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01/09/2017

On ne peut pas enquêter sur tout...

Francois-Hollande-ne-veut-pas-que-Benoit-Hamon-prenne-la-tete-du-PS.jpgLe Canard Enchaîné de mercredi nous apprend que l’ex-candidat socialiste Benoît Hamon a fait passer un curieux message aux dirigeants du PS. En substance : Si vous continuez à exiger de moi le remboursement de l’argent de la campagne présidentielle, aurait-il menacé, je balance toute la vérité sur la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007, et celle de François Hollande en 2012 ! En écho à ce scoop explosif, je m’attendais à une avalanche de révélations scandaleuses ou croustillantes sur les deux campagnes socialistes de 2007 et 2012, mais non, rien, silence radio ! François Hollande peut dormir tranquille : les médias ont bien autre chose à faire de d’enquêter sur ces vieilles affaires, allons !

23/06/2017

Un tournant historique

Jaures.jpgQue retiendront les manuels d’histoire de l’année politique 2017 ? Deux choses : l’arrivée du jeune Emmanuel Macron à la tête de l'Etat, sans doute, mais surtout la fin du Parti socialiste. Au regard de l’histoire, l’événement est bien la disparition du grand parti qui, pendant plus d’un siècle, aura incarné la "gauche non communiste" sous la houlette des Jean Jaurès, Léon Blum et autres François Mitterrand. Que ce pilier de la République ait sombré aussi piteusement, victime de l’incompétence de François Hollande, de l’inconsistance de Benoît Hamon et de l’air du temps, voilà qui restera, au-delà du brouhaha médiatique, un vrai tournant historique.

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11/05/2017

Le problème n° 1 de Macron

AN.jpgDerrière l’affaire Manuel Valls, un sacré défi se pose à Emmanuel Macron. Pour faire court : comment éviter que, parmi les innombrables candidats à l’investiture "En Marche" aux législatives de juin, ne se glissent des dizaines de candidats marginaux, revanchards ou ringards, vieilles badernes de gauche ayant échoué dix fois aux élections locales, éternels candidats de droite n’ayant jamais obtenu l’investiture de leurs responsables régionaux et autres seconds couteaux frustrés qui voient soudain, là, leur dernière chance d’assouvir quelque vieille ambition personnelle ? Adouber ces gens-là ne serait pas le meilleur moyen de "changer la politique", bien au contraire !

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24/04/2017

Ecrabouillé, le PS !

Hollande-Hamon.jpgL’actualité a plus d’imagination que ceux qui la commentent. Ainsi, qui aurait pensé en 2016 que la gauche traditionnelle, la gauche socialiste dite "non communiste", celle de Jaurès, Blum et Mitterrand, serait écrabouillée au premier tour des présidentielles de 2017 ? Il y avait bien eu ce précédent de juin 1969 où le malheureux Gaston Defferre, flanqué de Pierre Mendès-France, avait remporté 5,01 % des voix, mais le brusque départ du général de Gaulle, moins d’un an après mai 68, avait profondément bousculé le paysage ! La débandade de Benoît Hamon, elle, arrive à la suite d’un quinquennat où le PS, justement, était au pouvoir. Il dort bien la nuit, François Hollande ?

16/04/2017

Comment sauver le PS ?

macron rebsamen.jpgLu dans le Bien Public, sous la plume de François Rebsamen, la stratégie des amis de François Hollande pour sauver le PS et rester au pouvoir après la défaite de Benoît Hamon : rallier massivement Emmanuel Macron dans le cadre d’une "coalition de gouvernement" et, aux législatives, d’une "plateforme de gouvernement" liant les candidats uniques, socialistes ou non, qui composeront la future "majorité présidentielle". C’est logique, crédible, cohérent… même si c’est un retour à la IVème République, au régime des partis, aux combinaisons d’appareil et aux micmacs politiciens dont, précisément, la quasi-totalité des Français ne veulent plus !

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17/02/2017

Quels emplois fictifs, déjà ?

