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26/08/2006

La moustache de M. Bové

Une campagne présidentielle éclaire le jugement, trahit les arrières pensées, révèle les caractères. Ainsi le gentil moustachu écolo que la télévision aime tant filmer sur son tracteur, l’ineffable José Bové, candidat potentiel à l’Elysée, a-t-il donné sur lui-même, hier, une information capitale. Alors que Nicolas Hulot et Corinne Lepage ont accepté d’aller dialoguer avec les Verts lors de leurs journées d’été de Coutances, José Bové, lui, a fait savoir qu’il n’était "pas question d'aller discuter avec des gens de droite". Et toc. medium_J_B.JPG
Voilà qui a le mérite d’être clair. Intolérance, sectarisme, haine du dialogue, mépris de la démocratie. Jusqu’à présent, la moustache de M. Bové nous faisait penser à celle de Brassens, ou celle de Walesa. Maintenant, elle nous rappelle celle de Staline.

25/08/2006

L'argent du contribuable

Lu dans Le Monde d’hier, page 6, les propositions d’un des candidats socialistes aux présidentielles, Laurent Fabius, ancien ministre des finances : d’abord, augmenter le SMIC ; ensuite, alléger les cotisations sociales des PME ; puis créer une prime de transport pour les salariés ; et tout à l’avenant. Avec quel argent ? Mystère. Le mien, probablement.
Lu dans Le Monde d’hier, à quelques colonnes de là, la suggestion de son collègue Peer Steinbrück, ministre allemand des finances, lui aussi social-démocrate : dans l’avenir, dit-il, comme les gens dépenseront davantage pour leur santé et leur retraite, ils devront parfois renoncer à partir en vacances pour faire des économies. A bon entendeur...
Vérité au delà du Rhin, erreur en deçà ? A chaque pays sa culture politique. Et sa façon de gérer l’argent des autres.

23/08/2006

Vive les "petites phrases" !

Plus on s’approche des présidentielles, plus les "petites phrases" se multiplient. Les bon mots, les traits d’esprit, les saillies vachardes font partie de la culture politique, surtout au pays de Voltaire. C’est d’ailleurs ce qui distingue une démocratie d’une dictature : un Cubain qui balancerait des piques en direction de Castro se retrouverait immédiatement au trou. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Dernier exemple en date : à propos de Ségolène, Fabius affirme préférer dire "Voici mon programme" plutôt que "mon programme, c’est Voici" . Méchant, mais bien tourné.
La meilleure, jusqu’à présent, reste l’attaque contre François Hollande qui, si Ségolène passe, sera "bon pour les pièces jaunes". Très, très cruel. Mais tellement drôle !

22/08/2006

La Jeanne d'Arc du PS

Jack Lang entend des voix. Ce qui n’est pas dramatique, à son âge, sauf quand on veut devenir chef de l’Etat. Au Nouvel Obs, il a raconté avoir été ovationné au festival des Vieilles Charrues par 50.000 jeunes criant "Jack président !" quand il est monté sur scène pour saluer Djamel Debbouze. Or, les témoins sont formels : tout cela est du pipeau. medium_jack_lang.jpg "C’est une métaphore, un raccourci", explique benoitement le candidat à l’Elysée, nouvelle Jeanne d'Arc du PS.
Jack, président ? Ouh la ! Attendez-vous à des déclarations hilarantes venant de l'Elysée, genre "Bush m’a embrassé sur la bouche" ou "Le pape m’a donné l’absolution" ou "On m’a élevé une statue à Pékin" ou bien "Le Hezbollah m’a promis de se dissoudre" ou encore "J'ai personnellement déclaré la guerre à l'Iran". Des métaphores, des raccourcis, rien de plus !

19/08/2006

La chasse à l'éléphant

La chasse à l’éléphant, en Bourgogne, est une vieille tradition locale. A gauche comme à droite. Demandez à Joxe, Chamant, Poujade, Soisson, Billardon, et quelques autres. A l'époque mitterrandienne, le Morvan était même une réserve. Aujourd’hui, c’est dans la Bresse qu’on fait les plus beaux cartons. La venue de Ségolène Royal à Frangy, ce week-end, sur les terres d’Arnaud Montebourg, en est la preuve.
En livrant clefs en main à Ségo une symbolique "aile gauche" intelligente et rebelle, Montebourg élimine du paysage politique, d’une seule salve, tous les éléphants qui prétendent encore incarner le PS traditionnel. A commencer par Fabius, qui fut premier ministre il y a vingt ans, et qui prend un sacré coup de vieux entre les deux yeux.
Montebourg, futur ministre de la chasse sous Ségolène ? On verra. Rien ne Bresse.

