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07/07/2023

La loi, c'est la loi, mais...

64a6c6d03f1fa_maxnewsspecial733080.jpgSacré Robert Ménard ! Non sans courage, le maire de Béziers pose une vraie question. La justice peut-elle forcer un maire à marier un Algérien repris de justice condamné à rentrer dans son pays par une OQTF, et dont tout porte à croire qu’il se marie pour bénéficier, dans trois ans, de la nationalité française ? La loi s'applique à tous, certes. Mais, précisément, imagine-t-on le maire de Béziers condamné à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende (c’est ce qu’il risque) et le futur marié, lui, échapper à la décision d’expulsion ?

12/05/2023

C'est la faute au maire !

Dole.jpgLu l'info dans le Bien Public. A Dole, Une habitante se prend le pied dans le trottoir, chemin de la Télévision, et tombe par terre. Sans complexe, elle intente un procès à la mairie, accusant les pouvoirs publics municipaux d’avoir causé sa chute en raison "d’un mauvais état de la voirie", et elle exige 16.000 euros de dommages et intérêts ! C’était en février 2018. Plus de quatre ans plus tard, l’affaire est en délibéré. Vous comprenez pourquoi on trouve de moins en moins de maires pour s’occuper du bien-être des populations ?

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04/10/2022

Démission ! Démission ! Démission !

index.jpgQu’est-ce qui permet à tant de personnages publics poursuivis par la justice sous les huées médiatiques, de rester à leur poste, tels Alexis Kohler (secrétaire général de l’Elysée), Eric Coquerel (président de la commission des finances), Julien Bayou (député), Eric Dupont-Moretti (ministre) ou Adrien Quatennens (député) ? C’est l’article 9 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : "Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable". Un peu simpliste, certes, mais on n'a pas trouvé mieux, en deux siècles et demi, pour assurer l’égalité de tous devant la loi.

19/04/2021

Sécurité : ce qu'on dit, ce qu'on fait...

12317-100246963.jpgEntre ce qui se dit dans les médias et la réalité de la vie des gens, le fossé se creuse dangereusement. Dans le Figaro, pages 2 et 3, Macron explique longuement qu’il faut "lutter contre toute forme d’impunité". En page 4 : la cour d’assise des mineurs de Paris a libéré 8 des 13 voyous encagoulés et armés qui ont tenté de tuer deux policiers à Viry-Châtillon en octobre 2016. Ajoutez, il y a trois jours, la confirmation en cassation de l’incroyable décision des juges de déclarer "irresponsable" le type qui, en avril 2017, a assassiné Sarah Halimi parce qu’elle était juive, et vous constatez qu’entre les mots et les choses, en effet, le fossé est devenu précipice…

17/04/2021

Et cela s'appelle la "justice" ?

Halimi.jpgLa conclusion judiciaire de l’affaire Sarah Halimi ne va pas améliorer l’image de la justice. Que les juges de la Cour de cassation aient pu confirmer la décision d’un tribunal déclarant "irresponsable" le jeune auteur d’un assassinat clairement antisémite au prétexte que le meurtrier avait consommé du cannabis, c’est un vrai, un gros, un énorme scandale. La jurisprudence fait déjà froid dans le dos : désormais, tout auteur de crime raciste, tout agresseur sexuel, tout criminel pédophile échappera donc à la prison quand il aura pris de la drogue ou de l’alcool ? Et cela s’appelle la "justice" ?

02/03/2021

Sur un "faisceau d'indices" ?

sarkozy.jpgLe tsunami de réactions qui a suivi la condamnation de Nicolas Sarkozy, hier, a occulté un argument qui me parait fondamental : c’est qu’on puisse envoyer quelqu’un en prison sur un "faisceau d’indices", c’est-à-dire sans qu’aucune preuve n’ait été trouvée, en plusieurs années d’instruction, qui établisse la culpabilité du suspect. Je croyais, moi, simple citoyen, qu’au cas où la police et la justice ne trouvent pas de preuves, le doute devait toujours profiter à l’accusé, et non à l’accusation. En tout cas, dans un régime démocratique. Vous avez entendu Poutine et Erdogan hurler de rire, hier, en apprenant le jugement ?

09:12 Publié dans Blog | Tags : sarkozy, justice, magistrats | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

17/02/2021

Quand les médias se font juges...

richard-berry.jpeg"Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable". Voilà. Ce n’est pas compliqué. C’est un des fondements de notre droit depuis 1789. On est d’autant plus fondé à être scandalisé par la décision de France Télévisions de déprogrammer, le 12 février, un film où Richard Berry joue le rôle principal, en raison des accusations lancées contre lui dans la presse par sa fille Coline. Que les médias s’érigent désormais en juges, violant les bases mêmes de l’état de droit, c’est une dérive gravissime. Une dérive terrifiante, même, pour une raison simple : qui, dans les médias, aura le courage de condamner les médias ?

