Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/08/2006

Les jactances de M. Hulot

Nicolas Hulot est un type sympathique, généreux et sincère. Il a bigrement raison de s’insurger contre la paresse des politiques, à droite comme à gauche, face au péril climatique qui menace la planète. Mais il a tort de laisser entendre qu’une candidature aux présidentielles de 2007 serait, pour lui, le meilleur moyen de faire entendre son cri d’alarme.
D’autres l’ont fait avant lui, pour des causes plus ou moins nobles : les Barbu, Marcilhacy, Ducatel, Cheminade et autres Saint-Josse, qui n’avaient évidemment rien à proposer, eux non plus, pour combattre le chômage, gérer la crise des banlieues, contribuer à la paix au Proche-Orient, réformer la justice ou réduire le trou de la Sécu. D’autres, innombrables, pourraient ainsi dévoyer le scrutin présidentiel pour attirer l’attention sur le sida, les femmes tchétchènes, les accidents de la route ou le sort des bouilleurs de cru.
Oh là, Hulot ! Et la télé, ça sert à quoi ?

30/07/2006

Foin des médias, foin des sondages !

Noté, dans le JDD d’aujourd’hui, le dédain inhabituel affiché par les rivaux de Ségolène Royal pour la démocratie d’opinion. Dominique Strauss-Kahn explique ainsi "qu’il ne sera laissera pas intimider par les médias ou les sondages". Bravo. C’est beau comme l’antique. Laurent Fabius, Jack Lang et consort sont du même avis : les adhérents du PS "ne se feront pas dicter leur choix par les médias ou les sondages !"
Croient-ils vraiment, les uns et les autres, que les militants socialistes se feront une idée différente de celle des médias et des sondages ? Sur quels critères ? Ils devraient méditer cette phrase de Marcel Proust dans A la recherche du temps perdu : "Ce qui est étonnant, c’est que le public, qui ne juge des hommes et des choses (…) que par les journaux, est persuadé qu’il juge par lui-même !"

27/07/2006

Chavez, nouveau Castro

C’est une vieille loi politique : quand un chef d’Etat est incapable de gérer son pays, il agite la menace d’une invasion étrangère. C’est le cas au Venezuela. Si Hugo Chavez n’avait pas la manne du pétrole pour importer 70 % des denrées indispensables à sa population, sa "révolution" aurait déjà conduit ce pays à la faillite.
En bon disciple de Castro, Chavez hurle donc à l’invasion américaine, appelle à la résistance populaire, cultive le mythe de Bolivar, se fait appeler comandante, visite avec son mentor cubain la maison du Che en Argentine, mobilise 1 million et demi de réservistes et achète des armes aux quatre coins du medium_Chavez-Loukach.jpgmonde. La fleur au fusil, il passe des accords avec l’Iran, et va
faire copain-copain avec la Corée du Nord en passant par… la Biélorussie.
La Biélorussie ! Quand un président latino-américain explique, à Minsk, que le dictateur Loukachenko est son "nouvel ami" et que la Biélorussie est son "modèle social", c’est qu’il a disjoncté.

26/07/2006

Une méchante odeur de gaz...

Le projet de fusion GDF-Suez me fait frémir. Il contient tous les ingrédients pour nourrir, cet automne, une belle et bonne crise sociale comme nous en avons le secret, bien explosive, avec manifs et blocage des trains, qui risque fort de plomber sérieusement le début de la campagne présidentielle.
Faites l'inventaire : mâle assurance d’un gouvernement sûr de faire le bien du peuple, violation de promesses faites par le gouvernement précédent, graves divergences stratégiques au sein de la droite, thème ultra-mobilisateur pour l’ensemble de la gauche, forte implication de syndicats prets à se mobiliser, réticences prévisibles de l’opinion face à la "privatisation" d’un service public emblématique…
Le regroupement GDF-Suez est-il indispensable ? Je l'ignore. Mais si c'est le cas, dites-moi, pourquoi ne pas attendre les présidentielles ? Si Sarkozy passe, il lui sera beaucoup plus facile de réaliser l’opération sans trop de casse ; et si Ségolène passe, la gauche la réalisera aussi, sans tambours ni trompettes, comme d’hab !

