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29/11/2006

Roule, pataquès !

Scoop bidon, collusion déplorable, fausse exclusivité, manips d’un autre temps. A droite, la campagne présidentielle commence par un joli pataquès ! Je résume. Un porte-flingue de Sarko et quelques directeurs de journaux de province, venus masqués, passent un deal foireux destiné à faire gagner des voix au premier, et des sous aux seconds. Objet : une interview clandestine de Sarkozy, avec embargo jusqu’à la sortie des rotatives. Une indiscrétion fait rater le coup tordu. Hurlement chez quelques confrères frustrés de ne pas être dans la combine. Hold up informatique réussi par un quotidien parisien (Libé). Hurlements chez les conjurés. Les agences balancent le copié-collé en expliquant qu’elles ont "réussi à se procurer le texte". Tant pis, celui-ci est imprimé ! Roulez, roulez, rotatives !
Ah ! J’oubliais le scoop si précieux, objet de ce peu reluisant micmac : Sarkozy sera candidat aux présidentielles. Si.

13/11/2006

Les gladiateurs modernes

Intéressante interview de Mgr di Falco par Henri Tincq, dans Le Monde de lundi, sur la télévision triomphante qui, plus que jamais, brutalise les individus et fait commerce, sans vergogne, de leur intimité.
Il a raison, l’évêque de Gap : dans les nouveaux "jeux du cirque" qu’incarnent les médias, les "gladiateurs" modernes sont tous ces gens qui viennent en plateau se faire laminer, insulter, déshabiller, broyer, humilier, ridiculiser : de Koh Lanta à la quotidienne de Jean-Luc Delarue, des invités de Stéphane Bern aux victimes du jeu d’Arthur, des Z’Amours aux candidats de la Nouvelle Star, ces esclaves qui s'ignorent jouent leur dignité et leur intimité dans l’espoir de gagner notoriété et argent. A la fois voyeur et exhibitionniste, impudique et cruel, le peuple rassemblé devant l’écran exige, le pouce vers le bas, du sang et des larmes.
On n’a pas progressé depuis Néron.

10/11/2006

Hans Küng sur Europe 1

Bravo à Jean-Pierre Elkabbach pour avoir invité à son micro le théologien suisse Hans Küng. C’est moins sexy que Brice Hortefeux, Dominique Voynet ou Jean-Paul Huchon, chacun le comprend ! Mais ce que raconte cet ancien ami et rival de Joseph Ratzinger, lequel l’a longuement reçu à Castel Gandolfo l’an dernier, nous change un peu de la bouillie électorale française. Voilà quarante ans que ces deux anciens collègues de l'université de Tübingen traitent de façon contradictoire, voire conflictuelle, les grands sujets de notre époque - l'Eglise, la paix, la liberté, le dialogue interreligieux - et leurs échanges sont particulièrement stimulants.
Mais pourquoi faut-il que l’ami Jean-Pierre, souvent excessif, toujours manichéen, qualifie Hans Küng de "plus grand théologien vivant", et Benoît XVI de "pape d’extrême-droite" ?

06/11/2006

Politique spectacle

Le débat présidentiel, dans les médias, frise la saturation. C’est le moment où les directeurs de chaînes passent leurs journées en réunion sur le thème : faut-il mettre plus de reportages ? Plus de téléspectateurs tirés au sort ? De sondages ? De dérision ? De people ? De lumière ?
Les Français ont été gavés, ces dernières semaines, des discours répétitifs de Fabius, Bayrou, Voynet, Lang et autres Bachelot. Tout-à-l'heure, sur Canal +, Laurence Ferrari aurait bien aimé recevoir Sarko et Sego, ou, à défaut, Juppé et Jospin, ou Bové et Besancenot. Elle s’est contentée de Christine Boutin et Pierre Moscovici – révérence gardée pour ces deux personnages – et encore, parce que l’un et l’autre sont en promo pour leurs livres !
Boutin-Moscovici : quel passionnant programme familial pour un beau dimanche d’automne !

05/11/2006

Le Pen, le retour

A la une du Point et de VSD, Le Pen fait à nouveau le bonheur malsain des éditorialistes, électrisés par la possibilité qu’il se retrouve, comme en 2002, au second tour des présidentielles. Il faudrait qu’ils lisent la grande enquête de l’IFOP sur l'électorat du FN, dont Le Monde rend compte ce week-end, et qui correspond assez bien à l’enquête minutieuse que j’ai faite dans ma commune de l'Yonne sur les trois raisons majeures qui poussent les petites gens à voter Le Pen :
1. Cela ne peut plus durer.
2. Il faut faire quelque chose.
3. Enfin, vous ne voyez pas, tout ça, à la télé ?

Tous les intellos, socialos, gauchos et autres cocos qui hurlent au fascisme, à l’antisémitisme, au racisme ou à l’homophobie n’ont rien compris à leur époque.

03/11/2006

Guillon, le pape et les barbus

Entendu Stéphane Guillon, l’ancien complice de Stéphane Bern, en promo sur Canal +. Triple promo, en vérité : pour son spectacle au Palais des Glaces, pour sa participation à la nouvelle émission d’Ardisson sur Canal +, et pour son livre publié par… Canal + Editions. Ce n’est plus un humoriste, ce gars-là, c’est un paquet cadeau !
Guillon pratique l’humour ravageur, massacreur, écrabouilleur. Et sans tabou. Enfin presque. Il a une réserve intéressante à propos de la religion. Lui, dans son one-man-show, c’est simple, il ne se moque pas des "barbus" (sic). En revanche, il tape à foison sur Benoît XVI. Pourquoi cette discrimination ? Parce que "quand on insulte Benoît XVI, le lendemain, le théâtre est toujours debout".
Pas fou, le provocateur.

02/11/2006

Le punching-ball de Canal +

Vu, tout-à-l’heure, la matinale de Canal + , animée par un gars qui s’appelle Toussaint. En ce 2 novembre, je croyais que c’était une émission d’actualité ! J’ai vite déchanté en entendant l’animateur demander à son invité, le sénateur Karoutchi, si Sarkozy allait s’excuser pour avoir traité de "racailles" les jeunes délinquants des banlieues. Ledit Toussaint devrait actualiser ses fiches. Il saurait que depuis ce lointain épisode, Fabius les a traités de "salopards" et Rebsamen de "barbares".
Pas une séquence, pas une chronique, pas un sujet, sur Canal +, où l’on ne tape sur Nicolas Sarkozy. C’est le concept fédérateur, la cible commune, le bouc émissaire facile qui remplace le vieux punching-ball Le Pen sur lequel chacun venait se faire les poings depuis vingt ans.
Si Sarko n’existait pas, il n’y aurait pas de matinale sur Canal +.

28/10/2006

Que les Bastilles tombent !

"Il faut que les Bastilles tombent !" Dans la bouche de Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, cet appel à la subversion est surréaliste. Et son idée de télédiffuser en direct le Conseil des ministres n’a rien à envier, en matière de populisme, à l’instauration de "jurys populaires" concurrents du suffrage universel ! Pourquoi ne pas réunir le gouvernement chaque semaine sur le plateau de Bern ou de Ruquier et diffuser en direct les délibérations de nos ministres sur la fusion GDF-Suez, la stratégie à adopter face à l’immigration clandestine, ou la meilleure riposte à l’essai nucléaire nord-coréen ? Les citoyens pourraient influer sur le débat à coup de SMS !
Le concours de démagogie est ouvert. Moi, je propose : de remplacer les sénateurs par des jeunes de banlieue ; de faire accompagner Chirac en Chine par des chômeurs en fin de droits ; et de faire voter les candidats de la Star Ac sur le maintien de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU. Qui dit mieux ?

27/10/2006

Les origines de la Toussaint

Hallucinant article, dans l’Yonne Républicaine de mercredi, sur "Les origines de la Toussaint". Trois pleines colonnes sur la "très lointaine fête de Samain", le nouvel an celtique, où avait lieu "le meurtre rituel du roi", où l’on "ouvrait les tombes pour communiquer avec les morts", eux-mêmes symbolisés dans les pays anglo-saxons "par la fameuse citrouille d’Hallowenn", etc, etc. Quatre lignes, dans ce fatras de fadaises ésotérico-infantiles, signalent que "pour l’église catholique, la Toussaint n’est pas autre chose que la fête de tous les saints" ! Ah bon ?
Il a totalement échappé au rédacteur que cette fête chrétienne des "saints martyrs", fondée au Vè siècle et fixée au 1er novembre il y a plus de mille ans, est célébrée aujourd’hui par un bon milliard de catholiques. Dont quelques-uns, mais oui, sont abonnés à l’Yonne Républicaine…

26/10/2006

Bercoff au piquet !

Intéressante prestation de Giscard chez Mireille Dumas, hier, à l’occasion de la sortie du tome III de ses Mémoires. Dommage qu’en introduction, le journaliste André Bercoff ait expliqué, péremptoire, que VGE s’était coupé du peuple en 1981, la preuve : dans les grands dîners, il ne supportait pas d’avoir de vis-à-vis, vous vous rendez compte !
D’abord, Bercoff se trompe : la rumeur portait, à l’époque, sur le fait que Giscard exigeait d’être servi le premier. Ensuite, si l’ancien patron de France Soir avait simplement vérifié son information en téléphonant à l’intendant de l’Elysée, M Hennequin, qu’on joint au 01.42.92.81.00, il se serait épargné la réponse assassine de Giscard : "C’est débile !"
Au piquet, Bercoff ! VGE a commis suffisamment de vraies erreurs, sur ce plan, pour être exonéré des ragots les plus éculés !

25/10/2006

Le 3615 Démago

Il faut arrêter d'expliquer que les Français "en ont ras-le-bol des discours politiques parce qu’ils ont entendu trop de promesses non tenues, etc". C'est en vertu de ce principe qu'on coupe la parole, à la télé ou à la radio, à tout homme politique qui tente de développer une idée : "Monsieur le ministre, arrêtez la langue de bois !" Trop facile. Comme si les questions politiques et économiques étaient solubles dans la pensée SMS ! Pour boucher le trou de la Sécu, composez le 3615 Démago !
En réalité, les Français sont tellement habitués au zapping intellectuel, aux images sans contenu, aux spots débiles, aux pubs pour crétins, aux concours d'inculture et aux jeux pour analphabètes, qu’ils ne retiennent plus que les questions où l’on répond par "oui" ou par "non". Et encore.
Pour éliminer Ségo, tapez 1. Pour éliminer Sarko, tapez 2. Fastoche !

22/10/2006

Il était une fois le portable

Faudra-t-il interdire les téléphones portables dans les salles de concert ? Samedi, le festival "Musique et Cinéma" d’Auxerre avait invité Ennio Morricone à diriger l’orchestre Roma Sinfonietta et une centaine de choristes locaux pour un concert unique devant 3.600 spectateurs privilégiés. Un moment rare. Sauf que le présentateur a oublié de demander au public de bien vouloir "éteindre les téléphones portables". Résultat, des mains se sont levées toute la soirée pour filmer ou photographier subrepticement le maestro et ses musiciens. Silhouettes furtives, taches lumineuses et flashes importuns ont émaillé tout le concert !
Le pompon, c’est quand j'ai entendu ma voisine clamer soudain à mon oreille : "Tu entends bien ? C’est beau, hein ?" Elle retransmettait tranquillement le spectacle en direct à une copine restée à la maison.

20/10/2006

On salit Sartre et Beauvoir !

Dans Le Monde des Livres de ce matin, la très gauchiste Josyane Savigneau explique sur trois grandes colonnes pourquoi il ne faut pas lire l’ouvrage que la Britannique Hazel Rowley vient de publier sur les rapports entre Sartre et Beauvoir (Tête-à-tête, chez Grasset).
Ce n’est pas un article, c’est un massacre. La désopilante Josyane est outrée. Cet "ennuyeux pavé", écrit-elle, n’est que de la "guimauve sentimentale" composant un "brouet indigeste" de "pseudo-révélations" et de "clichés" qui frise la "vulgarité" et touche au "ridicule" ! Que l’auteur ait eu accès aux lettres inédites de Sartre à Lena Zonina, son "accompagnatrice" soviétique du KGB, aucun intérêt ! C’est un livre nul, fastidieux, malveillant et réactionnaire !
Hmmm...! Cela donne envie, non ?

14/10/2006

Bedos entre Giscard et Poutine

Beau rappel des principes déontologiques, ce matin, chez Dominique Souchier, à propos de l’horrible assassinat de notre consœur moscovite Anna Politkovskaïa. Pour Hervé Chabalier, de l'agence CAPA, le journalisme est "d’abord un métier d’engagement qui implique une prise de risque face au pouvoir, la gravité du risque dépendant de la nature du pouvoir". En Russie, ce risque est maximum. Anna, comme d’autres avant elle, l’a payé de sa vie.
Tiens, justement : à propos d’Anna Politkovskaïa, jeudi soir, sur Canal+, l’ineffable Guy Bedos a pulvérisé les limites de l’indécence en disant, sans rire : "C’est comme moi, sous Giscard, je croisais des journalistes de la télé qui ne m’invitaient pas sur leurs plateaux et qui me disaient en baissant la tête : Tu comprends, j’ai une femme et des enfants !"
Bedos devrait aller faire sa Revue de presse à Moscou. Pour voir.

06/10/2006

Lu dans "Le Monde"

Avez-vous lu Le Monde d’hier ? En Une : le dossier EADS-Airbus, l’interdiction de fumer dans les lieux publics, un dessin de Plantu sur l’affaire Redeker. A l’intérieur : l’essai nucléaire coréen, le Liban, la Géorgie, le Nobel de physique, le service civil obligatoire, un portrait de David Cameron, le procès Seznec, le défilé Gaultier…
Incroyable ! Pas d’interview de Jack Lang, aucun papier sur Ségolène, rien sur le dernier voyage de Sarkozy, nulle protestation de Bayrou, aucun portrait de Besancenot ! Si l’on excepte, dans un petit coin, quelques lignes sur un institut qui entend chiffrer les programmes des futurs candidats, rien, pas une ligne, pas un mot sur la campagne présidentielle !
Bon sang, ça repose.

05/10/2006

Le théorème de Mazarine

Une révélation par jour, et pas des moindres ! Dans Le Point, je lis sous la plume de Giscard qu’en 1981, Chirac s’était secrètement entendu avec Mitterrand pour empêcher sa réélection ! Chez Fogiel, mardi, j’entends Jean Montaldo – pas sympathique mais bien informé – nous expliquer que le règne de Jacques Chirac a été une suite de malversations illégales, voire mafieuses ! Dans Le Monde, je découvre que Roland Dumas, quand il était ministre des Affaires étrangères, avait pour maîtresse la fille du ministre syrien de la Défense, veuve d’un des plus grands marchands d’armes de la planète !
Une question naïve : pourquoi si tard ? Ils ne savaient donc rien, les journalistes qui couvraient la campagne de 1981, les accrédités à l’Elysée, les spécialistes du monde arabe ?
C’est le théorème de Mazarine : tout cela ne regarde pas le grand public. Et on s’étonne que la presse soit en crise ?

01/10/2006

Respect, Monsieur Ruquier

Les soirées du PAF sont maintenant installées. Face à Stéphane Bern qui pédale dans le pugilat artificiel et à Marc-Olivier Fogiel qui s’enlise dans le cynique convenu, le grand vainqueur du mercato télévisuel de l'été 2006 est, sans aucun doute, Laurent Ruquier.
D’abord, il est aussi gentil et détendu que ses deux rivaux sont hargneux et stressés. Ensuite, il s’est choisi des complices très drôles (Florence Foresti et Jean-Luc Lemoine). Enfin, il laisse parler ses invités plus de quinze secondes sans les interrompre comme un malotrus ! Le plateau de On est pas couché est aussi conflictuel que les autres (y compris, comme hier, sur l’islam et le terrorisme) et on s’y insulte aussi parfois, mais Ruquier sourit, s’excuse, relance, met à l’aise, plaisante, dédramatise, calme le jeu. Ce garçon réussit à imposer un drôle de truc qui date de la télé en noir et blanc : le respect de l’autre. Cela fait un bien fou.

30/09/2006

Guy Carlier et les ploucs

Dur retour sur terre pour Guy Carlier, qui s’était habitué aux paillettes, aux caméras et à l’argent facile. N’ayant pas suivi son complice Marco sur M6, il a retrouvé sur France Inter un studio sinistre, un vieux micro déglingué et ce silence oppressant qui règne, à l’aube, dans les couloirs poisseux de la Maison de la Radio. medium_guycarlierportrait.jpg
Alors il se venge. A deux reprises, cette semaine, il s’en est pris à l’Est Républicain, qui a publié la fameuse note de la DGSE sur la mort de Ben Laden. Ah ! Ah ! Un scoop dans la presse régionale ? Allons, qui peut le croire ? Pour lui, un journal de province est fait par des ploucs et pour des ploucs ! Carlier, qui voue un vrai culte au Libé de sa jeunesse, affiche un mépris abyssal pour les vrais gens qui lisent les vrais journaux.
Carlier est payé pour être méchant et drôle. On devrait lui retirer la moitié de son salaire.

28/09/2006

Le top de la vulgarité

Le summum de la violence et de la vulgarité, à la télévision française, c’est un jeu appelé A prendre ou à laisser, présenté chaque jour sur TF1 par Arthur. L’ex "animateur le plus con du PAF" (c’était naguère son slogan) y fait miroiter à de jeunes femmes fascinées des fortunes gigantesques qu’elles perdent parfois à la dernière minute dans un concert de larmes, de crise de nerfs et d’applaudissements. Toujours jolies, les candidates : Arthur ne se prive pas de les serrer et de les tripoter en minaudant – au point qu’on n’a aucune illusion sur les critères de son casting. Il est comme ça, Arthur : l’argent, les femmes, faut qu’il touche !
Le richissime animateur-producteur essuyant les larmes de la malheureuse Josette, qui gagne 540 euros par mois comme caissière à l’Intermarché de Vesoul, et qui vient de rater d’un cheveu la somme de 500.000 euros : c’est vraiment, vraiment odieux.

27/09/2006

Bienvenue aux Bulgares et aux Roumains !

J’ai honte. L’entrée des Bulgares et des Roumains dans l’Union européenne aurait dû être saluée par les hommes politiques et les médias français avec des cris de joie et des salves d’applaudissements, et non par des réserves corporatistes, des contorsions minables et des précautions hypocrites : "Est-ce bien raisonnable ?" "Ces gens-là sont-ils fiables ?" "Avions-nous bien été prévenus ?"
D’abord, si la population a l’impression de tomber de l’armoire, c’est précisément la faute de tous ces parlementaires et éditorialistes qui se sont gardé d’aborder le sujet depuis la signature par la France, en avril 2005, du traité qui prévoit l’entrée de ces deux pays le 1er janvier 2007.
Ensuite, quand on se rappelle que ces Européens-là ont subi pendant plusieurs décennies la double dictature de Todor Jivkov (en Bulgarie) et Nicolae Ceausescu (en Roumanie), la moindre des choses est de leur tendre la main au lieu de les traiter comme des lépreux !