18/08/2006

Moi, moi, moi

Dis-moi comment tu te présentes aux présidentielles, je te dirai qui tu es. Ségolène, c’est "J’irai si je suis la mieux placée", "Je me sens portée par une espérance collective", "Je me sens prête", etc. Le bon ton. C’est mieux que Jospin qui n’en finit pas de rêver tout haut au cas où, peut-être, les socialistes en foule sentimentale, sous son balcon, le prieraient de revenir sur sa décision de quitter la politique, enfin pas vraiment de la quitter, cela dépend, etc.
Quant à Jack Lang, son discours est clair. On n’a pas de doute. Lui non plus. Sa dernière interview dans le Nouvel Obs est superbe :
"- Le meilleur, c’est vous ?"
"- Je le crois !" répond celui qui se considère tranquillement comme "à la fois révolutionnaire et homme d’Etat". Pffui ! Son prochain livre porte un titre magnifique : "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi". Il faut oser.

16/08/2006

Grass, adieu !

Joseph Ratzinger, Günter Grass. L’un et l’autre avaient 12 ans au début de la guerre et portèrent, bien obligés, l’uniforme des Jeunesses hitlériennes. La différence (contrairement aux propos bienveillants d'Adam Michnik rapportés par Le Monde d'aujourd'hui), c’est que le premier refusa, en 1944, d’être enrôlé dans les Waffen SS alors que le second s’y engagea avec enthousiasme.
Gardons-nous de juger avec nos yeux d’aujourd’hui les motivations d’adolescents allemands pris dans la tourmente nazie. Peut-on néanmoins estimer que Günter Grass, la grande conscience de la gauche européenne, n’aurait jamais obtenu le prix Nobel de littérature s’il n’avait pas sciemment caviardé son CV ? Et qu’il aurait pu se dispenser, pendant toutes ces années de mensonge, de donner des leçons de morale politique à la terre entière ?

15/08/2006

Chirac s'en fiche

Lu avec intérêt le livre de Bernard Billaud, ancien dircab de Chirac, intitulé D’un Chirac l’autre (Editions de Fallois). Le chef de l’Etat n’y apparaît pas, sur le long terme, comme un modèle de solidité idéologique et de constance intellectuelle.
Ainsi, cette note de 1979 où Chirac, maire de Paris, défend farouchement le principe de la reconnaissance par la France du génocide arménien, et qui se termine royalement par : "Je me fiche des Turcs !". Pas mal. Sauf que c’est le même homme, président de la République, qui a plombé le référendum européen du 29 mai 2005 en prônant mordicus, contre l'avis de 70 % de ses compatriotes, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
On recherche une note signée JC et se terminant par "Je me fiche des électeurs !".

10/08/2006

La fracture Taubira-Hollande

La dame Taubira est folle de rage. En rappelant aux grands élus socialistes qu’ils doivent réserver leur parrainage présidentiel au futur candidat officiel du PS, François Hollande prive de précieuses signatures celle qui veut rallier, sous le label MRG, tous ceux qui pensent que la colonisation française a été un génocide.
Elle n'a pas compris, la bouillante élue guyanaise, que François Hollande se réclame de Jean Jaurès et de Léon Blum ? Le premier disait dans un discours, en 1903 : "La France a d’autant plus le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale que la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime marocain.". Le second ajoutait, à la Chambre, en 1925 : "Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture !"
Cohérent, Hollande ! Christiane Taubira devrait relire ses classiques.

09/08/2006

Cambadélis aux affaires !

Lu dans le Figaro de ce matin les propos définitifs du député parisien Jean-Christophe Cambadélis (PS) qui se verrait bien premier ministre de DSK et qui explique sentencieusement pourquoi la "modernité"medium_Cambadelis.jpg sera au cœur du scrutin de 2007, lequel sera, n’en doutons pas, "historique". J’adore quand un ancien trotskiste nous explique ce qui est "historique" et ce qui est "moderne" !
Le susdit, il y a juste deux mois, a été condamné à six mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende (la presse ayant unanimement souligné l’indulgence du juge) pour avoir trempé dans les combines de la MNEF et bénéficié d’un emploi fictif pendant quatre ans sous Mitterrand.
"Nous n’échapperons pas, dit-il dans le Figaro, à un débat sur la représentation politique". Un tel débat, en effet, ne manquerait pas d’intérêt.

08/08/2006

Pourquoi tant de livres ?

Le livre est en crise. Trop d’offre, pas assez de demande. C’est la dure loi du marché. Tous les éditeurs vous le confirmeront. Mais alors, pourquoi produisent-ils autant d’ouvrages ? Pourquoi a-t-on vu apparaître 68.000 nouveaux titres, en France, en 2005 ? Pourquoi les libraires vont-ils voir déferler sur leurs étals 683 nouveaux romans à la rentrée de septembre ?
Les hommes politiques, qui la déplorent, contribuent à cette inflation. Parfois malgré eux : dix bouquins vont sortir, cet automne, rien que sur Ségolène ! Comment choisir entre Les deux visages de Mme Royal et Ségolène, la dame aux deux visages ? Parfois volontairement : Sarkozy fait un carton sur les plages avec son Témoignage. Son succès s’explique-t-il par ses développements sur l’immigration ou ses confidences sur ses amours ? Examinons les chiffres des éditeurs : les livres sur la politique et le social sont en baisse ( - 2,1 %) mais le roman sentimental est en hausse ( + 7,3 %). Cqfd.

05/08/2006

Candidats... au Goncourt ?

Etonnant, cette manie de tous les candidats à l’Elysée de montrer qu’ils savent écrire avant de se présenter devant les électeurs, et de publier un opus, plus ou moins digeste, dans les mois qui précèdent l’élection ! Or, il y a un hic. C’est le désopilant article L-52 du code électoral, qui fait obligation à tout candidat aux présidentielles d’inscrire dans son compte de campagne toutes les dépenses engagées "à son profit" et "en vue de l’élection" pendant l’année qui précède le scrutin. Sauf à publier un livre de cuisine exotique, un annuaire de paléontologie ou une biographie de Sénèque, tous les candidats devront se plier à cette règle draconienne.
Règle fictive, oui ! Loi bidon, réservée aux petits élus ! Chirac et Jospin avaient-ils inscrit dans leur compte de campagne, en 2002, les livres de leurs épouses, pourtant publiés "à leur profit" et "en vue de l’élection" ? Non. Et alors ? Vous imaginez, six mois après sa victoire, le nouveau chef de l’Etat invalidé par un juge pour avoir vendu trop de livres ?

02/08/2006

Les jactances de M. Hulot

Nicolas Hulot est un type sympathique, généreux et sincère. Il a bigrement raison de s’insurger contre la paresse des politiques, à droite comme à gauche, face au péril climatique qui menace la planète. Mais il a tort de laisser entendre qu’une candidature aux présidentielles de 2007 serait, pour lui, le meilleur moyen de faire entendre son cri d’alarme.
D’autres l’ont fait avant lui, pour des causes plus ou moins nobles : les Barbu, Marcilhacy, Ducatel, Cheminade et autres Saint-Josse, qui n’avaient évidemment rien à proposer, eux non plus, pour combattre le chômage, gérer la crise des banlieues, contribuer à la paix au Proche-Orient, réformer la justice ou réduire le trou de la Sécu. D’autres, innombrables, pourraient ainsi dévoyer le scrutin présidentiel pour attirer l’attention sur le sida, les femmes tchétchènes, les accidents de la route ou le sort des bouilleurs de cru.
Oh là, Hulot ! Et la télé, ça sert à quoi ?

30/07/2006

Foin des médias, foin des sondages !

Noté, dans le JDD d’aujourd’hui, le dédain inhabituel affiché par les rivaux de Ségolène Royal pour la démocratie d’opinion. Dominique Strauss-Kahn explique ainsi "qu’il ne sera laissera pas intimider par les médias ou les sondages". Bravo. C’est beau comme l’antique. Laurent Fabius, Jack Lang et consort sont du même avis : les adhérents du PS "ne se feront pas dicter leur choix par les médias ou les sondages !"
Croient-ils vraiment, les uns et les autres, que les militants socialistes se feront une idée différente de celle des médias et des sondages ? Sur quels critères ? Ils devraient méditer cette phrase de Marcel Proust dans A la recherche du temps perdu : "Ce qui est étonnant, c’est que le public, qui ne juge des hommes et des choses (…) que par les journaux, est persuadé qu’il juge par lui-même !"

27/07/2006

Chavez, nouveau Castro

C’est une vieille loi politique : quand un chef d’Etat est incapable de gérer son pays, il agite la menace d’une invasion étrangère. C’est le cas au Venezuela. Si Hugo Chavez n’avait pas la manne du pétrole pour importer 70 % des denrées indispensables à sa population, sa "révolution" aurait déjà conduit ce pays à la faillite.
En bon disciple de Castro, Chavez hurle donc à l’invasion américaine, appelle à la résistance populaire, cultive le mythe de Bolivar, se fait appeler comandante, visite avec son mentor cubain la maison du Che en Argentine, mobilise 1 million et demi de réservistes et achète des armes aux quatre coins du medium_Chavez-Loukach.jpgmonde. La fleur au fusil, il passe des accords avec l’Iran, et va
faire copain-copain avec la Corée du Nord en passant par… la Biélorussie.
La Biélorussie ! Quand un président latino-américain explique, à Minsk, que le dictateur Loukachenko est son "nouvel ami" et que la Biélorussie est son "modèle social", c’est qu’il a disjoncté.

26/07/2006

Une méchante odeur de gaz...

Le projet de fusion GDF-Suez me fait frémir. Il contient tous les ingrédients pour nourrir, cet automne, une belle et bonne crise sociale comme nous en avons le secret, bien explosive, avec manifs et blocage des trains, qui risque fort de plomber sérieusement le début de la campagne présidentielle.
Faites l'inventaire : mâle assurance d’un gouvernement sûr de faire le bien du peuple, violation de promesses faites par le gouvernement précédent, graves divergences stratégiques au sein de la droite, thème ultra-mobilisateur pour l’ensemble de la gauche, forte implication de syndicats prets à se mobiliser, réticences prévisibles de l’opinion face à la "privatisation" d’un service public emblématique…
Le regroupement GDF-Suez est-il indispensable ? Je l'ignore. Mais si c'est le cas, dites-moi, pourquoi ne pas attendre les présidentielles ? Si Sarkozy passe, il lui sera beaucoup plus facile de réaliser l’opération sans trop de casse ; et si Ségolène passe, la gauche la réalisera aussi, sans tambours ni trompettes, comme d’hab !

24/07/2006

Bruit médiatique

Lu dans le Figaro une étude très sérieuse sur l’impact médiatique de la Coupe du monde par rapport à la grippe aviaire, le chikungunya, le CPE, etc. Il en ressort que l’indice UBM du Mondial de foot a été supérieur, cette année, à tous les autres événements.
UBM, cela veut dire "Unité de Bruit Médiatique". Signe des temps : ce ne sont plus la longueur des infos, le nombre des citations, le point d’audimat ou le taux de confiance qui comptent désormais dans les médias, mais l’intensité du "bruit".
Ainsi, en 2006, Villepin, Chirac et Sarkozy sont les trois hommes politiques à avoir fait le plus de "bruit". Et savez-vous quel personnage, toutes catégories confondues, a été le plus "bruyant" en 2005 ? Jean-Paul II le jour de sa mort ! Un comble !

23/07/2006

Un triste coco

Vendredi, le camarade Chhit Choeun s'est éteint, à l’âge de 80 ans, dans un hôpital de Phnom Penh. Une nécro dans Le Monde, une brève ici et là, et c’est tout. Dommage. Les médias auraient dû exploser de témoignages, de commentaires et de rétrospectives sur celui que les Cambodgiens ont appelé Ta Mok (en khmer : le boucher) et qui fut le brother number 7 du pouvoir communiste cambodgien de 1975 à 1979. Une équipe d’idéologues cinglés, appelés khmers rouges, qui causa la mort de 2 millions de leurs compatriotes.
Curieusement, Marie-George Buffet n’a pas publié de communiqué pour la disparition de ce héros du Parti communiste du Cambodge (PCK), lui-même issu du Parti communiste indochinois (PCI), dont les cadres étaient, pour la plupart, à l’instar de Pol Pot, d’anciens membres du… Parti communiste français (PCF).
A quoi bon remuer le passé ?

21/07/2006

Lens : le risque sectaire

De quel droit le maire Guy Delcourt (PS) veut-il interdire le rassemblement annuel des Témoins de Jéhovah dans le stade de sa bonne ville de Lens ? De quel droit s’immisce-t-il entre une entreprise privée louant ses infrastructures et une association cultuelle reconnue par l’Etat, qui a le droit de se rassembler, comme toutes les autres, si elle ne trouble pas l’ordre public ?
Le rôle d’un maire, c’est d’appliquer la loi de la République. Notamment le droit de réunion. Et pas de chercher des noises à des gens dont il ne partage ni les croyances ni les pratiques. Ou alors, il demande aux élus de son parti de militer, pourquoi pas, pour l’interdiction de cette association - envers laquelle je n'ai, pour ma part, aucune sympathie.
Mais accorder des droits comme ça, en fonction de sa propre humeur et à la tête du client, non, trois fois non !

20/07/2006

Libération fiscale

J'aime bien l'idée canadienne importée en France par l'association Contribuables associés, qui consiste à célébrer chaque année, comme on le fait de la prise de la Bastille, le "Jour de libération fiscale". C'est-à-dire le jour de l'année où le Français moyen commence à travailler pour lui-même, et non plus pour payer ses impôts. La date de cette "libération" est calculée en proportion du prélèvement effectué annuellement par l'Etat sur le revenu global, soit 53,6 %. Ce qui, calculé en jours de travail, correspond, cette année, au 16 juillet : jusqu'au 16 juillet, la totalité du travail des Français a servi à alimenter l'Etat et les collectivités publiques.
En Italie, cette année, les contribuables ont ainsi été "libérés" le 27 juin. En Allemagne, le 17 juin. En Irlande, le 10 mai. Amusant, non ? Non ?