24/07/2006

Bruit médiatique

Lu dans le Figaro une étude très sérieuse sur l’impact médiatique de la Coupe du monde par rapport à la grippe aviaire, le chikungunya, le CPE, etc. Il en ressort que l’indice UBM du Mondial de foot a été supérieur, cette année, à tous les autres événements.
UBM, cela veut dire "Unité de Bruit Médiatique". Signe des temps : ce ne sont plus la longueur des infos, le nombre des citations, le point d’audimat ou le taux de confiance qui comptent désormais dans les médias, mais l’intensité du "bruit".
Ainsi, en 2006, Villepin, Chirac et Sarkozy sont les trois hommes politiques à avoir fait le plus de "bruit". Et savez-vous quel personnage, toutes catégories confondues, a été le plus "bruyant" en 2005 ? Jean-Paul II le jour de sa mort ! Un comble !

23/07/2006

Un triste coco

Vendredi, le camarade Chhit Choeun s'est éteint, à l’âge de 80 ans, dans un hôpital de Phnom Penh. Une nécro dans Le Monde, une brève ici et là, et c’est tout. Dommage. Les médias auraient dû exploser de témoignages, de commentaires et de rétrospectives sur celui que les Cambodgiens ont appelé Ta Mok (en khmer : le boucher) et qui fut le brother number 7 du pouvoir communiste cambodgien de 1975 à 1979. Une équipe d’idéologues cinglés, appelés khmers rouges, qui causa la mort de 2 millions de leurs compatriotes.
Curieusement, Marie-George Buffet n’a pas publié de communiqué pour la disparition de ce héros du Parti communiste du Cambodge (PCK), lui-même issu du Parti communiste indochinois (PCI), dont les cadres étaient, pour la plupart, à l’instar de Pol Pot, d’anciens membres du… Parti communiste français (PCF).
A quoi bon remuer le passé ?

21/07/2006

Lens : le risque sectaire

De quel droit le maire Guy Delcourt (PS) veut-il interdire le rassemblement annuel des Témoins de Jéhovah dans le stade de sa bonne ville de Lens ? De quel droit s’immisce-t-il entre une entreprise privée louant ses infrastructures et une association cultuelle reconnue par l’Etat, qui a le droit de se rassembler, comme toutes les autres, si elle ne trouble pas l’ordre public ?
Le rôle d’un maire, c’est d’appliquer la loi de la République. Notamment le droit de réunion. Et pas de chercher des noises à des gens dont il ne partage ni les croyances ni les pratiques. Ou alors, il demande aux élus de son parti de militer, pourquoi pas, pour l’interdiction de cette association - envers laquelle je n'ai, pour ma part, aucune sympathie.
Mais accorder des droits comme ça, en fonction de sa propre humeur et à la tête du client, non, trois fois non !

20/07/2006

Libération fiscale

J'aime bien l'idée canadienne importée en France par l'association Contribuables associés, qui consiste à célébrer chaque année, comme on le fait de la prise de la Bastille, le "Jour de libération fiscale". C'est-à-dire le jour de l'année où le Français moyen commence à travailler pour lui-même, et non plus pour payer ses impôts. La date de cette "libération" est calculée en proportion du prélèvement effectué annuellement par l'Etat sur le revenu global, soit 53,6 %. Ce qui, calculé en jours de travail, correspond, cette année, au 16 juillet : jusqu'au 16 juillet, la totalité du travail des Français a servi à alimenter l'Etat et les collectivités publiques.
En Italie, cette année, les contribuables ont ainsi été "libérés" le 27 juin. En Allemagne, le 17 juin. En Irlande, le 10 mai. Amusant, non ? Non ?

19/07/2006

2007 : On prend les mêmes...

Alleluia ! Hier, Dominique Voynet a donc été bombardée "présidentiable" par 50,59 % des 65 % de votants issus d’un groupuscule de 8.400 militants qui prétendent représenter l’écologie en France. Soit 2.630 personnes. Son premier projet : "Rassembler". Elle a intérêt, en effet…
Ce qui nous donne, pour 2007, en sus des deux candidats principaux : Laguillier, Besancenot, Buffet, Voynet, Taubira, Chevènement, Bayrou, Villiers, Le Pen. Cette liste de noms ne vous rappelle rien ?
Tous ces gens-là été déjà candidats aux présidentielles, mais ils vont tous prôner le renouvellement de la vie politique. Tous polluent l’élection présidentielle, mais tous vont en appeler à la réforme des institutions. Tous grappillent des voix aux deux seuls candidats crédibles, mais tous verseront des larmes de crocodile en voyant le FN qualifié pour le second tour !

17/07/2006

La télé en noirs et blancs

medium_roselmack-0606.jpgHarry Roselmack, le nouveau présentateur du JT de TF1, n’est pas noir. Dans notre pays, il n’y a ni blancs ni noirs. Le "modèle républicain" interdit aux démographes, statisticiens, économistes, douaniers et autres dermatologues de comptabiliser les blancs et les noirs. Dura lex, sed lex : Harry Roselmack est un journaliste qui n’a aucune particularité ethnique. Rien à voir, donc, avec le souhait de voir mieux représentées, ici et là, certaines minorités "visibles" !
Un souhait pourtant légitime. Prenez le Tour de France. Un vrai scandale. Pourquoi la Grande Boucle est-elle réservée aux blancs ? Pourquoi, en un siècle, jamais un noir n’a porté le maillot jaune ? Ne faudrait-il pas faire un peu de discrimination positive, là aussi ? Il faudrait en parler au directeur de la course. Il s’appelle Leblanc.

16/07/2006

Le jour du Seigneur

Louis Vuitton, le magasin préféré des touristes japonais, aura-t-il finalement le droit d’ouvrir son magasin parisien le dimanche ? Voilà une polémique bien de chez nous. Car la réponse est dans les mains du juge administratif (que sa formation prédispose, comme au sait, au marketing), seul compétent pour juger les dérogations accordées par le préfet (autre spécialiste bien connu du commerce international) à l’application d’une loi datant de 1906.
Faut-il rappeler que si on ne travaille pas le dimanche, dans nos pays de culture judéo-chrétienne, c’est pour chanter la gloire de Dieu ? Toute autre justification égalitaire ou corporatiste est suspecte. Défendre les petits commerçants ? Mais c’est valable toute la semaine ! Protéger les salariés ? Il suffit de les payer double ! S’il y a des entrepreneurs, des vendeurs et des consommateurs pour ne pas respecter le "jour du Seigneur", est-ce bien à l’Etat laïc de les remettre dans le droit chemin ?

09/07/2006

Trieste, une leçon de science po

A tous ceux qui se fichent de la politique, je conseille d’aller visiter Trieste. Cette cité qui ressemble un peu à Marseille tint sa richesse de ce qu’elle fut naguère le seul port austro-hongrois sur la Méditerranée, ouverte à tous les vents européens. A la chute de l’empire, les irrédentistes (autonomistes) italiens la réduisirent au statut de ville frontière : fin de la prospérité. Au temps du communisme, elle fut acculée à la muraille infranchissable qui isolait l’Europe de l’est de l’Europe de l’ouest : quatre décennies d'étouffement. Après le démembrement de la Yougoslavie, l’entrée de la Slovénie voisine dans l’Union européenne lui valut un retour aux échanges et au développement.
Depuis deux ans, Trieste est à nouveau une ville ouverte aux camions, aux bateaux, aux touristes, aux artistes, aux jeunes venus de tous les horizons. Cela se voit à l’œil nu. Comme une leçon de science politique à la portée du premier vacancier venu.

06/07/2006

Trotsky président !

Quand on discute politique hors frontières, on peut tout expliquer de la politique en France, sauf un détail, une bizarrerie, une incongruité : le score des trotskistes. Rappelez-vous en 2002, au premier tour : que le candidat libéral (Madelin) ait fait le même petit score que le candidat communiste (Hue), soit moins de 4 % des voix, cela donnait déjà à réfléchir, à l’aube du IIIème millénaire. Mais que ces deux-là se soient fait pulvériser par le trio infernal Gluckstein-Laguiller-Besancenot (plus de 10 %) dont la seule référence commune est le barbichu fanatique dont le principal fait d’armes est d’avoir fondé l’Armée Rouge à Petrograd en 1918, cela dépasse l’entendement.
Quans mes amis étrangers apprennent qu’une nouvelle course aux suffrages s’annonce, en France, en 2007, entre Mme Laguiller, M. Besancenot, M. Bové et probablement un M. Gluckstein quelconque, ils me regardent d’un drôle d’air...

27/06/2006

Le mystère Fabius

Dans son fief du Grand-Quevilly, ce week-end, Laurent Fabius a fustigé les candidats socialistes à l’investiture présidentielle qui mènent "une campagne de confusion" et qui manquent de "convictions claires". Il n’a pas eu de mots assez durs pour qualifier ceux qui ont "l’œil rivé sur les sondages" et qui, pour mieux coller aux aspirations populaires, tiennent "un discours en zigzag". "Ne confondons pas le politique et le médiatique !", s’est enflammé l’ancien premier ministre de Mitterrand. Le même qui, sans scrupules, l’an dernier, a fait voter "non" au référendum sur l’Europe...
Allez savoir pourquoi Fabius reste, dans l’opinion, le plus mal placé des candidats du PS dans la course à l’Elysée ! C'est le mystère de cet homme aux convictions claires dont chacun sait qu’il ne supporte pas les zigzags, méprise les sondages et déteste le médiatique !

23/06/2006

Sarkolène et Ségozy

Qui a affirmé, jeudi soir, à Agen, qu’il entendait appliquer la "tolérance double zéro" à l’égard des "patrons voyous" qui s’enrichissent de façon excessive et illégitime ? C’est pas Ségo, c’est Sarko. Qui a promis, dans Le Monde du même jour, de "reconduire systématiquement hors de France, à leur sortie de prison, les délinquants dangereux" ? C’est pas Sarko, c’est Ségo.
Ces deux-là vont nous faire devenir chèvre. Leur chassé-croisé idéologique donne un peu le tournis. La droite autoritaire et la gauche laxiste, c’est donc fini ? C’est Bayrou qui va être content ! Sauf que... c’est Bayrou, justement, qui va faire les frais de cette course au centre droit et au centre gauche : entre la socialiste prônant "l’ordre juste" et le libéral promettant de réduire la "fracture sociale", quelle place reste-t-il au centre ?

21/06/2006

La bourde de Villepin

Villepin accusant Hollande de "lâcheté" dans le feu d’un débat parlementaire, c’est peanuts. Surtout à propos d’une boîte qui fabrique des missiles. On en a échangé, des exocets, dans l’hémicycle ! On en a entendu, des noms d’oiseaux ! Le premier ministre en colère aura tout juste permis au premier secrétaire du PS de compenser, le temps d’une polémique, l’omniprésence de sa femme dans les médias. Pas de quoi hurler à la fin de la démocratie.
Cela dit, c’est quand même une belle bourde. Car cet éclat médiatique a occulté l’inauguration solennelle du grandiose musée des Arts premiers, quai Branly, lequel représente la seule chance, pour Jacques Chirac, de ne pas sombrer dans les poubelles de l’histoire après 2007. Cette inauguration, c’était un événement, un vrai, un que les journaux auraient dû mettre en "une". Par son emportement, Dominique de Villepin a provoqué sa relégation en page "culture". Sa dissolution, en quelque sorte.

20/06/2006

L'Europe ? Quelle Europe ?

Le dernier Conseil européen n’a pas suscité beaucoup de comptes-rendus dans les médias. Seul l’anniversaire du référendum du 29 mai, quinze jours plus tôt, avait donné lieu à quelques papiers nostalgiques regrettant le "non" français au projet de constitution européenne. On a peu entendu les promoteurs du "non". On attend toujours que Mme Buffet, M. Le Pen, M. Fabius et M. de Villiers nous sortent leur "plan B" pour l’Europe.
C'est désolant. Les Français se contrefichent des conséquences de leur vote de l’an dernier. Ils se moquent qu'à Bruxelles, l’influence française soit réduite à néant dans des domaines aussi importants que la coopération policière, la recherche scientifique ou la politique énergétique. Ils ignorent superbement les 15 pays qui ont approuvé, eux, le projet de constitution européenne et qui ne voient pas pourquoi ils subiraient les aléas de la politique hexagonale.
Les Français, il est vrai, ne peuvent pas s'occuper de tout : hier, le pays entier s’est passionné pour un match de foot opposant la Suisse et le Togo. On a les passions qu’on peut.

19/06/2006

Matés, les TOS !

Qui se souvient encore de l’énorme mouvement de protestation qui bloqua la France au printemps 2003 ? J’ai raconté dans Paris n’est pas la France (Lattès, 2005) les foules en colère défilant quotidiennement sous les fenêtres du Conseil régional de Bourgogne derrière des forêts de drapeaux rouges et noirs, proférant de terrifiants slogans contre le scandaleux transfert aux collectivités territoriales des fameux "TOS", ces fonctionnaires attachés aux lycées et aux collèges qui étaient jusque là payés par l’Etat.
Eh bien, l’affaire est réglée. A Dijon, le Conseil régional vient de procéder discrètement à l’intégration de 1.800 "TOS" aux lycées bourguignons. Un vote à la quasi unanimité, et sans la moindre manif. Un vrai miracle !
Comment a-t-on procédé ? On a relevé les primes des "TOS" de 50 % et on les a alignés sur le régime indemnitaire des personnels de la Région. Coût pour le contribuable bourguignon : 4,5 millions d’euros.
Tout ça pour ça !

18/06/2006

Histoire de fou à l'UDF

Raymond Devos aurait adoré l’histoire du CSA auquel François Bayrou reproche d’avoir classé dans l’opposition à la majorité gouvernementale les élus de l’UDF qui s’opposent à la majorité gouvernementale. Ce ne sont pas vraiment des opposants, proteste Bayrou, puisqu’ils s’opposent, à l’intérieur de l’UDF, aux élus qui ne s’opposent pas à la majorité gouvernementale. Il faut donc les classer dans la même catégorie que cette majorité, à laquelle, en tant que minorité, ils s’opposent. Vous suivez ?
Devos aurait adoré l’histoire de ce petit parti issu de plusieurs scissions de la majorité, lui-même profondément divisé entre ceux qui sont pour ceux qui sont contre, et réciproquement. Ou plus exactement : entre ceux qui auront besoin des voix de l’UMP pour garder leur écharpe de député en 2007, et ceux qui n’en ont rien à battre !

13/06/2006

Bayrou pipi caca

J'aime bien François Bayrou. Il a souvent une posture originale et des mots bien à lui, dans un microcosme qui manque singulièrement d'élégance. Et voila que lui aussi, il dérape. En posant avec Madame dans Paris Match, d'abord. Comme tous les autres ! Mais surtout en dénonçant devant le conseil national de l'UDF telle "connerie" politique ou en affirmant qu'il va "donner un coup de pied au cul" au système. Pourquoi cet ancien prof, agrégé de lettres classiques, dont la popularité tient en partie à la taloche qu'il décocha en pleine campagne à un gamin mal élevé, éprouve-t-il le besoin de virer vulgaire et démago ? Pour faire peuple ? Cool ? Chébran ? Proche des jeun's ? Pour mieux déstabiliser son collègue Robien, ministre en charge de l'apprentissage du français ?
Faut-il absolument dire des grossièretés devant ces saloperies de caméras pour piquer des putains de voix à ces connards d'électeurs ? Reprends-toi, François, merde !