Cambadelis.jpgIl est un peu fort de café d’observer que le parti politique qui tape le plus fort sur François Fillon, le PS, est dirigé par un homme, Jean-Christophe Cambadélis, qui fut condamné deux fois pour emploi fictif : en 2000 pour avoir exercé un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une boîte de gestion immobilière (5 mois de prison avec sursis + 100.000 F d’amende) ; et en 2006 pour avoir exercé un second emploi fictif à la MNEF de 1993 à 1995 (6 mois de prison avec sursis + 20.000 euros d’amende). Gonflé, le camarade Premier secrétaire ! Je ne veux pas la mort du pécheur, certes, mais si j’étais un militant socialiste engagé dans la campagne de Benoît Hamon, je crois que je serais un peu gêné…

 

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01/02/2017

Tous derrière Hamon et Fillon !

titanic.jpgLe gros de la troupe de nos dirigeants politiques – les élus du PS et les Républicains – vivent un véritable cauchemar. Les premiers, regroupés derrière Hamon, constatent avec horreur que c'est un autre candidat de gauche, Macron, qui peut prétendre à figurer au second tour ! Les seconds, tous unis derrière Fillon, comprennent que leur candidat a perdu quasiment toutes ses chances de remporter la bataille ! Que vont-ils devenir, les uns et les autres, si leurs champions sont battus ? Comment, avec quelle étiquette, avec quels soutiens vont-ils aborder les législatives de juin ? La classe politique française, aujourd’hui, c’est le Titanic...

09:30 Publié dans Blog | Tags : hamon, fillon, 2017, macron, ps, lr | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook |

15/01/2017

Pas de question sur l'Europe ?

primaires-gauche.jpgQue le sujet de l’avenir de l’Europe ne soit quasiment pas abordé par les candidats aux présidentielles est un scandale. Pourquoi est-ce l’ex-ministre allemand Joschka Fischer qui pose, dans Le Point de cette semaine, les bonnes questions ? Fischer propose ainsi que la France et l’Allemagne se répartissent les deux responsabilités communes qui décideront, demain, de l’autonomie des Européens par rapport aux USA et à la Chine : la sécurité, point fort des Français, et l’économie, point fort des Allemands. D’accord, pas d’accord ? C’est la première question à poser, ce dimanche soir, au débat des primaires de la gauche ! La deuxième étant : et concrètement, vous allez faire comment ?

13/01/2017

Auront-ils leur diplôme ?

primaires,ps,présidentielles,2017,de gaulleJ’avais déjà noté ici ce constat : de la génération Chirac-Fabius à la fameuse "promotion Voltaire", pour faire de la politique, il fallait avoir fait l’ENA ; dans la génération actuelle, il suffit de l’avoir raté. Le débat d’hier soir a bien illustré cette boutade : la primaire du PS ressemble à un oral du concours d’entrée à Sciences Po – lisse, sage, ennuyeux et approximatif. Comme si, pour diriger la France, il fallait avoir appris par cœur le Code du travail et le budget de l’Etat ! Alors que pour diriger la France, il faut avoir une vision, une méthode, une éthique, de la hauteur et de l’autorité. "L’intendance suivra", disait de Gaulle, qui s’y connaissait.

09/01/2017

Le jour où le PS s'est suicidé

aubry-royal.jpgRegardé hier, sur France 2, le documentaire politique proposé par Laurent Delahousse. Revu ce moment terrible dans la vie du PS, dont tous les dirigeants d’aujourd’hui furent complices ou témoins. Dans la nuit du 21 au 22 novembre 2008, les amis de Martine Aubry ont bourré les urnes du congrès de Reims pour empêcher Ségolène Royal, d’extrême justesse, de prendre la tête du PS et de se préparer à la présidentielle de 2012. La triche est manifeste. François Hollande, premier secrétaire sortant, va-t-il ordonner de refaire l’élection ? Comme la fraude plombe définitivement la candidature de Ségo, il reste muet. Cette indignité est, en réalité, l’acte fondateur du quinquennat qui s’achève.

 

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14/12/2016

Une primaire vraiment primaire

peillon.jpgUn Peillon qui entre, une Lienemann qui sort. Cela tourne au mauvais gag. Le citoyen moyen, qui ne distingue pas Peillon de Hamon, et qui ne sait pas qui est Filoche, a décroché depuis longtemps. La primaire du PS, ou de la gauche, on ne sait plus, se présente comme un jeu d’initiés plutôt brouillon, pas drôle, et sans espoir. D’autant plus que le vainqueur, qu’il s’appelle Montebourg ou Valls, sera empêché par Mélenchon (proche de Montebourg) et Macron (proche de Valls) d’accéder à la finale du second tour. Tout cela ne contribue ni à la paix dans le monde, ni grandeur de la France, ni à l’amélioration de la vie des Français. Jeux de nains, jeux de vilains.

12:20 Publié dans Blog | Tags : primaires, 2017, ps, peillon, gauche | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

12/12/2016

Pas besoin de sondages...

macron.jpgInutile d’éplucher les sondages pour constater qu’après cinq ans passés aux manettes de la République, la gauche est en pleine déconfiture. Que Manuel Valls, premier ministre sortant, n’a aucune chance de rassembler le PS, à plus forte raison la gauche. Que le nombre d’anciens ministres fulminant contre le président auquel ils doivent leur carrière souligne l’échec de ce quinquennat. Que seul Emmanuel Macron semble avoir créé une dynamique dans la population, mais que ses anciens camarades l’empêcheront, en avril, de franchir la barre du premier tour. Et que 90 % des élus de gauche, loin du pia-pia superfétatoire qui sature les plateaux télé, ne pensent plus, déjà, qu’à sauver leur peau aux législatives de juin…

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17/11/2016

L'expérience, en politique...

macron.jpgEmmanuel Macron n’est pas mon candidat, mais je dois le défendre sur un plan : tous les hauts dirigeants socialistes qui pointent depuis hier son "manque d’expérience" seraient plus crédibles s’ils avaient eux-mêmes réussi, en cinq ans, à créer un maximum d’emplois, à résorber la dette publique, à sauver ce qui reste de notre industrie, à baisser le coût de l’énergie, à diminuer les impôts, à juguler la désertification rurale, à augmenter les petites retraites, à restaurer le dialogue social, à réformer l’Education nationale, à permettre aux paysans de gagner normalement leur vie, etc, etc. Si ce n’est pas cela, "l’expérience", en politique, alors expliquez-moi en quoi elle est si indispensable ?

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17/05/2016

Retour au régime des partis ?

Assemblée.jpgLa loi El Khomri n’a pas épuisé le débat sur le 49-3. A gauche, tout le monde exige la suppression de ce "déni de démocratie". En faisant mine d’oublier que le général de Gaulle avait glissé dans la Constitution de la Vème République quelques verrous destinés à empêcher le retour au régime des partis, dont ce 49-3 qui oblige ceux-ci, quand ils contestent la majorité en place, à proposer une alternative commune au pouvoir qu’ils veulent renverser. Aujourd’hui, à gauche, les partis, fractions de partis, frondeurs et autres groupuscules inutiles voudraient renouer avec les délices de la IVème République : il est logique qu’ils déploient tous leurs efforts, avant 2017, pour faire sauter ce verrou ! 

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13/05/2016

Le seconde mort de Mitterrand

PS.jpgBon, certes, la gauche divisée ou éclatée, ce n’est pas une première. Des minoritaires, à gauche, on en a connus ! On se rappelle Mitterrand à la tête de la CIR, Rocard à la tête du PSU ou Chevènement à la tête du CERES. Seulement, voilà : en 1971-72, François Mitterrand avait fait du PS, allié au PCF et au MRG dans le cadre d’une "union de la gauche" dotée d’un "programme commun", une machine à prendre le pouvoir – ce qu’elle a fait en 1981. Hier, les frondeurs ont enterré Mitterrand pour la seconde fois. Ils ont fait en sorte que la gauche désunie, façon IVè République, ne puisse plus diriger le pays. Dans quel but ? Mystère. Le suicide n’est jamais rationnel.

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28/04/2016

Bienvenue sur le Titanic

hollande_sarkozy.jpgSi l’on regarde un peu au-delà de nos frontières, si l’on s’extirpe des incessantes mini-polémiques dérisoires qui polluent notre environnement politico-médiatique, on observe que dans un nombre croissant de pays européens (Autriche, Pologne, Hongrie, etc), un seul scrutin électoral a suffi pour voir les partis traditionnels (pour simplifier : les conservateurs et les sociaux-démocrates) s’effondrer d’un coup et laisser la place, émergeant des ruines, à des Ovnis plus ou moins inquiétants. Allons ! Qui peut imaginer, en France, que le PS et les Républicains, par exemple, pourraient disparaître, d’un coup, en 2017, du paysage politique ? Et pourtant…

10:29 Publié dans Blog | Tags : 2017, ps, républicains, partis | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

28/02/2016

Ces excuses qui tardent à venir...

Hollande-2012.jpgAvez-vous remarqué qu’à un an des présidentielles, François Hollande est critiqué, écrabouillé, insulté, ridiculisé, pulvérisé… par des gens qui, en grande majorité, ont voté pour lui en 2012 ? Ce phénomène un tantinet frustrant pour le reste de la population m’inspire une suggestion : pour être crédibles, toutes ces personnes ne devraient-elles pas commencer par s’excuser publiquement d’avoir porté au pouvoir l’ex-premier secrétaire du PS ? Et, plus encore, ne devraient-elles pas demander pardon à tous ceux qu’elles avaient alors insultés, méprisés, injuriés et traités de tous les noms parce qu’ils osaient, ces réacs, ces ringards, ces fachos, ne pas voter Hollande ?

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13/12/2015

La Bourgogne-Franche-Comté sur un fil

Dufay.jpgRésumons le résultat des régionales en Bourgogne-Franche-Comté. 1) Le FN n’a pas gagné, de justesse. On a eu très peur. 2) La liste LR-UDI, dont toute la presse annonçait le triomphe il y a encore six semaines, a été battue d’un cheveu. 3) Quant au PS, semi-comateux depuis deux ans, il a bénéficié de l’énorme progression enregistrée par le FN depuis les événements du 13 novembre, et après avoir joué le sort de la région à la roulette russe, a battu la droite à un poil près. Ayant obtenu la confiance d'un tiers des votants, soit 1/5 des électeurs inscrits dans la région, le PS aura donc, à lui tout seul, 51 % des sièges au conseil régional, soit la majorité absolue. Cherchez l’erreur.

10/12/2015

Une terrible responsabilité

Montel.jpgLes socialistes de Bourgogne-Franche-Comté ont donc pris une terrible responsabilité en refusant de se désister alors qu’ils sont bel et bien arrivés, dimanche, en troisième position. Bien sûr, on connaît la chanson, on l’entend déjà : si le FN emporte la région, ce sera la faute à Sarkozy, à Sauvadet, au Medef, à la droite, aux autres, comme d’hab ! Mais l’écume politicienne retombée, l’histoire retiendra que le PS local, tétanisé à l’idée de ne pas retrouver ses petits fauteuils régionaux, a joué à quitte ou double l’avenir d’une magnifique région qui ne méritait pas cela et qui, d’un coup, risque de perdre une grande part de son attractivité. A moins qu’un miracle, d’ici dimanche, nous épargne un tel gâchis ?

08/12/2015

Le FN à Dijon, et alors ?

Bourgogne-Franche-Comte-Le-FN.jpgEn Bourgogne-Franche-Comté, Sophie Montel (FN) a donc toutes les chances de diriger la région dimanche prochain. Et visiblement, tout le monde s’en fout ! Les socialistes, arrivés en 3ème position comme dans le Grand Est, rasent les murs et se maintiennent, prenant tous les risques pour sauver leurs petits privilèges locaux. Les Républicains et l'UDI, paralysés par la stratégie du "ni-ni" de Sarko, n’y trouvent apparemment rien à redire. Les journaux locaux, ou ce qu'il en reste, sont atones. Les médias nationaux s’en tamponnent : la Bourgogne-Franche-Comté, combien de divisions ? Aucun hourvari. Aucune inquiétude. Aucun débat. Tout va bien. Je me demande vraiment pourquoi je m’énerve.

09:37 Publié dans Blog | Tags : fn, bourgogne, régionales, ps | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |