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30/05/2007

Ségolène à Matignon ?

Je reviens sur l’hypothèse d’une victoire in extremis de la gauche le 17 juin – improbable, certes, mais pas totalement inimaginable. Le président Sarkozy serait logiquement obligé de nommer à Matignon le n° 1 du PS, François Hollande, pour cinq ans de cohabitation difficile et bigrement conflictuelle. A moins que… A moins que Ségolène Royal ne prétende à la fonction ! Ce matin, sur LCI, face à Christophe Barbier, elle a bien répondu : "Il faudrait toujours assumer".
Sacrée Ségolène ! "Je ne m’interdis rien", avait-elle déjà dit lundi sur France 2. Est-elle ou non le n° 1 du PS, a demandé Barbier ? Réponse : "Pour l’instant, c’est François Hollande". Tout est dans ce délicieux "Pour l’instant".
Ségo, premier ministre de Sarko : imaginez la tête de Bernard Kouchner !

29/05/2007

Président ou chef de parti ?

Nicolas Sarkozy fera ce soir au Havre ce que Valéry Giscard d’Estaing avait fait en 1978 à Verdun-sur-le-Doubs : il invitera les Français, convoqués aux urnes les 10 et 17 juin, à faire le "bon choix" en envoyant à l'Assemblée nationale une majorité de députés qui appliqueront sa politique. Sarko ne veut pas cohabiter avec un premier ministre nommé François Hollande, c'est humain.
Est-ce le rôle d’un président de la République ? Celui-ci doit-il être plutôt un monarque, un arbitre, un chef de parti ? Quel est son véritable pouvoir, en vertu de la Constitution ? A ces questions, qui furent au cœur du débat sur la VIème République lors des présidentielles, le professeur Claude Patriat, de l'Université de Dijon, répond avec clarté dans un petit livre que je vous conseille : L’Annonce faite à Marianne, publié aux Editions de Bourogne. Bonne lecture !

15/05/2007

Qui sont les conservateurs ?

Nicolas Sarkozy a été élu en promettant de réformer le pays. Changer la France, c’est une entreprise titanesque. Avant même de prendre ses fonctions, le nouveau président a commencé à réfléchir, par exemple, à de nouveaux découpages ministériels. Par exemple, pourquoi ne pas essayer de rapprocher la Culture et l’Education nationale, comme sous Jack Lang, si l’on veut développer l’enseignement de la culture à l’école ? C’est le b-a, ba, le tout début d’un commencement de changement…
...et déjà, stop ! Hola ! Bas les pattes ! Pas touche à la culture ! Les professionnels de la profession - Agnès Jaoui, Bertrand Tavernier, Jean-Claude Carrière et d’autres moins connus – sont déjà vent debout, décidés à conserver les choses en l’état : la réforme, c’est pour les autres ! ON NE TOUCHE A RIEN !
Il a du boulot, Sarko.

14/05/2007

Sarko devient chanoine

medium_latran_facade_200.jpgNicolas Sarkozy est désormais chanoine. Une très ancienne tradition fait du président de la République française le "chanoine honoraire" de la basilique pontificale de Saint-Jean de Latran, à Rome. Tous les chefs d’Etat français depuis Henri IV, avec plus ou moins de faste, ont respecté cette coutume, et il y a gros à parier que Sarko ne dérogera pas à la règle.
Seul François Mitterrand, dont l’entourage était moitié anticlérical moitié inculte, avait ignoré la tradition. Lorsque la lettre officielle de félicitations du chapitre de la basilique était arrivée à l’Elysée, peu de temps après l’élection du 10 mai 1981, elle avait été classée dans le courrier adressé par des fous !

12/05/2007

La mitterrandie vote Sarko

Quelle est la caractéristique commune des personnalités de gauche qui ont soutenu ou qui rallient Nicolas Sarkozy ? Facile : ce sont les plus proches compagnons de feu le président Mitterrand.
Après les entrechats sulfureux de Pascal Sevran, l'adhésion surprise de Roger Hanin, les confidences appuyées de Jacques Attali, l’adoubement auvergnat de Michel Charasse, les offres de service de Claude Allègre, les sourires rapaces d’Anne Lauvergeon, l’engagement discret de Georges-Marc Benamou, les compliments alcoolisés de Bernard Tapie, le changement de pied de Jacques Séguéla, c’est au tour d'Hubert Vedrine, qui fut l’un des plus intimes de l’ancien président, de réfléchir sur son éventuelle participation au futur gouvernement.
Et si Sarko, pour rire, allait escalader la riche de Solutré ?

08/05/2007

Salauds de riches

medium_paloma.jpgSarko parti se reposer deux jours, c’est la panique dans les télés et les radios : comment tenir en haleine la ménagère de 50 ans, soudain en état de manque ? Facile : en exploitant comme des fous le filon "pognon", "paillettes" et "jalousie" : combien, la nuit de Sarko au Fouquet’s avec femme et enfant ? Combien, le voyage à Malte en Falcon 900 "privé" ? Combien l’escapade dans un "yacht de 60 mètres" prêté par un "grand patron" et disposant, tenez-vous bien, "d’un jacuzzi sur le pont supérieur" ? On vous l’avait bien dit que la droite était du côté des riches !
Si Ségolène était passée, il est sûr qu’elle serait allée se reposer avec François Hollande en side-car dans un VVF du Limousin, avec pique-nique sur le plateau de Millevaches et soirée familiale dans un MacDo de la banlieue de Limoges…

02/05/2007

Ce monde est dangereux

medium_quai_d_o.jpgExcellent débat ce matin, chez Elkabbach, entre Hubert Védrine et Michel Barnier. Il en ressort :
- qu’un président de la République consacre plus de 50 % de son temps à la politique étrangère (et plus en cas de crise internationale) ;
- que sur le Proche Orient, sur l’Iran et même sur l’Europe, à part quelques broutilles tactiques, la gauche ne se distingue pas de la droite ;
- que ce qui importe, donc, dans ce monde dangereux, c’est la maîtrise des dossiers, le tempérament et la "prévisibilité" des candidats à l'Elysée.
Or, sur ce point, il n’y a pas photo : avant cette campagne, serait-il jamais venu à l’idée de quiconque de nommer Mme Royal au Quai d’Orsay ?

01/05/2007

Les nuls avec Sarko

Il y a des jours où les journalistes feraient mieux de faire du journalisme. Commentant le meeting de Sarko à Bercy et la liste des "people" venus le soutenir, la journaliste Vanessa Schneider a eu ce cri du coeur, à midi, sur Canal + : "Avouez que c'est pas les meilleurs !"
La charmante Vanessa a bien le droit de faire campagne pour Ségolène, certes, mais qui est-elle pour estimer que J. Halliday, Ch. Clavier, V. Genest, Ch. Rampling, J. Reno, H. Salvador, E. Macias, M. Gallo, A. Glucksmann, R. Hanin, J. Séguéla, mais surtout les sportifs A. Prost, B. Joubert, B. Boli, Ch. Dominici, R. Virenque, D. Douillet, M. Goitschell, Ph. Candeloro et j'en passe, "c'est pas les meilleurs" ?
Ah ! Vanessa ! Il y avait aussi Dominique Farrugia, l'ancien patron de Canal + ! Or, lui, c'est vraiment un Nul.

27/04/2007

Pays de fous !

Retour de Rome. A l’aéroport, vite, les journaux. En voiture, vite, la radio. Et là, surprise ! Malaise et perplexité ! La France est-elle devenue folle ? Toutes les infos tournent autour de la tenue et de l’organisation du grand débat Royal-Bayrou. Je me pince pour y croire : n’est-ce pas Sarkozy qui est passé, dimanche ? N’est-ce pas entre Royal et Sarkozy qu’il va falloir choisir, au second tour de la présidentielle ? Cette histoire de débat Royal-Bayrou est totalement extravagante !
Il y a un pays encore plus fou que la France : en Pologne, la loi visant à extirper les racines du communisme va jeter dans les poubelles de l'Histoire... Bronislaw Geremek, un des hommes à qui ce pays, justement, doit d’avoir été libéré du communisme en 1989 !
Ou bien j'ai trop bu dans l'avion, ou bien le monde marche sur la tête.

24/04/2007

Le prix du titre pervers

Au concours du titre le plus pervers de la campagne électorale 2007, Le Monde risque fort de gagner le premier prix avec ce récent chef d’œuvre qui restera dans les annales :
L’ELYSEE SOUTIENT OFFICIELLEMENT SARKOZY MAIS N’EN PENSE PAS MOINS.
Le deuxième prix devrait être aussi remporté par Le Monde avec ce monument :
L’ETAT-MAJOR DE SARKOZY VEUT IGNORER LA MULTIPLICATION DES ATTAQUES DONT IL EST LA CIBLE.
Et c’est encore Le Monde qui devrait gagner le troisième prix avec ce bijou journalistique :
M. SARKOZY LAISSE SES RALLIES ET FIDELES REDOUBLER DE ZELE DANS L’ESPOIR DE POSTES AU GOUVERNEMENT.
Chapeau, les artistes. Mais la campagne n'est pas finie, et le concours reste ouvert…

18/04/2007

Motivation journalistique

Dans En Aparté, chaque jour sur Canal+, Pascale Clark organise une sorte de café du commerce réunissant quelques "polémistes", c’est-à-dire des journalistes qui ne connaissent pas les sujets dont ils parlent mais qui s’en indignent avec talent. Dans ce cadre-là, les confrères laissent leur déontologie au vestiaire et disent sans réserves, sauf quelques rares exceptions, tout le mal qu’ils pensent de Sarkozy. Comme Joseph Macé-Scaron, qui a expliqué aujourd’hui qu’il voterait contre Sarko parce que ce "malade", figurez-vous, l’a viré du Fig Mag il y a deux ans, ce qui prouve "qu'il est dangereux pour le pluralisme" ! Curieuse motivation pour un journaliste. Ho ! Joseph ! Tu te rappelles ce rédacteur en chef qui, ayant rencontré des embouteillages sur le chemin du bureau, a décidé de consacrer la cover de son magazine à la recrudescence des embouteillages ?

15/04/2007

Disproportionnelle

Ségolène Royal souhaite l’introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives, et tout le monde trouve cela très bien : plus de justice, plus de démocratie, davantage d'opinions représentées, etc. François Bayrou aussi, et depuis longtemps. Dominique Voynet également, sans ambiguité. Marie-George Buffet, Olivier Besancenot, José Bové (et j’en oublie) exigent que la proportionnelle soit introduite, au moins en partie, aux prochaines législatives.
Mais qu’un proche de Sarkozy, avec prudence, à titre personnel, estime que, oui, peut-être, la proportionnelle, il n’est pas interdit d’y penser, etc, et tous les journaux s’enflamment : ce facho de Sarko sert scandaleusement la soupe à Le Pen !
Ben, les autres, y font quoi ?

20/03/2007

"N'ayez pas peur !"

Quand Sarkozy lance "N’ayez pas peur !" aux 10.000 jeunes venus l'écouter dimanche au Zénith, il a évidemment vu l’affiche qui, sur tous les murs de Paris, du bord du périph aux couloirs du métro, annonce le prochain spectacle de Robert Hossein sur Jean-Paul II.
L’affiche remet en mémoire la célèbre apostrophe du pape polonais, lancée de Rome le 22 octobre 1978 en direction de l’humanité tout entière. De quoi avaient peur les hommes de ce temps-là ? De la bombe, de la guerre, du progrès, de la science, de la maladie, du chômage, du lendemain, de l'avenir, de l’étranger, du voisin, de l’étranger, du cancer, de la mort, etc. Trois décennies plus tard, il faudrait ajouter : du terrorisme, du sida, des OGM, de la mondialisation…
A toutes ces peurs, Jean-Paul II opposait l’espérance en Dieu et la foi en l'Homme. Sarko aura du mal à faire mieux.

21/02/2007

L'infirmière et le commissaire

Ségo, lundi, sur TF1, a attiré 8,9 millions de téléspectateurs, Sarko en avait intéressé 8,2 millions. Bon. Plein de "vrais gens" ont pu s’exprimer : j’ai mal ici, je souffre là, j’ai besoin d’argent, ma fille déprime, mes parents vieillissent, etc. Bien. Quand c’est émouvant et participatif, c'est bon pour l'audimat.
Maintenant, ce qui serait bien, c’est qu’on commence à parler de la France. Et que les principaux candidats quittent, l’une sa blouse d’infirmière, l’autre son costume de commissaire de police, pour endosser enfin l’habit de chef d’Etat.
Pour cela, il ne serait pas absurde de les confronter à des journalistes capables de situer l'Iran et la Corée du Nord, sachant distinguer un sous-marin d’un porte-avion, et qui feraient passer leurs petits bobos et leurs problèmes familiaux après l'avenir du pays.

18/02/2007

La presse dans le collimateur

Difficile de défendre la presse, en cette période de dérapages quotidiens et d'hyper-sensibilité du public ! Deux exemples :
- Tous les journaux ont titré, en Une, sur la note des RG sur Bruno Rebelle, preuve que Sarkozy utilisait à son profit une "police politique" de nature totalitaire, etc, etc. Avez-vous lu, en Une des mêmes journaux, que la note des RG datait du gouvernement Jospin, que Rebelle avait finalement retiré sa plainte pour violation de la vie privée, et que l’indiscrétion venait d’un syndicaliste des RG militant à l’extrême-gauche ?
- Tous les journaux ont commenté l’interpellation de Sarkozy, sur TF1, le 5 février, devant 8 millions de téléspectateurs, par un rebeu victime de violences racistes de la part de CRS. Or, les accusations du type, qui n’a bizarrement pas porté plainte, n’ont pas résisté à l’enquête : tout porte à croire que c'était du pipeau. Qui l’a dit aux 8 millions de braves gens qui furent, à juste titre, indignés par ses propos gravissimes ?

03/02/2007

Les futurs ministres...

Qui sera ministre en mai 2007 ?
Si Sarko passe : Fillon, Bertrand, Hortefeux, Estrosi, Morano, Coppé, Frèches (José, bien sûr), Devedjian, Longuet, Barnier, Karoutchi, Boutin, Baroin, Rachida Dati, sont bien placés (Alliot-Marie étant candidate au perchoir). Et, après négociation : Bayrou, Morin, Leroy, de Sarnez (UDF), ainsi que Borloo (Rad).
Si Ségo passe, c’est plus compliqué puisqu'elle a annoncé, dans l’Express, qu’elle ne prendrait pas d’anciens ministres. Eliminés, donc : Lang (candidat au perchoir), Fabius, Strauss-Kahn, Bianco, Emmanuelli, Moscovici, Védrine ! Restent en piste : Ayrault, Dray, Montebourg, Rebelle, Peillon, Hammadi, Mignard et… Hollande. Alliés obligés : Taubira (MRG), Buffet (PCF), Voynet (Verts).
Faites vos jeux, les paris sont ouverts !

31/01/2007

Un scooter un peu trop bruyant

Les polémiques subalternes et les péripéties artificielles commencent à me gonfler. Je n’entends parler que du scooter du fils de Sarko, des bagarres internes au sein des RG, de la "bravitude" de Ségo et du mauvais canular de Gérald Dahan !
Je constate, en revanche : qu’aucun des principaux prétendants à l’Elysée n’était présent au sommet de Davos ; que l’Europe de demain se construit à Madrid sans la France ; qu’aucun candidat ne m’a encore expliqué comment il entendait résorber la dette.
Si Sarkozy progresse, c’est probablement qu’il est le seul à avancer des propositions pour remettre la France au travail, supprimer les droits de succession ou assouplir la législation sociale. Mais c’est encore bien peu…

29/01/2007

Et si elle s'effondrait ?

Et si Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn et Lionel Jospin avaient raison ? Et si Ségolène Royal était nulle ? Au moins, pas au niveau ? Les cafouillages, les bourdes, les erreurs et les approximations de la candidate socialiste commencent à s’accumuler. Les sondages vacillent un peu. Les médias font très attention de ne pas en rajouter. Les faux pas de Ségolène ont déjà remisé ses tailleurs blancs et son sourire immuable au rayon des accessoires de campagne. Ses adversaires, qui hurlent à l’incompétence et à l’imprévisibilité, le sentent bien, et sont tels des chiens de chasse avant la curée. Un rêve passe : et si Royal terminait à moins de 40 % ? Un cauchemar aussi : et si Le Pen la battait au premier tour ?
Attention, les gars. C’est bien de se disputer autour de Jaurès et de Camus, de se référer à Tocqueville et à Georges Mandel, de citer de Gaulle et Mitterrand. Mais n’oubliez pas de relire aussi La Fontaine !

15/01/2007

Sarko citant Jaurès...

Sarko citant Jaurès, j’ai bien aimé. Le même Sarkozy aurait pu citer, pour le fun, un autre grand homme de gauche critiquant la façon dont les partisans de Marie-George Buffet veulent redistribuer les richesses sans se donner les moyens de les produire : "Les communistes (…) se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l'émulation. Et par conséquent le travail. C'est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu'il partage. Il est donc impossible de s'arrêter à ces prétendues solutions. Tuer la richesse, ce n'est pas la répartir. Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, (...) en deux mots sachez produire la richesse et la répartir ; et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et la grandeur morale ; et vous serez dignes de vous appeler la France !"
Qui a écrit cela ? Ni Fabius ni Strauss-Kahn : c’est Victor Hugo, dans les Misérables. En 1862.

14/01/2007

Un sacré sacre

Le "sacre" de Sarkozy. Quel journal français n’a pas titré sur cette formule facile, ce week-end, validant ainsi la spécificité monarchique de nos institutions ? Que ce sacre se déroule à la porte de Versailles, du reste, n’est pas anodin.
La France est une monarchie républicaine. Qui peut nier que de Gaulle et Mitterrand ont été des monarques ? Ils ont incarné la nation, protégé leurs sujets, défendu le territoire, garanti la justice. Ils n'ont pas guéri les écrouelles, parce que, depuis 1789, cela ne se fait plus. Pour être juste, cela ne se fait plus non plus dans les vraies monarchies : Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Pays-Bas, Suède, Norvège, Danemark…
Sauf que dans les vraies monarchies, la situation est plus saine : c’est le premier ministre, réellement responsable devant le Parlement, qui gouverne ! Qu'en pense Madame Royal ?