16/05/2009
Ce bon vieux Staline
Il a eu tout faux, le général Valentin Varennikov, qui vient de mourir. Quelle carrière ! Jugez plutôt : jeune, il a soutenu Staline (1953) et il a participé à toutes les opérations étrangères de Brejnev (1964-80) ; puis il a nettoyé l'Afghanistan (1985-89), il a animé le putsch contre Gorbatchev (1991), il a déploré la fin de l'URSS (1992), il a dénigré Eltsine et les "démocrates" (1993), il a pacifié la Tchétchénie (1999-2000), etc, etc. Et il n'a cessé, jusqu'à sa mort, de regretter le bon vieux temps du goulag et de la guerre froide. Il a eu droit, hier, à Moscou, à des obsèques nationales. Rompez.
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05/04/2009
La faute aux flics !
Il faudrait quand même que les médias maîtrisent leur discours, et cessent de virevolter d’un argument à l’autre en fonction d’images soudain contradictoires. Après avoir pesamment expliqué, pendant deux jours, qu’il y avait trop de forces de l’ordre dans Strasbourg, voici qu’à l’unisson, après les émeutes de samedi soir, les journalistes expliquent qu’il n’y en avait pas assez ! Et de suivre la pente de la facilité : passer en boucle des images de violences au lieu d’enquêter sérieusement sur les casseurs. Le résultat, c’est le monde à l’envers : on oublie ces types encagoulés qui veulent incendier des immeubles et tuer des flics, et on se retourne contre l’Etat : quels salauds, quels criminels, ces policiers et ces pompiers qui n’ont pas su endiguer les excès de tous ces pacifistes malheureusement débordés !
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26/03/2009
L'Europe en vain
Ce n’est pas la première fois que les bureaucrates de Bruxelles déraillent. Par inculture plus que par bêtise. Mais, par saint Vincent, qui pouvait imaginer que pour ces gens-là, qui ont fait des études poussées, le vin rosé n’était qu’un simple mélange de vin rouge et de vin blanc ? Sans doute pense-t-on, à Bruxelles, que le vin blanc se fait à partir du raisin blanc, et que le champagne est fait avec des grappes de raisin à bulles ! Après de telles aberrations technocratiques et mercantiles, allez expliquer en Provence, en Anjou, en Corse, en Toscane, en Navarre et dans tous les lieux de civilisation vineuse que l’Europe est notre avenir et qu’il faudra aller voter le 7 juin !
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11/03/2009
OTAN , suspends ton vol
Pardon, je l’ai déjà dit, mais il est vraiment agaçant de voir la majorité des responsables politiques français se déterminer sur le retour de la France dans le dispositif intégré de l’OTAN uniquement en fonction de leur appartenance politique ou de leur degré de détestation de Nicolas Sarkozy. Faut-il rappeler qu’en 1966, quand de Gaulle est sorti de l’OTAN, évidemment applaudi par les gaullistes, les socialistes étaient farouchement hostiles à cette preuve de "nationalisme déchaîné", et les centristes violemment opposés à cette faille dans la sacro-sainte "unité atlantique" ? Vouloir construire un pilier européen dans l’OTAN, est-ce diabolique ? La question, que personne ne pose, est plutôt : pour se défendre contre qui ?
18:54 | Tags : politique, europe, etats-unis | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
10/03/2009
Europe : une affaire de professionnels
Les élections européennes font rage. Dans les partis, pas dans les médias ! L’Union européenne, qui a durablement installé la paix en Europe, déclenche régulièrement la guerre dans les états-majors partisans. Une guerre atroce, au corps-à-corps, à l’arme blanche ! Les têtes de listes choisies ici ou là - Peillon, Weber, Daul, de Sarnez, Désir, etc - montrent que cette élection prétendument "démocratique" est d’abord, tous partis confondus, une affaire de professionnels de la politique. A part le Modem (qui pousse des Kahn ou des Rochefort), la France sera représentée à Bruxelles par une catégorie de Français très particuliers, rarement en phase avec le peuple, qu’on appelle des politiciens. Un peu dommage, non ?
18:30 | Tags : politique, europe, élections | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
18/10/2008
Un non anniversaire
Ce fut l’anniversaire le moins célébré de l’année. Dieu sait pourtant que les médias français adorent commémorer le 20ème, le 30ème, le 40ème anniversaire du moindre pet de lapin. Eh bien ! L’élection de Karol Wojtyla par le conclave, le 16 octobre 1978, n’a pas donné lieu à la moindre ligne dans les médias nationaux, excepté dans La Croix… et au Parlement européen, à Bruxelles, où les eurodéputés polonais ont initié une "journée papale". Pour rappeler, au passage, comme ça, que sans l’élection de ce pape il y a 30 ans, l’Europe serait peut-être toujours coupée en deux. Une broutille.
09:26 | Tags : pape, médias, europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
11/09/2008
Pauvres Ukrainiens !
Le sommet Europe-Ukraine, cette semaine, a démontré que le bon sens et la diplomatie étaient deux mondes bien distincts. Il a fallu "de longues et âpres négociations", rapportent les journalistes, pour faire figurer dans l’accord final une expression "arrachée comme une dent de sagesse" : non sans mal, donc, l’Ukraine est qualifiée, dans ce texte, de "pays européen". On croit rêver. Sarkozy, sur ce sujet, est irréprochable. Mais certains diplomates occidentaux considèrent, pour ne pas fâcher Moscou, ou pour ne pas gêner la Turquie, que l’Ukraine n’est pas vraiment un pays européen ! Kiev, Lviv et Odessa seraient-elles des villes moins européennes que les villes turques d'Erzurum, Diyarbakir ou Malatyia ?
09:10 | Tags : europe, ukraine, turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
08/09/2008
Les Russes ont gagné
Les frontières de l’immense Russie, depuis mille ans, sont celles que lui ont imposées ses voisins – par la force, par la ruse ou par la négociation. En validant le retrait des soldats russes du territoire géorgien "à l’exception de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud", Sarko et Barroso ont entériné la nouvelle carte du Caucase façon Poutine. Chacun va se réjouir, plus ou moins bruyamment, que la Russie n’envahisse pas toute la Géorgie - notamment tous les commentateurs qui hurlent bêtement au "retour de la guerre froide", et qui n’ont rien compris au film ! Que les futurs observateurs de l’Union européenne se voient interdire par le Kremlin les deux territoires contestés est significatif : les Russes sont décidément de remarquables joueurs d’échecs.
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24/07/2008
Hommage à Geremek
Emouvant hommage à Bronislaw Geremek, hier soir, à la Bibliothèque polonaise, sur l’île Saint-Louis. J’ai rappelé, comme journaliste, le rapport très spécial qui s’est tissé entre cet homme exceptionnel et les journalistes français qui, dès l’automne 1980, ont fait de lui leur principale source d’information sur les événements de Pologne. Mais lui, le stratège hors pair, nous avait inclus dans son dispositif : pour être informé, d’abord ; pour faire passer des messages hors de Pologne, ensuite. Cet échange indicible et constant fut un des éléments de la réussite de l’aventure de Solidarnosc. Qu’il se soit parfois mué en amitié est une autre histoire.
09:55 | Tags : Pologne, Geremek, Solidarnosc, Europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
18/07/2008
Il y a regrets et regrets
Les réactions unanimes après la disparition brutale de Bronislaw Geremek - comme ce matin à la Représentation de l'Union européenne à Paris - masquent, évidemment, quelques regrets indicibles. Je me rappelle ce voyage en Pologne de juin 1989 où le président Mitterrand a montré qu’il préférait parler au général Jaruzelski, ce grand "patriote", plutôt qu’au couple Walesa-Geremek, qui représentaient l'inconnu : en pleine bagarre politique cruciale, à Gdansk, dans un repas offert aux "dissidents", il avait placé Geremek à côté de Françoise Sagan ! Faut-il aussi rappeler qu'en 2003, les députés européens ne l’ont pas élu président, et que ce fut une belle occasion manquée : les élus de l’UMP et du PS, qui ont joyeusement pataugé dans leurs petites combinaisons politiciennes, en gardent-ils au moins un souvenir amer ?
20:05 | Tags : politique, Geremek, Pologne, Mitterrand, Europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
13/07/2008
Geremek est mort
Terrible nouvelle venue de Pologne : Bronislaw Geremek est mort tout à l’heure dans un accident de voiture. C’était un homme rare. Historien engagé, militant courageux, intellectuel brillantissime, il était de ceux qui ont sauvé, dans les années 1980, l’honneur de l’Europe de l’Est. Au même titre qu’un Soljenitsyne, un Sakharov, un Havel, un Walesa. C’était aussi un homme doux et tolérant, jamais arrogant, jamais négatif. Il incarnait l’espoir que certains mettent, malgré, tout, dans une humanité si prompte à la bassesse, à la lâcheté, à la violence. C’était un juste, au sens de la Bible. Un saint laïc.
C’était aussi, depuis presque trente ans, un ami fidèle, modeste, exigeant, attentif. Adieu Bronek. Les hommes comme toi ne devraient jamais mourir.
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09/07/2008
Le déshonneur ET la guerre
Sarko, ami de la Corse, connaissait pourtant ce vieux dicton de l’Ile de beauté : "Si tu sors ton flingue, tire, ou tu es mort !" Le président aurait dû écouter les vieux soviétologues. Face à un géant totalitaire, il ne faut pas être faible : la dictature repose sur un rapport de forces, et ne se maintient que parce qu’on en a peur. Les cocos chinois, en faisant les gros yeux, ont escamoté la question du boycott des JO, vite remplacée par celle de la cérémonie d’ouverture. Celle-ci aurait pu être symbolique, mais la désolante division des Européens l’a rendue inopérante, et fatale pour le petit chef provisoire de cette armée désunie : qu’il y aille ou non, au fond, n’avait plus d'importance. Dans ce contexte, autant ne pas y aller. Pour l’honneur. Rappelons-nous Churchill à propos de Munich, en 1938 : "Ils ont accepté le déshonneur pour éviter la guerre, ils auront le déshonneur ET la guerre".
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29/06/2008
Europe, Europe, Europe !
J’ai bien aimé entendre le politologue Olivier Duhamel s’énerver franchement, ce matin, sur Europe 1, dans l'émission Médiapolis, contre l’immense majorité des élus et des journalistes français qui se fichent complètement de l’Europe. Et qui n'avaient absolument pas prévu le "non" au référendum irlandais. Tiens, les journalistes, si on en parlait ? Et l’animateur Michel Field d’interviewer Jean Quatremer, correspondant permanent de Libération auprès de l'Union européenne, lui-même très sévère sur la tragique absence des médias français à Bruxelles. L’un des invités demande alors pourquoi on interviewe le gars de Libé et pas celui d’Europe 1. Et d’ailleurs, la station Europe 1 a-t-elle un correspondant à Bruxelles ? Avec un nom pareil, ce serait un comble ! Le silence interminable qui suivit la boutade fut très, très pénible…
22:40 | Tags : politique, Europe, médias | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
22/06/2008
On a failli parler d'Europe
Lu dans mon quotidien local, ce week-end, une interview de Pierre Pribetitch, député européen et élu dijonnais fort respectable, sur les conséquences du "non" irlandais. Enfin on va comprendre ce qui nous attend, nous autres, qui sommes autant Bourguignons qu’Européens, et comment on va tenter de conjurer cette crise dramatique. Pribetitch annonce : "Nous allons poursuivre la pédagogie et montrer quels sont les apports de l'Europe et en quoi elle appuie le développement des territoires." Bravo ! Enfin ! Alors, quelle pédagogie va-t-on poursuivre ? Quels sont-ils, ces apports ? Las ! L’interview passe très vite aux passionnantes bisbilles internes du PS, Pribetitch ayant signé un texte en faveur de Delanoë alors qu’il est adjoint de Rebsamen qui défend Royal, etc, etc, etc. Comme d'hab. Les Français sont incorrigibles.
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20/06/2008
Les raisons du "non" irlandais
Le sondage "Eurobaromètre" révélé ce matin par le Irish Times confirme, en pire, mon blog d’hier. D’abord, 40 % des votants irlandais avouent qu’ils n’ont rien compris à ce qu’on leur demandait. 40 % ! Toutes nos félicitations aux hommes politiques, aux journalistes et aux communicants ! Ensuite, si les électeurs irlandais ont voté "non", c’est parce qu’ils avaient trois craintes majeures : que leurs impôts augmentent (84 %), que le pays perde sa neutralité (83 %), et, tenez-vous bien, qu’on les force à légaliser l’avortement, le mariage gay et l’euthanasie (59 %). Voilà l’image que l’Europe donne d’elle-même aujourd’hui : hausses fiscales, manque de fiablité militaire et mariage homosexuel ! Et voilà pourquoi nous serons incapables de faire front uni, demain, face à l’hégémonie des Américains, des Chinois et des Indiens !
08:45 | Tags : politique, Irlande, Europe, démocratie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
18/06/2008
La démocratie, façon Ubu
Les Irlandais ont donc choisi, clairement, par 53 % des voix (soit 862 000 voix contre 752 000), de faire revenir tous les Européens au traité de Nice. Le seul hic, c’est que la proportion d’électeurs irlandais sachant ce qu’est le traité de Nice doit évoluer entre 0,001 et 0,002 %. Est-ce bien là ce qu’on appelle la démocratie ? La place et l'influence de l’Europe dans le monde peuvent-il dépendre d’un vote aussi débile ? "La stupidité n'a pas le droit de gouverner le monde", disait Renan. On peut être un vrai démocrate – c’est mon cas, je le jure – et se demander, par exemple, en voyant des dizaines de milliers de crétins hurler dans un stade de foot, par quel miracle ces gens-là deviendraient intelligents en entrant dans un bureau de vote. Est-ce bien démocratique de leur demander de juger, en conscience, un texte juridique de 300 pages rigoureusement illisibles ? Franchement ?
21:50 | Tags : politique, Europe, Irlande, démocratie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
15/06/2008
Barnier l'Européen
Entendu Michel Barnier, ce dimanche soir, sur Europe 1. Précis, véhément, passionné, efficace. Si tous les hommes politiques européens parlaient de l’Europe comme lui, l’Irlande aurait voté oui. Je retiens : que le "non" irlandais n’est qu’un "incident" et qu’il faut aller de l’avant ; que Sarko aurait présidé l’Europe, de toute façon, avant l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne ; que si les Européens ne s’unissent pas, ils n’auront bientôt plus voix au chapitre sur leurs propres affaires énergétiques, alimentaires ou autres. Mais surtout : que les hommes politiques français ne font pas leur travail d’explication sur les sujets européens ; que les Français se croient toujours "à côté" de l’Europe alors qu’ils sont "dedans". Il a raison, Barnier : pour être dedans, on est dedans !
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13/06/2008
Panade irlandaise
L’Irlande a voté non. C’est une vraie catastrophe. Mais la France est mal placée pour s’en offusquer : ils n’ont pas à la ramener, tous ceux qui, en 2005, avaient approuvé la surenchère de Philippe de Villiers, la démagogie de Marie-George Buffet, le populisme de Jean-Marie Le Pen et les petits calculs irresponsables de Laurent Fabius ! Pas plus que les milliers d’experts en communication et les centaines de cabinets de relations publiques qui, depuis des décennies, avec l’argent de mes impôts, ont été payés des millions d’euros pour vendre savamment aux opinions publiques une image positive de l’Union européenne : un texte incompréhensible, des mesures inextricables, un enjeu impalpable, bravo ! Quel talent !
Ho ! Les communicants ! I want my money back !
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24/03/2008
Boycotter les JO de Pékin ?
Faut-il boycotter les JO de Pékin ? Non. Faut-il laisser tomber le Tibet ? Non. Retenons les leçons du désolant cafouillage auquel avait donné lieu le vrai-faux boycott des JO de Moscou en 1980, six mois après l’invasion de l’Afghanistan par l’Armée Rouge (lire le récit complet de cette triste affaire dans Le Bunker, JC Lattès, 1994). Il n'est pas question de sacrifier le Tibet à la Realpolitik, ce serait indigne. Pas question non plus de se défausser sur les sportifs, ce serait une lâcheté. A la répression du Tibet par le PC chinois, la réponse "appropriée", comme disent les diplomates, c’est la menace collective d’un boycott de la cérémonie d’ouverture – humiliation terrible – par l’ensemble des officiels de l’Union européenne. La question est de savoir si ceux-ci auront, au moins, la sagesse d’adopter une position commune...
10:50 | Tags : JO, boycott, politique, Europe, Pékin, Tibet | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
20/02/2008
Europe : une gravissime absence
L’affaire du Kosovo est dangereuse. Elle montre à quel point les détracteurs de l’Europe font preuve d’un aveuglement irresponsable, voire criminel. En effet, si l’Union européenne avait collectivement accepté (ou refusé) l’indépendance du Kosovo, l’affaire aurait été pliée : l’ONU n’aurait pu que ratifier la décision européenne, et chacun se serait rallié à l'ONU avec plus ou moins d’enthousiasme. Au lieu de cela, l’auto-proclamation de l’indépendance du Kosovo donne des idées à tous les sécessionnistes transylvains, tibétains, palestiniens, basques, tchétchènes, abkhazes, etc, qui rêvent de profiter, à leur tour, de l’absence d’une autorité supérieure incontestable, seule capable de contenir à la fois l’arrogance des Etats et l’exaspération des minorités. Gravissime, l'absence de l'Europe !
16:45 | Tags : politique, Europe, Kosovo, nationalisme, ONU | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |