilà, c’est la loi ! Et elle s’applique aussi, en principe, à Jean-Paul Huchon. Ben oui, voilà, la loi de la République, c’est ça le problème, elle est valable pour tout le monde !


10/03/2009

Europe : une affaire de professionnels

Les élections européennes font rage. Dans les partis, pas dans les médias ! L’Union européenne, qui a durablement installé la paix en Europe, déclenche régulièrement la guerre dans les états-majors partisans. Une guerre atroce, au corps-à-corps, à l’arme blanche ! Les têtes de listes choisies ici ou là - Peillon, Weber, Daul, de Sarnez, Désir, etc - montrent que cette élection prétendument "démocratique" est d’abord, tous partis confondus, une affaire de professionnels de la politique. A part le Modem (qui pousse des Kahn ou des Rochefort), la France sera représentée à Bruxelles par une catégorie de Français très particuliers, rarement en phase avec le peuple, qu’on appelle des politiciens. Un peu dommage, non ?

02/10/2008

Régionales : rendez-vous en 2016 !

Sarkozy a-t-il vraiment l’intention de réformer le "mille-feuilles", cet énorme mammouth territorial ingérable (départements et régions) perclus de conservatisme et de discrets privilèges ? Tenez, prenez les régionales de 2010. Chez moi, deux ans à l’avance, elles sont jouées ! La gauche ayant toutes les chances de conserver la majorité en région Bourgogne, on sait déjà qu'à droite, entre 2010 et 2016, l’Yonne sera représentée à Dijon par trois élus : un parlementaire UMP pour tirer la liste ; puis une femme pour respecter la parité ; puis un membre du "Nouveau centre" pour respecter les alliances à droite… et c’est tout, basta, on ferme, fin du coup ! Comment insuffler le moindre dynamisme, le moindre rajeunissement, la moindre innovation dans un système aussi verrouillé ?

08/03/2008

Journée de la femme

La "Journée de la femme" du 8 mars, ancienne fête soviétique généralisée à tout l'Est en 1946, avalisée par l'ONU en 1977 et importée en France au début des années 80 par une gauche encore soviétophile, avait un objectif parfaitement hypocrite : les camarades machos du Kremlin et leurs affidés (pas une femme au politburo en 70 ans !) se dédouanaient pour un an, ce jour-là, en offrant un bouquet de fleurs à leurs secrétaires ! Le monde a changé. Mais, tel le village d’Astérix, un bastion résiste encore : les conseils généraux français, ceux que l’on renouvelle justement demain, ce vivier où se régénère notre vie politique, comptent 10 % de femmes. Ce n’est pas une faute de frappe : 10 %. Quant aux listes municipales, elles sont emmenées, à 83 %, par des hommes ! Les bonnes vieilles célébrations post-léninistes à la gloire de "celles sans qui nous ne serions rien" me font doucement rigoler.

11/02/2008

Le pataquès neuilléen

Le pataquès neuilléen et la déconfiture du jeune Martinon montrent que le pouvoir, en République, c’est bien embêtant mais c’est comme ça, vient des électeurs. Le temps est révolu où le Roi offrait de bonnes places aux neveux du Cardinal. Cela dit, une question se pose, récurrente : comment se fait-il qu’un leader local, quand il quitte son mandat après un règne sans partage, n’arrive jamais à organiser sa succession ? Chez moi, en Bourgogne, chacun se rappelle le pataquès dijonnais quand Poujade est parti, le pataquès auxerrois quand Soisson a quitté sa mairie, etc, etc. J'y vois deux explications : d’abord, tout sortant se croit plus influent qu’il n’est en réalité ; ensuite, le choix de son poulain, souvent discutable, trahit souvent sa volonté inconsciente de montrer que lui-même était irremplaçable.

04/10/2007

Elections, le retour !

Pendant que les journalistes parisiens continuent de suivre Sarkozy à la trace, ils ne voient pas que l'actualité électorale, en France, est en pleine relance. Partout, les prochaines municipales (et les cantonales) se préparent dans l'effervescence. C'est en ce moment que se jouent, dans 36.000 communes, les futures têtes de listes, les duels, les trahisons, les ralliements, les ambitions, les ouvertures : si Dubois n'y va pas, j'y vais, mais pas avec Dupneu... mais si Durand fait une liste dissidente, Dugenou aura du mal... C'est dans ces innombrables tractations locales que la République s'ébroue, s'égaie, se vivifie. Et rajeunit, forcément. Ces jeux de pouvoir, à la base, concernent directement près de 2 millions de citoyens. Il n'y a que les journalistes pour ne pas le voir...