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04/07/2010

Cumul : trois fois déjà !

martine-aubry.jpgEst-ce que Martine Aubry pourrait arrêter de prendre les Français pour des neuneus ? Samedi, au Carrousel du Louvre, elle a fait adopter pour la troisième fois, "à la quasi unanimité" et en grand tralala, le magnifique mot d’ordre du non cumul des mandats. Alors que tout le monde sait qu’AUCUN des responsables socialistes cumulant un mandat de parlementaire et une grande ville ou une région n’a l’intention de lui obéir ! Plus tard, à la saint glin-glin, on verra, etc. Marre de tous ces discours creux et de ces fausses promesses qui ont deux effets : souligner l’absence complète d’autorité de Martine Aubry, ce dont on se fiche un peu ; mais surtout dévaluer gravement le discours politique dans une période où l’on aurait plutôt besoin d’un peu de vérité…

03/07/2010

Ne ratez pas le "care"

poste9[2].JPGOn se demandait ce que recouvrait la politique du "care" dont Martine Aubry entend faite son programme présidentiel. La réponse vient de Carquefou, près de Nantes, où l’on a pu voir le panneau suivant, affiché à la porte de la Poste : "Fermeture exceptionnelle pour raison de forte chaleur (pas de climatisation !!!). Merci de votre compréhension." Signé : "La Poste". Voilà une magnifique illustration du "care" socialiste, qui est une sorte de protection sociale généralisée : dès qu’il fait chaud, ou froid, ou humide, ou orageux, dès qu’on a mal au dos, ou en cas de contrariété, stop, on arrête de bosser ! Elle est pas belle, la vie ? Racontez cela à un agriculteur, à un transporteur, à un boulanger, à un pêcheur breton ou à un Chinois, je suis sûr que ça va l’amuser…

10/06/2010

Martine Aubry n'existe pas

LOGO-PS.jpgMartine Aubry n’existe pas. C’est une vitrine parisienne, un leurre pour occuper les journalistes. Il y a bien, rue de Solferino, à Paris, un hôtel particulier où s’agite une tripotée de parasites appelée "PS" dont le chef est, paraît-il, la maire de Lille. Mais le vrai PS, en réalité, c’est ce club très fermé et très puissant de notables provinciaux – bien réels, eux – qui multiplient les bras d’honneur vis-à-vis de la "direction" (sic) de leur parti. Voyez l’interdiction du cumul des mandats, qui était la proposition phare de Martine Aubry au congrès de La Rochelle le 1er septembre 2009 et qui fut validée par 71 % des militants dudit PS le 1er octobre de la même année : le sujet fait hurler de rire, dans les régions et les départements, tous les vrais dirigeants du PS ! A chaudes larmes ! 

 

02/06/2010

La retraite des politiques

Il n'y a pas que les journalistes politiques qui considèrent que la retraite à 60 ans est un principe immuable (mon blog d'hier). Il y a, évidemment, les dirigeants des partis de gauche, qui s'y arcboutent comme s'il s'agissait d'un dogme sacré. Je pense notamment à Laurent Fabius (64 ans), Henri Emmanuelli (65 ans), Dominique Strauss-Kahn (61 ans), Henri Weber (66 ans), Georges Frêche (72 ans), François Patriat (67 ans), Gérard Collomb (63 ans), André Laignel (68 ans), Robert Hue (64 ans), Marie-George Buffet (61 ans), Daniel Cohn-Bendit (65 ans), et tous les jeunes sexagénaires qui, comme Martine Aubry ou Bertrand Delanoe, auront 62 ans en 2012 ! La retraite à 60 ans, c'est bien un dogme : c'est valable pour le peuple, pas pour les prêtres !

 


19/05/2010

Le scandale Clotilde Reiss

 Clotilde Reiss est rentrée en France. A entendre les critiques acerbes de la plupart des dirigeants du PS, c’est un vrai scandale. Nicolas Sarkozy et le gouvernement se sont sûrement compromis dans quelques tractations pas convenables avec le régime de Téhéran, et il faut que cela se sache ! "C’est devenu une méthode de gouvernement que de prendre les gens pour des imbéciles", explique gravement le porte-parole du PS. Si la gauche revient au pouvoir en 2012, il doit être bien entendu que le successeur de Bernard Kouchner devra revenir sur tout cela, annuler les promesses honteuses et reprendre les négociations à zéro. Quant à la jeune Clotilde, elle reprendra évidemment le chemin des prisons iraniennes, non mais !

02/03/2010

Et les emplois tremplins ?

Les socialistes, dans les régions, avaient promis de créer des dizaines de milliers d’ "emplois tremplins". Promesse non tenue. Parce qu’on ne crée pas des emplois par décret : cela coûte bonbon et cela n’a jamais marché. Un "emploi tremplin", c’est un emploi plus ou moins utile, créé artificiellement, sur fonds publics, et qui coûte, en moyenne, près de 20.000 euros par an à la collectivité (y compris la prime à l’assoc qui embauche et le crédit obligatoire de formation). Soit près de 100.000 euros sur 5 ans… ponctionnés sur mes impôts ! Et, bien sûr, sans aucune garantie de pérennité ! Les "emplois tremplins", ce sont des millions d’euros jetés par la fenêtre. Voilà pourquoi personne ne reproche aux socialistes de n’avoir pas tenu leur engagement : parce qu'il vaut mieux, pour tout le monde, qu’ils ne l’aient pas fait !

02/02/2010

Frêche antisémite ?

   A lire l'embarras de certains commentateurs, il y a quelque chose de malsain dans l’affaire Frêche : pourquoi a-t-il fallu l’estampille "antisémite" pour provoquer enfin une réaction claire de Martine Aubry contre l’infréquentable satrape de la Septimanie ? Quand Frêche est vulgaire, méprisant à l’égard des harkis, limite raciste, provoquant, il fait injure à la République, mais le PS ferme pudiquement les yeux sur les frasques de son turbulent représentant local. Quand il explique que Fabius a une "tronche pas très catholique" (= pas honnête), comme on dit qu’une manœuvre qu’elle n’est "pas très orthodoxe" (= pas dans la ligne), chacun se précipite pour dénoncer à hauts cris le caractère antisémite de l’insulte - qui, franchement, n’est pas avéré. Il y a des prétextes moraux aussi fuyants que certains politiques…

21/01/2010

Vraiment à gauche

 

La petite phrase de Martine Aubry sur la retraite à 60 ans me fait revenir sur cette formule politicienne parmi les plus éculées de l’époque, utilisée par des gens comme Mélanchon, Buffet, Hue, Peillon ou Fabius pour se distinguer des autres socialistes présumés fossoyeurs de la classe ouvrière : "Plus à gauche", ou "Vraiment à gauche". Ce slogan mythique, manichéen et un peu débile exprime, en réalité, une profonde nostalgie pour le XIXè siècle ou les premières années du XXème. Dans ma partie, le livre et la presse, quand un syndicat se dit "vraiment à gauche", c’est qu’il veut ressusciter le pouvoir des typographes sur les médias et défendre ses privilèges corporatistes, comme au bon vieux temps, en bloquant la parution des journaux. Et tant pis si le métier de typographe a disparu...

20/01/2010

PS : les mots et les actes

Résumons-nous. Le 1er octobre dernier, les militants du PS ont adopté le principe du non-cumul des mandats (parlementaire + présidence d’exécutif local) à une très large majorité (71,15%). Ces jours-ci, la campagne régionale démarre. Le PS a définitivement validé la candidature des présidents de région suivants : Jean-Jack Queyranne (Rhône-Alpes), Alain Rousset (Aquitaine), Michel Vauzelle (PACA), Victorin Lurel (Guadeloupe), Daniel Percheron (Nord-Pas-de-Calais), Alain Le Vern (Haute-Normandie), Jean-Pierre Masseret (Lorraine) et François Patriat (Bourgogne). Tous entendent bien retrouver leur siège le 21 mars. Or ils sont déjà députés ou sénateurs, et bien décidés à le rester. Etonnez-vous que 76 % des Français, selon le récent rapport du Cevipof, se défient des partis politiques !

18/01/2010

Des moeurs de voyou

vincent_peillon.jpgJe suis agacé de voir le nombre d’hypocrites ou d’inconscients, notamment dans les médias, qui justifient le "coup" médiatique de Vincent Peillon, jeudi soir. A commencer par Martine Aubry. Pardon, mais saboter sciemment une émission comme A vous de juger en se décommandant à la dernière minute tout en exigeant bruyamment la démission de son animatrice, c’est vraiment un procédé de voyou. Comment peut-on mépriser à ce point les journalistes, les techniciens, les autres invités de l’émission et, surtout, les téléspectateurs ? Le plus énervant, du reste, c’est qu’aucun journaliste politique n’aura le cran, demain, de boycotter Peillon – lequel pourra ainsi justifier le souverain mépris qu’il éprouve pour cette profession !

08/01/2010

Jospin en promo

jospin.jpgVu Jospin en promo sur Canal +. Je ne suis pas sûr de lire son livre. Premier ministre par hasard, cet homme n’aura été qu’un militant, dévoué et travailleur, certes, mais rigide et incapable de s’élever au-dessus d’une vision partisane des choses. Sa philosophie politique, binaire, est un peu courte : la gauche, c’est bien, alors que la droite, c’est mal. Sa carrière l’est aussi : il aura été à côté de Mitterrand (1981), à la place de Fabius (1997), et derrière Le Pen (2002). Pas de quoi rester dans les livres d’histoire, même pour avoir imposé les 35 heures. Et puis c’est un menteur : pourquoi a-t-il fait croire si longtemps qu’il n’était pas trotskyste, jusqu’à expliquer un jour, au Monde, qu’on le confondait avec son frère ? Petit mensonge, petit destin.

22/10/2009

Hollande président ?

hollande.jpgQuand je lis, ici ou là, des articles sur la "stratégie présidentielle" de François Hollande, je reste songeur. Je n’ai rien contre ce politicien, qui n’est pas plus mauvais qu’un autre : c’est un homme bien né, fils de médecin, intelligent, qui a fait l’ENA et quatre enfants à Ségolène Royal, et qui, au dire de ceux qui le connaissent, a de l’humour. Mais quelqu’un qui n’a jamais travaillé dans le privé (à part quelques mois comme avocat chez son ami JP Mignard), qui ignore tout de l’entreprise, qui n’a jamais rien créé ni produit (à part un ou deux livres de circonstance), qui n’a jamais été ministre de quoi que ce soit, et dont le principal fait d’armes est d’avoir passé dix ans de sa vie à mener le Parti socialiste là où il est aujourd’hui, est-il vraiment fondé à se doter d’une "stratégie présidentielle" ?

13/10/2009

Cumul des mandats (suite)

bien public.JPGUn ami journaliste du Bien Public m’envoie une interview de François Rebsamen sur le cumul des mandats. Sa position est claire. Le sénateur-maire de Dijon est un des plus chauds partisans du non-cumul des mandats tel que 72 % des militants socialistes l’ont voté le 1er octobre. Notamment, précise-t-il, pour les… députés, qui ne devraient pas détenir, selon lui, de mandat électif local. Je résume la position originale de l’ex-numéro 2 du PS : il faut absolument mettre fin au cumul des mandats, sauf pour tous les parlementaires socialistes bourguignons qui éventuellement siégeraient au Sénat et qui auraient été récemment réélus à la tête d’une grande ville dont le nom commencerait par un D et finirait par un N… .

02/10/2009

Martine Aubry est "populiste" !

Il fallait s’y attendre. En voulant "rénover" le PS, Martine Aubry s’est aussitôt heurtée au syndicat des élus, pas du tout pressés de remettre en cause leurs statuts, leurs avantages et leurs mandats. François Rebsamen, ex-numéro 2 du parti, furieux à l’idée de devoir choisir entre le Sénat et la mairie de Dijon, a même traité la proposition de la Première secrétaire, dans une interview au journal Dijonscope, de "démagogique et populiste", ce qui traduit comme un léger énervement. A gauche comme à droite, les élus nationaux et locaux, attachés à leurs privilèges comme des moules à un rocher, constituent décidément le principal lobby corporatiste de la République. La République ! Res publica ! Et si on "rénovait" un peu les valeurs républicaines ? 

 

24/09/2009

Des pressions sur les journalistes ?

Hold-ups....jpgLe livre Hold-ups, arnaques et trahisons, d’Antonin André et Karim Rissouli (Ed. du Moment), fait un tabac en librairie. Normal : les tricheries internes au PS, qui accablent les dirigeants de ce parti, stupéfient nombre de citoyens écoeurés, surtout à gauche. Mais le livre ne se limite pas à ce sujet désolant. Il faut lire le chapitre sur les incroyables pressions que les mêmes dirigeants socialistes exercent sur les journalistes politiques. Le passage sur Martine Aubry et le journal Le Monde est croustillant. Ce sont bien les mêmes, rappelez-moi, qui dénoncent à longueur de meetings les inqualifiables pressions que Nicolas Sarkozy exerce sur les médias ?


18/09/2009

Décevant, la politique ?

Georges-Freche_Segolene-Royal_11aout2006.jpgTouchant, le livre de Véronique Vasseur, ex-médecin chef à la Santé, qui a tâté de la politique à l’UMP et qui constate avec amertume, dans Le panier de Crabes, que la démocratie est devenue une affaire de professionnels peu disposés à partager leurs sièges et leurs avantages avec la société civile. Elle aurait dû écouter Georges Frêche, futur candidat PS aux régionales et grand ami de Ségolène Royal, expliquer avec un cynisme stupéfiant comment on se fait élire par ces "cons" d’électeurs, comment on "emmerde" ensuite ces "connards" et comment on se fait réélire "en distribuant des chocolats aux petits vieux avant Noël". Ecoutez la video, c’est édifiant !

17/09/2009

L'épidémie de triche s'étend

L’épidémie s’étend. La récente élection d’Hamid Karzaï en Afghanistan et le scrutin présidentiel au Gabon prouvent que la maladie a gagné toute la planète. Elle vient de foudroyer le patron de la F1 chez Renault, Flavio Briatore, qui a sciemment poussé un pilote à provoquer un accident pour en faire gagner un autre, c’est dire s’il était gravement atteint ! Dans une société malade du pouvoir et de l’argent, la triche fait rage. En France, après les symptômes dits "OM-Valenciennes" et "Tour de France", on a eu les miasmes du docteur Frêche aux dernières sénatoriales à Montpellier, puis l’élection de Martine Aubry à la tête du PS, où le mal frappa si fort que ses adversaires eux-mêmes renoncent à aller se soigner devant les tribunaux. C’est la triche H1N1. On va avoir du mal à l’éradiquer…

10/09/2009

Le PS a 20 sur 20

   On croit que le PS est au fond du trou, mais il continue de creuser. Les révélations sur les inqualifiables tricheries lors de l’élection de Martine Aubry, à Reims, sont assassines. Les récits du sénateur Mélanchon, qui en rajoute goulûment, sont meurtriers. Le livre de Julien Dray, qui sort aujourd’hui, ne va pas arranger les choses... Mais ce qui plombe définitivement le Parti socialiste aux yeux des citoyens, c’est l’incroyable conservatisme dont il fait preuve dans les régions : lors des prochaines élections régionales, en mars 2010, on apprend que le PS va présenter… vingt présidents sortants sur vingt ! Exactement les mêmes qu’en 2004 ! Même l’infréquentable Georges Frêche, à Montpellier, sera investi. Pour une rénovation, c’est une rénovation…  

05/09/2009

Duel de dames à Dijon ?

Les choses vont vite en politique. Les dirigeants du PS n’ont pas encore finalisé leur règlement interdisant le cumul des mandats que les langues vont bon train. Si les parlementaires bourguignons membres du PS abandonnent leurs mandats locaux, qui va remplacer François Patriat à la Région ? Tout le monde pense à l’ancien ministre Christian Paul, qui en rêve depuis six ans, mais il est déjà député de la Nièvre ! Qui va remplacer Arnaud Montebourg au Conseil général de Saône-et-Loire ? Beaucoup pensent à Remy Rebeyrotte, le très strauss-kahnien maire d’Autun – mais devra-t-il quitter sa mairie ? Quant à la mairie de Dijon, pour remplacer François Rebsamen, les plus fins observateurs voient se profiler, au sein du PS local, un duel de dames : Colette Popard contre Françoise Tenenbaum. On en salive d’avance.

01/09/2009

Le blogueur est de retour

aubry.jpgJ’ai bien écouté Martine Aubry à La Rochelle, et Ségolène Royal ce matin sur RTL. Le cumul des mandats, enfin, on y vient, le Parti socialiste va y mettre fin, et vite ! Voilà qui va redonner une image positive au PS. Voilà, aussi, qui va relancer l’intérêt pour la politique en Bourgogne : qui va remplacer le sénateur Patriat à la tête du Conseil régional ? Qui va remplacer le député Montebourg à la tête du Conseil général de Saône-et-Loire ? Qui va remplacer le sénateur Rebsamen à la mairie de Dijon ? Les élections, en Bourgogne, vont redevenir intéressantes. A moins que tout cela, ce soit du pipeau pour amuser les journalistes ? Quelle déception ce serait chez les militants ! Je n’ose y penser !