08/01/2021

2021 : Quatrième éclat de rire

black blocs.jpgPour lutter contre les black blocs, la police française se modernise : elle a commencé à utiliser des drones qui permettent de repérer les casseurs professionnels – souvent cagoulés et masqués – sans risquer de commettre de "violences policières". Las ! Saisi par un groupuscule gauchiste, le Conseil d’Etat a interdit à ces drones de survoler les manifs. Motif : ils pourraient… reconnaître les manifestants ! Authentique ! Réaction significative dudit  groupuscule, sur son site internet : "Victoire totale ! Engouffrons-nous dans la brèche !" Cela ne vous fait pas hurler de rire, vous ?

11/12/2020

Quatre ans pour Sarko ?

sarko.jpegEt on s’étonne que la justice n’ait pas bonne presse ! Les magistrats du Parquet national financier, qui poursuivent Nicolas Sarkozy d’une vindicte obsessionnelle depuis sept longues années, auront fait davantage pour décrédibiliser la justice française que leurs collègues ayant inventé naguère le fameux "mur des cons". En réclamant spectaculairement pour l’ancien président quatre ans de prison (!!) dont deux avec sursis, alors qu’il est désormais acquis que Kadhafi n’a pas financé sa campagne, ces juges-là se ridiculisent auprès d’une opinion publique qui préférerait voir ce genre de peine appliquée aux vrais délinquants !

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26/08/2020

Un exemple d' "ensauvagement"

chvo.jpgA la télé, lundi, en fin de soirée, on débattait doctement, et avec des pincettes, sur le mot "ensauvagement". Au même moment, dans ma commune de l'Yonne, deux inconnus étaient surpris à vouloir dépecer vivants deux malheureux poneys, Biscotte et Pony, dans un refuge pour animaux. Les deux barbares se sont enfuis en blessant le propriétaire avec une serpette. C’est le quatrième cas dans le coin depuis la mi-août. Question : la police va-t-elle retrouver ces cinglés ? Mais surtout : si on les arrête, le juge leur signifiera-t-il un "rappel à la loi" pour coups et blessures, avant de les laisser tranquillement rentrer chez eux ?

08/07/2020

Justice, police : les deux cibles...

femen.JPGOn a déjà noté ici que les deux cibles de l’extrême gauche sont les deux piliers "régaliens" de la République, à savoir la police et la justice. Ce n’est pas un hasard si les ultra-féministes ont commencé à dézinguer méthodiquement, dès hier, les ministres Darmanin (police) et Dupond-Moretti (justice), quitte à violer, pour le premier, le principe constitutionnel de la présomption d’innocence, et en allant chercher, dans les plaidoiries du second, des propos hostiles au mouvement MeToo. Cela pourrait rester une affaire infinitésimale (croyez-moi, dans mon coin de province, ce n’est pas le sujet majeur) si les médias n'étaient pas terrorisés – je pèse mes mots – par ce nouvel ordre moral.

07/04/2020

Le cardinal Pell innocenté

cdlpell.jpgLa nouvelle va être étouffée par le coronavirus, mais elle est de taille. Le cardinal australien George Pell, ex-numéro 3 du Vatican, qu’un tribunal de Melbourne avait jeté en prison en 2018 pour crimes pédophiles, a été totalement innocenté par la Haute Cour de justice australienne, à l’unanimité de ses sept juges. Cette décision n’étonnera pas tous ceux qui avaient noté dans quel esprit anticlérical obstiné le tribunal d’instance avait bâclé ses conclusions pour se payer un cardinal de Curie. Il va de soi que cela n’exonère pas l’Eglise de ses responsabilités en matière de pédocriminalité. Mais quand un innocent sort de prison, qu’il soit cardinal ou non, on se réjouit pour lui.

10:49 Publié dans Blog | Tags : eglise, pell, pédophilie, justice | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

10/01/2020

Pédophilie : attention à la collision !

balance.jpgAttention, avis de collision imminente sur les plateaux télé ! 1) Le 13 janvier s’ouvre le procès civil de l'ex-père Preynat, accusé d’"abus sexuels sur mineurs" datant de la même époque que ceux dont on accable Gabriel Matzneff : y aura-t-il, dans les médias, égalité de traitement entre ces deux criminels ? 2) Le 30 janvier, la Cour d’appel de Lyon rendra son jugement dans l'affaire Barbarin : on saura si un homme coupable de "non dénonciation de crime pédophile" mérite ou non six mois de prison avec sursis : dans le cas Matzneff, cela risque de mettre beaucoup de gens connus en situation fort désagréable…

23/03/2019

Barbarin : un précédent australien

11087045.jpgAvec tout le respect que je dois aux victimes du père Preynat, traiter le pape de "traitre" et de "judas" parce qu’il a refusé la démission du cardinal Barbarin n’est pas très malin. Mieux vaut se renseigner avant. Notamment sur le cas, très semblable, de l’archevêque d’Adélaïde, Mgr Wilson, condamné l’an dernier pour le même motif que Barbarin et, sous la pression de l'opinion, poussé à la démission par ses proches. Celle-ci, en juillet, a été acceptée par le pape… avant que la justice australienne, en appel, annule la condamnation du prélat et le proclame innocent ! Il n'est pas interdit de se mettre, rien qu’une minute, à la place du chef de l'Eglise...

16/11/2018

Selon que vous serez homme ou femme...

les-propos-de-juliette-meadel.jpgIl est ahurissant, à l’heure où les principes démocratiques sont ébranlés, d'entendre une ancienne secrétaire d’Etat de François Hollande, Juliette Méadel, s’indigner de l’acquittement du dénommé Georges Tron, aux pratiques sexuelles un peu étranges : "Le doute ne doit pas bénéficier aux accusés ! C'est le retour du droit de cuissage !" Et cette dame est avocate ? Selon elle, le bénéfice du doute – un des fondements de la civilisation – ne devrait plus s'appliquer à l’accusé quand la victime est une femme ? Quel recul vertigineux dans la marche vers l’égalité homme-femme !

12:18 Publié dans Blog | Tags : féminisme, tron, méadel, justice | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

16/10/2018

Oui mais moi, c'est pas pareil...

7794726773_jean-luc-melenchon-a-marseille-le-25-aout-2018.jpgMélenchon a le sens de l'équité. Quand la justice pourrit le septennat de Nicolas Sarkozy à coup d’affaires tordues, il trouve cela normal. Quand la justice dézingue le candidat François Fillon en pleine campagne présidentielle, il trouve cela très bien. Quand la justice s’attaque violemment à Marine Le Pen jusqu’à ruiner son parti politique, il applaudit des deux mains. Quand la justice s’en prend à François Bayrou et Marielle de Sarnez jusqu’à les éjecter du gouvernement, il s'en réjouit. Mais quand la justice s’intéresse à lui, alors, il hurle, il s’indigne, il dénonce, il s’époumone, pas ça, pas lui, quel scandale, quelle indignité ! Ben tiens...

15:51 Publié dans Blog | Tags : justice, mélenchon | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

27/09/2018

Pédophilie : que fait l'Etat ?

Le Monde.jpgDans "Le Monde" de mercredi, cinq pages (!) sur le dossier de la pédophilie dans l’Eglise, où l’on s’étonne notamment qu’en France, l’Etat "ne semble pas prêt à engager des enquêtes indépendantes" sur le sujet. Sulfureuse perspective ! Car si les pouvoirs publics "ne peuvent plus se voiler la face", comme conclut l’éditorialiste du "Monde", on n’imagine pas l’Etat laïc se cantonner aux affaires de l’Eglise catholique : il lui faudra bien s’intéresser à l’Education nationale, aux colonies de vacances, aux chorales d’enfants et, surtout, aux associations sportives. Cela n’exonèrera évidemment pas l’Eglise de ses fautes, mais cela risque de faire sacrément rebondir le sujet…

16/05/2018

Un jugement "exemplaire" ?

jerome-cahuzac.jpgJe n’ai aucune aversion personnelle pour Jérôme Cahuzac, je comprends sa peur de la prison et je ne veux pas la mort du pécheur. Mais tous ces titres sur le fait que l’ancien ministre "devrait échapper à l'incarcération" me troublent. Car Cahuzac est une sorte de symbole. Il est l’incarnation de ces personnalités riches et puissantes protégées par leurs relations – tel avocat réputé, tel psychiatre connu – qui se considèrent au-dessus du suffrage, des petites gens, des lois, du civisme, de la République, du peuple. Que sa peine soit ostensiblement et minutieusement calculée de façon à lui éviter quelques mois de prison ferme, ce n’est pas bon pour le pays.

07/04/2018

Accusé de pédophilie...

Dmitriev.jpgRelâché avant-hier, l’historien Iouri Dmitriev, spécialiste du goulag et du passé stalinien de la Russie, a fait quinze mois de détention pour rien. Evidemment, ce gêneur n’avait pas été inculpé pour ses recherches ou ses écrits, mais pour… pédophilie. A tort, bien sûr. N’oublions jamais que les polices communistes, à l’Est, étaient spécialistes en fausses accusations de ce genre. Et que Goebbels, chef de la propagande sous Hitler, en avait fait un système : à chaque fois qu’un prêtre allemand critiquait les nazis, il était accusé, comme par hasard, de pédophilie. Je dis ça, je dis rien, je ne vise personne, mais quelle chance nous avons de vivre dans un Etat de droit !

13/03/2018

Le droit de vivre

Cantat.jpgPas facile, le cas Bertrand Cantat. Le meurtrier de Marie Trintignant a purgé sa peine. La justice est passée. Il a droit à se réinsérer dans la société. Ce n’est pas parce qu’il est un artiste connu, beau-frère d’une ex-ministre connue, que sa victime était connue, tout comme la famille de la victime, que l’homme n’a pas droit à retrouver sa vie, son métier, sa musique. De là à faire la Une de journaux enthousiastes, de là à être applaudi dans des festivals de musique ! Quand on porte un tel fardeau, on ne s’exhibe pas dans les médias, on ne recherche pas les bravos. On exerce discrètement son droit à mener une vie normale – ce droit basique, tout simple, dont il a définitivement privé sa victime.