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27/01/2007

Mort d'un journaliste

Un journaliste nous a quittés. Un vrai. Un modèle. Un qui savait écrire, qui savait regarder, qui savait écouter. Un qui allait voir sur place, qui prenait son temps, qui osait dire qu’il ne savait pas…
Il s’appelait Ryszard Kapuscinski. Il était polonais. Je l’ai connu après son Imperium, un livre-reportage sur l’URSS. Mi-Custine, mi-Albert Londres, il préparait tous ses reportages avec minutie - tant il est vrai que le talent d’un journaliste, c’est d’abord le travail qu’il fournit en amont, sa connaissance personnelle du sujet, sa culture générale.
Aujourd’hui, nos patrons de presse virent systématiquement les journalistes de plus de cinquante ans : à quoi bon l’expérience, la culture, le caractère ? Mais nos patrons de presse ont-ils même entendu parler de Ryszard Kapuscinski ?

25/01/2007

Tu es Pierre...

L'abbé Pierre est mort. La presse unanime l'a déja canonisé. Les médias, nouvelle "vox populi" de nos sociétés modernes, ont fait de cet homme de foi un modèle pour les générations à venir. Et tant pis pour la laicité.
Au Vatican, silence radio, ou presque. Dans le confort de leurs dicastères, les monsignori font la fine bouche. Cet abbé-là, à la réflexion, était-il si convenable, avec ses déclarations politiquement incorrectes et ses tardifs aveux sur ses écarts de jeunesse ?
Comme si sainteté était synonyme de perfection ! A-t-on oublié, à Rome, que le premier grand saint de l'histoire, peut-etre le plus illustre, saint Paul, avait commencé sa carriere comme persécuteur de chrétiens ?

19/01/2007

Hollande n'a pas de pot

medium_Couple_Royal.jpgHola, Hollande ! Apparemment, le premier secrétaire du PS n’est pas un familier d’internet, sinon il n’aurait pas attaqué le député Godfrain : il saurait que l’affaire de la SCI "La Sapinière" tournait depuis des mois sur le net. Imaginer un machiavélique complot ourdi par l’UMP, c’est de la parano type IVè République ! Moi-même qui vous parle, comme tout le monde, j’avais vu passer l’info dès le mois de décembre. Mais je n’en avais pas fait état sur mon blog, car je suis de la vieille école qui se méfie de ce qui circule sur le net, et qui considère qu’une info doit être vérifiée et recoupée, etc.
Si Hollande doit attaquer quelqu’un, c’est plutôt le patron de la Dépêche du Midi qui, le premier, a publié l’info. Aïe ! Hollande n’a vraiment pas de pot, en ce moment : il s’agit de Jean-Michel Baylet, patron du MRG, un de ses plus proches alliés !

13/01/2007

Joseph qui ?

Il y a quatre personnalités politiques de premier plan, aujourd’hui, en France : Jacques Chirac, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et Joseph Daul. Qui ça ? Daul ? Jamais vu dans les médias français ! Absent chez Ruquier, triquard chez Ardisson, inconnu chez Fogiel !
medium_JD.JPG Joseph Daul, 59 ans, agriculteur et alsacien, avait été une des têtes de listes UMP aux dernières européennes. Il vient d’être élu président du PPE, le plus important groupe politique du Parlement européen (264 députés, 10 premiers ministres en exercice). Il n’y a pas un seul grand sujet, un vrai, un de ceux qui influent réellement sur la vie de nos concitoyens, qui ne passe pas désormais par ses mains...
On comprend TF1, France 2 et les autres : Besancenot est tellement plus mignon, Autain tellement plus jolie, Steevy tellement plus drôle, Taubira tellement plus exotique, Joe Starr tellement plus sulfureux, etc, etc…

11/01/2007

Qu'est-ce que la droite ?

L'émission de Stéphane Bern sur la droite, hier soir, fut un grand moment de cacophonie et de confusion. Pourtant, les choses sont simples. Qu’est-ce que la droite ? C’est d’abord ce qui n’est pas la gauche. Inventé en 1789, le mot a désigné, jusqu'à la monarchie de Juillet, les ennemis de la Révolution; puis, jusqu’à la fin du XIXè siècle, les citoyens hostiles à la République; puis, des années 1920 à nos jours, les adversaires du socialisme. Voilà.
L’Europe, la cohabitation, la chute du Mur de Berlin et la mondialisation ont réduit le clivage gauche-droite à peu de choses. Qu'en reste-t-il, d'ailleurs, quand la représentante de la gauche prône l’ordre juste, l’autorité de l’armée et le respect de la famille ? Quasiment rien. Sauf dans deux occasions : au second tour des élections, et dans les débats à la télévision.

10/01/2007

Sego, Sarko ou Schizo ?

A force de ne voir le monde et les hommes qu’à travers des écrans de télé ou d''ordinateurs, on finit par perdre le contact avec la réalité. Cela s’appelle la schizophrénie.
Prenez François Bayrou : sans cesse interviewé par les journaux, faisant régulièrement la une des magazines, suivi dans tous ses déplacements par des journalistes, que dit-il à longueur d’émissions de radio et sur les plateaux de toutes les télés de France et de Navarre ? Que les médias l’ignorent scandaleusement !
medium_loan.2.JPGPrenez Marc-Olivier Fogiel : hier soir, il a invité un responsable du magazine Voici à venir se faire étriller dans son émission… dont le sommaire, en réalité, ressemble trait pour trait à celui de Voici : actualités des peoples, incursions dans la vie privée, sujets sexe, sujets psy et sujets trash. Qui était son invitée vedette, hier ? Loana !

31/12/2006

A la Croix de bois

Les Petits chanteurs à la Croix de bois ont fêté leur centenaire, samedi, sur France 2. Dommage qu’au lieu de chanter en chœur et en aube des oeuvres de Mozart, Rameau ou Duruflé, ce qu’ils font magnifiquement bien, ils aient accompagné pauvrement, et en jeans, des tubes sans intérêt de vedettes en promo comme Nolwen, Lara Fabian, Nâdiya, Faudel ou Noah. Symbole de cette pauvreté : sur la Une, au même moment, le même Noah assurait la même promo en chantant le même tube avec… les Petits chanteurs d’Asnières !
Dommage aussi que personne, laïcité oblige, n’ait expliqué de quelles "croix de bois" se réclament ces enfants. Pour info, s’ils fêtent leurs cent ans, c’est qu’il a bien fallu, en 1906, réagir à la Loi de séparation de 1905 qui avait anéanti la richesse chorale française en ôtant aux curés les moyens de payer leurs chefs de chœurs !

27/12/2006

Une éthique en toc

Il faut du courage pour s’opposer à une personnalité aussi reconnue que Didier Sicard, président du Comité national d’éthique, sur un sujet aussi médiatique et consensuel que le Téléthon. A propos de la polémique sur le financement public des recherches utilisant des embryons humains, Paul Thibaud s’étonne, dans La Croix de ce matin, que M. Sicard, protégé par le formidable bouclier que constitue la télévision, puisse impunément accuser l’Eglise catholique d’ "imposer sa conception du sacré dans l’espace public". D'abord, "imposer" est franchement excessif, comme on l'a vu, mais bon. Plus grave : l’Eglise serait libre de penser ce qu’elle veut mais pas de l’exprimer publiquement ? Le discours scientiste, pour lequel seule la recherche scientifique est "sacrée" , selon Didier Sicard, ne supporterait donc aucune contestation, aucune critique ? Et c’est à ce Ceausescu-là qu’on a confié les rênes du Comité national d’éthique ?

26/12/2006

Joyeux Noël, nom de Dieu !

Il a diablement raison, Pierre-Jules Gaye, ce matin, dans son édito de l’Yonne Républicaine sur les préventions et scrupules imbéciles de ceux qui souhaitent remplacer l’évocation de "Noël" par "Fêtes de fin d’année" ou "Fête de l’Hiver" pour ne pas choquer les non chrétiens de nos sociétés sans âme. Tous ceux-là devraient aller au cinéma voir Joyeux Noël, ce film qui raconte un superbe épisode de la guerre 1914, lorsque les malheureux soldats allemands, français, écossais et anglais, à la faveur de la nuit étoilée de Noël, ont posé momentanément leurs armes pour marcher les uns vers les autres, de tranchée à tranchée, et partager le peu qu'ils possédaient en chantant Stille Nacht et autres cantiques communs.
Qui peut imaginer une seconde qu’ils auraient eu ce geste incroyablement courageux pour célébrer la Fête de l’Hiver, le Jour des MP3 ou la Nuit de la Dinde ?

20/12/2006

Couple ou pas couple ?

L’affaire des propositions fiscales de François Hollande va précipiter une interrogation que personne, au sein des rédactions parisiennes, n’ose encore exprimer à haute voix : quelles sont les véritables relations entre François Hollande et Ségolène Royal ? Complot d’anciens énarques ? Ticket présidentiel ? Bill et Hillary à la française ? Bonnie and Clyde de la politique ? Duo machiavélique ? Famille unie ou entente forcée ? Vrai couple ? Faux couple ?
Il ne s’agit pas d’ "affaires privées", contrairement à ce que prétendent les bonnes âmes journalistiques, décidément peu curieuses. La candidate du PS et le premier secrétaire du PS ne pourront pas éternellement préserver l’opacité qu’ils entretiennent savamment autour de leurs véritables rapports et de leurs ambitions respectives…

La télé à la dérive

A l'approche des fêtes de fin d'année, la télévision connaît deux dérives insupportables :
- La ronde infernale des artistes en promotion. Ces jours-ci, qui n’a pas vu dix fois Emmanuelle Béart, Luc Besson, Gérard Lanvin et Dany Boon répéter cent fois les mêmes banalités ? Qui n’a pas vu Daniel Auteuil s’ennuyer ferme face aux questions de Claire Chazal, au JT de TF1 ? Qui n’a pas vu Muriel Robin quitter le studio de Ruquier pour une remarque qui ne concernait pas son DVD ?
- L’autocélébration effrénée des animateurs télé, qui ne connaissent plus qu’eux-mêmes et se recroquevillent sur leur toute petite corporation. Rien qu’hier, Sophie Davant recevait dans son émission Michel Drucker, tandis que Michel Denisot assurait la promo de Cauet, et que Fogiel, le soir, avait Arthur pour invité vedette !
Si cela continue, la ménagère de plus de 50 ans va se remettre à lire des livres...

16/12/2006

Bien entendu, c'est off...

Bien entendu, c’est off… L’ami Daniel Carton avait dénoncé avec brio, l'an dernier, la collusion quasi incestueuse entre les médias et les politiques. En bref : les lecteurs, auditeurs et citoyens lambda ne sont pas assez intelligents pour qu’on leur serve l’info au premier degré – comme le récent déjeuner de l’équipe d’I-Télé avec Sarkozy, place Beauvau, dont on trouve le compte-rendu sur le net, fait par le journaliste Laurent Bazin… mais censuré par la direction d’I-Télé !
Pourtant, lors de cette rencontre, Sarko a dit des choses intéressantes, genre : "C’est sociologique, chez vous, les journalistes : vous êtes 2/3 de gauche, 1/3 de droite !" Est-ce cette bouleversifiante révélation qui valait d’être interdite de diffusion ? Au risque d’accentuer la méfiance des susdits lecteurs, auditeurs et citoyens à l’égard d’une classe politico-médiatique coupée du réel ?

06/12/2006

La bazar audiovisuel

Le PAF est devenu un souk. Une sorte de bazar numérique, un eBay audiovisuel où l’on passe son temps à acheter, à vendre, à échanger. Je te passe le sel, tu me passes le rutabaga. Hier matin, Stéphane Bern (France Inter) était l’invité de Jean-Marc Morandini (Europe 1). L'après-midi, Laurent Ruquier (Europe 1) avait pour invité son propre chroniqueur Jean-Luc Lemoine (France 2). Le soir, Marc-Olivier Fogiel (M6) recevait... Laurent Ruquier !
Ces échanges incestueux et mercantiles où chaque animateur est le producteur d’un autre, deviennent indécents : Drucker reçu par Denisot (Canal +), Sébastien reçu par Mireille Dumas (France 2), Arthur reçu par Pascale Clark (Canal +), ou réciproquement, le cercle se resserre !
Chez Ruquier (Europe 1), on ne cesse de promouvoir le dernier film, la dernière pièce, le dernier stand up, le dernier DVD des chroniqueurs présents, voire de l'animateur lui-même. C’est à peine s’il reste du temps pour faire la promo des invités extérieurs !

03/12/2006

Des nouvelles de province ?

Retour sur les réactions un peu méprisantes de la presse parisienne – notamment Libération – quand Sarkozy a voulu réserver à la presse régionale, mercredi, l’annonce de sa candidature. Question : les journaux nationaux peuvent-ils comprendre que s’ils méprisaient moins l’actualité locale, ils gagneraient beaucoup de lecteurs dans les régions ?
Exemple : le nouveau Salon du Livre de Dijon, visité ce week-end par plusieurs dizaines de milliers d’amoureux des livres, n’avait été annoncé par aucun journal national (à l’exception de Marianne), et son énorme succès populaire (malgré une fâcheuse grève des transports) ne sera évoqué, naturellement, par aucun d’entre eux.
Devinette : sachant que Dijon, chef-lieu de la Côte d'Or, compte une université de 28.000 étudiants, combien un journal comme Libération diffuse d'exemplaires, chaque jour, dans ce département ? La réponse est : 800. Cherchez l'erreur.

29/11/2006

Roule, pataquès !

Scoop bidon, collusion déplorable, fausse exclusivité, manips d’un autre temps. A droite, la campagne présidentielle commence par un joli pataquès ! Je résume. Un porte-flingue de Sarko et quelques directeurs de journaux de province, venus masqués, passent un deal foireux destiné à faire gagner des voix au premier, et des sous aux seconds. Objet : une interview clandestine de Sarkozy, avec embargo jusqu’à la sortie des rotatives. Une indiscrétion fait rater le coup tordu. Hurlement chez quelques confrères frustrés de ne pas être dans la combine. Hold up informatique réussi par un quotidien parisien (Libé). Hurlements chez les conjurés. Les agences balancent le copié-collé en expliquant qu’elles ont "réussi à se procurer le texte". Tant pis, celui-ci est imprimé ! Roulez, roulez, rotatives !
Ah ! J’oubliais le scoop si précieux, objet de ce peu reluisant micmac : Sarkozy sera candidat aux présidentielles. Si.

13/11/2006

Les gladiateurs modernes

Intéressante interview de Mgr di Falco par Henri Tincq, dans Le Monde de lundi, sur la télévision triomphante qui, plus que jamais, brutalise les individus et fait commerce, sans vergogne, de leur intimité.
Il a raison, l’évêque de Gap : dans les nouveaux "jeux du cirque" qu’incarnent les médias, les "gladiateurs" modernes sont tous ces gens qui viennent en plateau se faire laminer, insulter, déshabiller, broyer, humilier, ridiculiser : de Koh Lanta à la quotidienne de Jean-Luc Delarue, des invités de Stéphane Bern aux victimes du jeu d’Arthur, des Z’Amours aux candidats de la Nouvelle Star, ces esclaves qui s'ignorent jouent leur dignité et leur intimité dans l’espoir de gagner notoriété et argent. A la fois voyeur et exhibitionniste, impudique et cruel, le peuple rassemblé devant l’écran exige, le pouce vers le bas, du sang et des larmes.
On n’a pas progressé depuis Néron.

10/11/2006

Hans Küng sur Europe 1

Bravo à Jean-Pierre Elkabbach pour avoir invité à son micro le théologien suisse Hans Küng. C’est moins sexy que Brice Hortefeux, Dominique Voynet ou Jean-Paul Huchon, chacun le comprend ! Mais ce que raconte cet ancien ami et rival de Joseph Ratzinger, lequel l’a longuement reçu à Castel Gandolfo l’an dernier, nous change un peu de la bouillie électorale française. Voilà quarante ans que ces deux anciens collègues de l'université de Tübingen traitent de façon contradictoire, voire conflictuelle, les grands sujets de notre époque - l'Eglise, la paix, la liberté, le dialogue interreligieux - et leurs échanges sont particulièrement stimulants.
Mais pourquoi faut-il que l’ami Jean-Pierre, souvent excessif, toujours manichéen, qualifie Hans Küng de "plus grand théologien vivant", et Benoît XVI de "pape d’extrême-droite" ?

06/11/2006

Politique spectacle

Le débat présidentiel, dans les médias, frise la saturation. C’est le moment où les directeurs de chaînes passent leurs journées en réunion sur le thème : faut-il mettre plus de reportages ? Plus de téléspectateurs tirés au sort ? De sondages ? De dérision ? De people ? De lumière ?
Les Français ont été gavés, ces dernières semaines, des discours répétitifs de Fabius, Bayrou, Voynet, Lang et autres Bachelot. Tout-à-l'heure, sur Canal +, Laurence Ferrari aurait bien aimé recevoir Sarko et Sego, ou, à défaut, Juppé et Jospin, ou Bové et Besancenot. Elle s’est contentée de Christine Boutin et Pierre Moscovici – révérence gardée pour ces deux personnages – et encore, parce que l’un et l’autre sont en promo pour leurs livres !
Boutin-Moscovici : quel passionnant programme familial pour un beau dimanche d’automne !

05/11/2006

Le Pen, le retour

A la une du Point et de VSD, Le Pen fait à nouveau le bonheur malsain des éditorialistes, électrisés par la possibilité qu’il se retrouve, comme en 2002, au second tour des présidentielles. Il faudrait qu’ils lisent la grande enquête de l’IFOP sur l'électorat du FN, dont Le Monde rend compte ce week-end, et qui correspond assez bien à l’enquête minutieuse que j’ai faite dans ma commune de l'Yonne sur les trois raisons majeures qui poussent les petites gens à voter Le Pen :
1. Cela ne peut plus durer.
2. Il faut faire quelque chose.
3. Enfin, vous ne voyez pas, tout ça, à la télé ?

Tous les intellos, socialos, gauchos et autres cocos qui hurlent au fascisme, à l’antisémitisme, au racisme ou à l’homophobie n’ont rien compris à leur époque.

03/11/2006

Guillon, le pape et les barbus

Entendu Stéphane Guillon, l’ancien complice de Stéphane Bern, en promo sur Canal +. Triple promo, en vérité : pour son spectacle au Palais des Glaces, pour sa participation à la nouvelle émission d’Ardisson sur Canal +, et pour son livre publié par… Canal + Editions. Ce n’est plus un humoriste, ce gars-là, c’est un paquet cadeau !
Guillon pratique l’humour ravageur, massacreur, écrabouilleur. Et sans tabou. Enfin presque. Il a une réserve intéressante à propos de la religion. Lui, dans son one-man-show, c’est simple, il ne se moque pas des "barbus" (sic). En revanche, il tape à foison sur Benoît XVI. Pourquoi cette discrimination ? Parce que "quand on insulte Benoît XVI, le lendemain, le théâtre est toujours debout".
Pas fou, le provocateur.