18/01/2007
Faire payer les riches
Touchante unanimité des journalistes de gauche, toute la journée d'hier, sur le thème : "Les Royal paient l’ISF, et alors ?" C’était même le titre du débat de En aparté, l’émission de Pascale Clarke sur Canal +. Florilège : "De la mousse !" "Du rien du tout !" "Aucune importance !"
Ah bon. Etre assujetti à l’ISF, c’est probablement "sans importance" pour les Fabius, Strauss-Kahn, Lang, Badinter, Dumas, et nombre de journalistes vedettes de la capitale. Pas sûr que ce soit l’avis du militant socialiste de Laroche-Migennes ou de La Ciotat à qui le PS, depuis toujours, promet de "faire payer les riches" !
Comme l’a joliment dit Caroline Brun, sur Canal, hier : "Quand on attaque les deux cents familles, on vérifie d’abord qu’on n’en fait pas partie !"
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16/01/2007
Salauds de riches
"Je n’aime pas les riches !", a lancé récemment, à deux reprises, François Hollande. Pas de bol, sa petite camarade vient d’avouer, sous la pression de l’opinion, qu’ils possédaient un appart à Boulogne, une maison à Mougins, une autre maison dans les Deux-Sèvres, et qu’ils figuraient, du coup, parmi les 2 % de Français qui paient l’ISF !
Qu’un couple d’énarques gagne correctement sa vie, cela n’est pas choquant. Que leur fortune ait été constituée exclusivement avec de l’argent public, bon, ce n’est pas rare dans un monde politique dominé par les fonctionnaires. Mais, bon sang, qu’ils l’assument !
Pour un couple qui aspire aux plus hautes responsabilités de la République, franchement, ces petites cachotteries ne sont pas de mise. Y aura-t-il d’autres révélations de cet ordre ?
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15/01/2007
Sarko citant Jaurès...
Sarko citant Jaurès, j’ai bien aimé. Le même Sarkozy aurait pu citer, pour le fun, un autre grand homme de gauche critiquant la façon dont les partisans de Marie-George Buffet veulent redistribuer les richesses sans se donner les moyens de les produire : "Les communistes (…) se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l'émulation. Et par conséquent le travail. C'est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu'il partage. Il est donc impossible de s'arrêter à ces prétendues solutions. Tuer la richesse, ce n'est pas la répartir. Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, (...) en deux mots sachez produire la richesse et la répartir ; et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et la grandeur morale ; et vous serez dignes de vous appeler la France !"
Qui a écrit cela ? Ni Fabius ni Strauss-Kahn : c’est Victor Hugo, dans les Misérables. En 1862.
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14/01/2007
Un sacré sacre
Le "sacre" de Sarkozy. Quel journal français n’a pas titré sur cette formule facile, ce week-end, validant ainsi la spécificité monarchique de nos institutions ? Que ce sacre se déroule à la porte de Versailles, du reste, n’est pas anodin.
La France est une monarchie républicaine. Qui peut nier que de Gaulle et Mitterrand ont été des monarques ? Ils ont incarné la nation, protégé leurs sujets, défendu le territoire, garanti la justice. Ils n'ont pas guéri les écrouelles, parce que, depuis 1789, cela ne se fait plus. Pour être juste, cela ne se fait plus non plus dans les vraies monarchies : Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Pays-Bas, Suède, Norvège, Danemark…
Sauf que dans les vraies monarchies, la situation est plus saine : c’est le premier ministre, réellement responsable devant le Parlement, qui gouverne ! Qu'en pense Madame Royal ?
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13/01/2007
Joseph qui ?
Il y a quatre personnalités politiques de premier plan, aujourd’hui, en France : Jacques Chirac, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et Joseph Daul. Qui ça ? Daul ? Jamais vu dans les médias français ! Absent chez Ruquier, triquard chez Ardisson, inconnu chez Fogiel !
Joseph Daul, 59 ans, agriculteur et alsacien, avait été une des têtes de listes UMP aux dernières européennes. Il vient d’être élu président du PPE, le plus important groupe politique du Parlement européen (264 députés, 10 premiers ministres en exercice). Il n’y a pas un seul grand sujet, un vrai, un de ceux qui influent réellement sur la vie de nos concitoyens, qui ne passe pas désormais par ses mains...
On comprend TF1, France 2 et les autres : Besancenot est tellement plus mignon, Autain tellement plus jolie, Steevy tellement plus drôle, Taubira tellement plus exotique, Joe Starr tellement plus sulfureux, etc, etc…
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12/01/2007
Debré président ?
Jacques Chirac va-t-il nommer son fidèle complice Jean-Louis Debré à la tête du Conseil Constitutionnel en février ? A priori, il n’y a aucune raison : Debré est président de l’Assemblée nationale jusqu’en juin ; il n’est pas le plus compétent pour ce poste ; il ne s’entendra, dans l’avenir, ni avec Ségo ni avec Sarko ; sa nomination, visiblement, n’est soutenue par personne ; et, surtout, des mauvaises langues vont encore dire que Chirac veut ainsi se protéger de tout coup fourré judiciaire quand il aura quitté l’Elysée. Les gens sont méchants.
La seule raison qui pourrait s’imposer, c’est que le président du Conseil constitutionnel n’a pas le droit d’intervenir dans les médias, et qu’on n’entendra plus Debré, comme sur RTL l’autre jour, afficher sa formidable arrogance envers les journalistes et son abyssal mépris à l’égard de leurs auditeurs. Ce serait toujours ça de pris.
19:25 | Tags : politique, Chirac, Debré, Conseil constitutionnel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
11/01/2007
Qu'est-ce que la droite ?
L'émission de Stéphane Bern sur la droite, hier soir, fut un grand moment de cacophonie et de confusion. Pourtant, les choses sont simples. Qu’est-ce que la droite ? C’est d’abord ce qui n’est pas la gauche. Inventé en 1789, le mot a désigné, jusqu'à la monarchie de Juillet, les ennemis de la Révolution; puis, jusqu’à la fin du XIXè siècle, les citoyens hostiles à la République; puis, des années 1920 à nos jours, les adversaires du socialisme. Voilà.
L’Europe, la cohabitation, la chute du Mur de Berlin et la mondialisation ont réduit le clivage gauche-droite à peu de choses. Qu'en reste-t-il, d'ailleurs, quand la représentante de la gauche prône l’ordre juste, l’autorité de l’armée et le respect de la famille ? Quasiment rien. Sauf dans deux occasions : au second tour des élections, et dans les débats à la télévision.
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10/01/2007
Sego, Sarko ou Schizo ?
A force de ne voir le monde et les hommes qu’à travers des écrans de télé ou d''ordinateurs, on finit par perdre le contact avec la réalité. Cela s’appelle la schizophrénie.
Prenez François Bayrou : sans cesse interviewé par les journaux, faisant régulièrement la une des magazines, suivi dans tous ses déplacements par des journalistes, que dit-il à longueur d’émissions de radio et sur les plateaux de toutes les télés de France et de Navarre ? Que les médias l’ignorent scandaleusement !
Prenez Marc-Olivier Fogiel : hier soir, il a invité un responsable du magazine Voici à venir se faire étriller dans son émission… dont le sommaire, en réalité, ressemble trait pour trait à celui de Voici : actualités des peoples, incursions dans la vie privée, sujets sexe, sujets psy et sujets trash. Qui était son invitée vedette, hier ? Loana !
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09/01/2007
Les voyages de Ségolène
Ségolène Royal, à peine adoubée par le PS, avait décidé d’effectuer un certain nombre de déplacements à l’étranger, dans le double but d’échapper à la traque quotidienne des médias et de se donner une image de responsable internationale. Bon. Mais alors :
- pourquoi emmène-t-elle jusqu’au bout du monde une armada de journalistes qui répercutent la moindre de ses bourdes ?
- pourquoi, sur 130 pays possibles, a-t-elle choisi d’aller en Palestine, où on a 100 % chances de se prendre les pieds dans le tapis israélo-arabe, et en Chine, où on a 100 % de chances de butter sur la question des droits de l’homme ?
Logiquement, elle devrait maintenant se rendre en Russie, au Rwanda et en Turquie. Accompagnée d’un maximum de journalistes passionnés par la question tchétchène, les massacres hutus-tutsis et le génocide arménien !
11:30 | Tags : politique, présidentielles, Ségolène, Royal, Chine | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
08/01/2007
Le FN au centre-droit ?
Au "centre droit", le FN ? La bonne blague ! Il est simplement l'héritier de la droite ultra (le légitimisme, le boulangisme, les Ligues, l’Action française, Pétain, le poujadisme, l’Algérie française) qui, depuis deux siècles, n’a eu de cesse de combattre, justement, le centre droit !
Avec, parfois, l'aide de la gauche. Rappelons aux plus jeunes qu’en 1974 (élection de Giscard), l’ex-député poujadiste Jean-Marie Le Pen, après vingt ans de vie politique, n’obtenait que 0,74 % des voix. C’est à partir de 1981 (victoire de la gauche) que le FN a commencé sa progression. Pour plomber durablement la droite, Mitterrand rétablit la proportionnelle avant les législatives de 1986, ce qui permit à Le Pen, avec 10 % des voix, d’obtenir 35 sièges de députés à l’Assemblée et de devenir respectable. Pour longtemps.
Dommage pour Mitterrand : il est mort avant d’assister au triomphe de sa créature, un certain 21 avril…
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05/01/2007
Oxymore de rire
La "rupture tranquille" de Sarko contre "l’ordre juste" de Ségo. Un oxymore de droite contre un oxymore de gauche. Cela ne fait plus rire personne. Toute campagne électorale, aujourd’hui, s’appuie sur des formules destinées à ratisser large.
Honneur aux grands anciens : en 1981, François Mitterrand avait été élu sur le slogan de la "force tranquille", imitant ainsi Valéry Giscard d’Estaing qui, en 1974, proposait "le changement dans la continuité".
En cette période de vœux, je souhaite qu’en 2007, le chef de l’Etat fasse preuve d’une détermination prudente, le gouvernement d’une audace courageuse, les policiers d’une fermeté souple, les juges d’une humanité inébranlable, les journalistes d’une rigueur imaginative et le pape d’un conservatisme innovant.
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04/01/2007
C'est pas si simple
Il fallait s'y attendre. De Villepin à Ségolène Royal, le déferlement de réactions basiques, de promesses creuses et de critiques primitives sur le "droit au logement opposable" tourne au cirque. Personne ne me dit, à moi qui suis élu municipal, contre qui va se retourner un habitant de ma commune, après 2012, s’il divorce et ne trouve pas à se reloger !
Ce matin, interrogé sur Europe 1, Bernard Kouchner a donné trois réponses politiquement honnêtes, qui méritent d’être citées avec exactitude. Sur le droit au logement : "Ca va être compliqué". Sur les aides aux victimes du tsunami : "Tout cela c’est compliqué". Et sur l’urgence écologique : "C’est pas si simple".
Vous comprenez pourquoi cet homme-là ne sera jamais président de la République ?
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03/01/2007
Opposable à qui ?
Ainsi, quelques tentes dressées au bord du canal Saint-Martin à l’aube d’une campagne présidentielle ont suffi, en un tournemain, hop, il suffisait d'y penser, bon sang mais c’est bien sur, à instaurer un "droit au logement opposable" qui va révolutionner la situation des sans-logis en France. Fin du drame des SDF. Affaire suivante !
Opposable à qui ? On verra. C’est l'ennui des périodes électorales : les mots volent, les idées brillent, les décisions pleuvent, faisant oublier la triste réalité, qui est qu’une société comme la nôtre est incroyablement sophistiquée, technicisée, bureaucratisée, au point d’être quasi irréformable.
Un exemple ? Déménager l'ENA était, on le conçoit, beaucoup moins compliqué que d’instaurer un droit au logement opposable. Les dirigeants de l’ENA, champions de la réforme administrative, et pour cause, ont mis dix ans à transporter leurs salles de classes de Paris à Strasbourg. Dix ans.
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02/01/2007
Onfray mieux de s'abstenir
Michel Onfray est amer. Le philosophe gauchiste a pourtant fait tout ce qu’il a pu, par Libération interposé, pour départager les candidats chers à son cœur qui prétendaient rassembler et fédérer la gauche antilibérale. Ils lui ont tous ri au nez. Dans Le Monde de samedi, il explique donc qu’il ne votera pas pour Arlette Laguillier "restée bloquée sur un logiciel des années 1920". Ni pour Olivier Besancenot, "plus soucieux de politique politicienne que de la misère française". Il ne votera pas davantage pour Marie-George Buffet "dont on ne dit pas assez qu’elle faisait partie de l’équipe de Georges Marchais" et dont le parti "n’a pas renoncé aux méthodes staliniennes".
Finalement, il propose de voter Ségolène au premier et au second tour. Tout ça pour ça !
09:50 | Tags : politique, présidentielles, 2007, antilibéraux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
29/12/2006
Bonne année, M. Frêche !
L’année 2006 s’achève, et le grand chef socialiste Georges Frêche - vous savez, celui qui considère que Jean-Paul II était un "abruti", que les harkis sont des "sous-hommes" et qu’il y a "trop de blacks" dans l’équipe de France de foot - est toujours président de la région Languedoc-Roussillon. Je rassure au passage les amis du grand chef communiste Jean-Claude Gayssot : il n’a toujours pas démissionné et reste le dévoué vice-président de Georges Frêche. Tout va bien pour eux.
Autre bonne nouvelle : leur grande conscience européenne commune, Günter Grass, celui qui a menti si longtemps sur son engagement enthousiaste dans la Waffen SS, vient de recevoir, outre-Rhin, le prix Ernst-Toller "pour son engagement pacifiste et sa participation aux débats de société". Authentique !
Bon réveillon à tous les trois.
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22/12/2006
TCS : tous contre Sarko !
Des différents dossiers préélectoraux publiés en cette fin d’année dans les journaux, il ressort : que la stratégie de Le Pen consiste à profiter de sa nouvelle respectabilité pour grignoter l’électorat de Sarkozy sur sa droite ; que Bayrou va profiter de ce harcèlement frontiste à droite pour tenter de séduire l’électorat centriste de Sarkozy ; que Philippe de Villiers attend que l’image de Sarkozy s’effrite pour récupérer les déçus du sarkozisme ; que Nicolas Dupont-Aignan entend détourner, à son profit, les gaullistes anti-européens du parti de Sarkozy ; qu'à l'extrême gauche, on incite les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales "pour barrer la route à Sarkozy" ; que le seul moyen pour Ségolène Royal de gagner le second tour, c’est de rassembler tous les anti-Sarkozy.
Joyeux Noël, Nicolas.
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21/12/2006
Chirac votera Sarkozy
Le pronostic vient de quelqu’un qui connaît très bien Ségolène Royal - son caractère, sa culture, ses pulsions, ses convictions : "Royal à l’Elysée, c’est Chirac en prison". Affirmation renforcée par la présence au côté de Ségo du député Montebourg, qui réclame depuis longtemps des poursuites judiciaires contre l’actuel président, et dont on chuchote qu’il pourrait devenir garde des Sceaux en cas de victoire de sa candidate...
L’intérêt de Chirac, c’est donc la victoire de Sarkozy. Forcément. Tôt ou tard, une négociation aura lieu entre les deux hommes - dans laquelle ni Villepin ni Alliot-Marie ni personne n’aura son mot à dire. Si les termes du contrat seront gardés secrets, le résultat ne fait pas de doute. On parie ?
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20/12/2006
Couple ou pas couple ?
L’affaire des propositions fiscales de François Hollande va précipiter une interrogation que personne, au sein des rédactions parisiennes, n’ose encore exprimer à haute voix : quelles sont les véritables relations entre François Hollande et Ségolène Royal ? Complot d’anciens énarques ? Ticket présidentiel ? Bill et Hillary à la française ? Bonnie and Clyde de la politique ? Duo machiavélique ? Famille unie ou entente forcée ? Vrai couple ? Faux couple ?
Il ne s’agit pas d’ "affaires privées", contrairement à ce que prétendent les bonnes âmes journalistiques, décidément peu curieuses. La candidate du PS et le premier secrétaire du PS ne pourront pas éternellement préserver l’opacité qu’ils entretiennent savamment autour de leurs véritables rapports et de leurs ambitions respectives…
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19/12/2006
Pas si net, le net
Alors que le débat politique à la télé tend - sauf rares exceptions - vers le degré zéro de l’intelligence, que les radios ne donnent plus la parole qu’à leurs propres auditeurs et que les journaux touchent un nombre toujours plus restreint de citoyens, la campagne électorale se déplace, mine de rien, sur le net : des milliers de sites, de blogs, d’interventions diverses animent d’extraordinaires réseaux de e-sympathisants ou de cybermilitants qui relaient les mots d’ordre, diffusent les vidéos, alimentent les chats, entretiennent les buzz.
Avantage : des tas de gens, notamment des jeunes, découvrent la politique de cette façon originale et ludique.
Inconvénient : la plupart des échanges sur la toile sont indigents, démagos, anonymes et diffamatoires. Aïe, aïe, aïe.
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18/12/2006
Hulot parle, Voynet agit
Entendu Dominique Voynet, ce matin, sur Europe 1. Véritable mitraillette idéologique, elle assène ses vérités à 120 km/h, sans la moindre considération pour les questions du journaliste, et sans reprendre sa respiration.
Résumé de son speech : Hulot, il parle, nous, on agit. Citations : "Nous, nous sommes des praticiens", "Il faut passer à l’acte", "Il faut changer le modèle économique", "Il faut agir" , "Nous allons passer à l’acte", "Les verts, eux, agissent depuis vingt ans", "Il va falloir changer", "Il faut vraiment changer la vie des gens", etc. Et la Verte, au passage, de traiter Nicolas Hulot de "bavard" !
Et puis, en conclusion de l’interview, le cri du cœur : "Notre objectif, c’est contribuer à battre la droite". Ah bon. Tout s’explique. Ce bavard de Hulot, lui, cherche à sauver la planète.
09:05 | Tags : Verts, Hulot, Voynet, politique, présidentielles | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |