Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/12/2006

Les jeun's contre Sarko

Le PS met le turbo pour convaincre les jeunes de s’inscrire sur les listes électorales avant la fin de l’année. A la manoeuvre : Jack Lang, Cali, Joe Starr et les Guignols !
C’est que les moins de 25 ans, selon l'institut BVA, préfèrent nettement Ségo à Sarko : 34 % pour elle, 14 % pour lui (tous les autres étant loin derrière). Il se peut, en effet, que les jeunes électeurs fassent la décision. En 1974, Giscard avait battu Mitterrand de seulement 300.000 voix…
Curieux pays. Après avoir systématiquement bloqué, dans la rue, toutes les réformes destinées à améliorer leur sort (bac, universités, retraites, CPE, etc), les jeunes vont faire battre le seul candidat ayant un vrai projet pour les remettre au travail. Mais est-ce bien cela qu’ils souhaitent ?

16/12/2006

Bien entendu, c'est off...

Bien entendu, c’est off… L’ami Daniel Carton avait dénoncé avec brio, l'an dernier, la collusion quasi incestueuse entre les médias et les politiques. En bref : les lecteurs, auditeurs et citoyens lambda ne sont pas assez intelligents pour qu’on leur serve l’info au premier degré – comme le récent déjeuner de l’équipe d’I-Télé avec Sarkozy, place Beauvau, dont on trouve le compte-rendu sur le net, fait par le journaliste Laurent Bazin… mais censuré par la direction d’I-Télé !
Pourtant, lors de cette rencontre, Sarko a dit des choses intéressantes, genre : "C’est sociologique, chez vous, les journalistes : vous êtes 2/3 de gauche, 1/3 de droite !" Est-ce cette bouleversifiante révélation qui valait d’être interdite de diffusion ? Au risque d’accentuer la méfiance des susdits lecteurs, auditeurs et citoyens à l’égard d’une classe politico-médiatique coupée du réel ?

14/12/2006

Ah que coucous !

Que Johnny Halliday choisisse d’aller habiter en Suisse pour payer moins d’impôts, cela m’indiffère autant que de savoir dans les bras de quel ministre se réveille, chaque matin, la nièce de Michel Drucker. L’entreprise "Halliday", comme les sociétés "Delon", "Aznavour", "Prost" ou "Mauresmo", a bien le droit de rechercher les conditions fiscales les plus adaptées à son développement. Elle se délocalise, c’est tout. Ainsi va la mondialisation. Business is business.
Ce qui choque, c’est quand les patrons de ces entreprises, sur les plateaux de télévision, tentent de compenser leur stratégie financière par l’affirmation de leur engagement civique, de leur sens moral ou de leurs convictions patriotiques. Je préfère encore entendre Marie Laforêt ou Patricia Kaas, la main sur le cœur, clamer leur passion pour le chocolat au lait ou les coucous en bois !

11/12/2006

On négocie ce qu'on peut

Bingo ! Jean-Pierre Chevènement (MRC), en ralliant Ségolène Royal, a obtenu 10 circonscriptions aux législatives. Christiane Taubira, en s’effaçant devant le PS, avait permis au MRG de présenter 35 candidats à la députation. A droite, Christine Boutin (FRS) n’en a obtenu que 3 de l'UMP, mais devrait se retrouver ministre après la victoire de Sarkozy…
Pourquoi cela ne marche-t-il pas à l’extrême gauche ? Parce qu’on voit mal Besancenot garantir à Bové dix circonscriptions gagnables ou Buffet assurer à Laguiller de la prendre dans son gouvernement ! Promettre l’exclusivité de la distribution de tracts devant Thomé-Génot à Nouzonville (Ardennes), ou le poste de vice-secrétaire de la cellule de la gare de Laroche-Migennes (Yonne), ce n’est donc pas suffisamment attractif ?

10/12/2006

Un PC qui ne passe pas

C’est la journée Buffet ! En page 1 du Monde de ce week-end, Plantu consacre son dessin à la secrétaire nationale du Parti communiste français. En page 9, un grand papier avec photo pronostique la candidature de Marie-George Buffet aux présidentielles. En bas de la même page 9, on annonce que I-Télé et France Inter recevront, lundi, Marie-George Buffet...
Mais un autre papier, en page 3 du même journal, rappelle que le parti dirigé par Marie-George Buffet, en 1940, avait bel et bien préféré servir Staline plutôt que Daladier et le "juif Mandel", saboté la défense nationale française face à l’invasion allemande, négocié la réapparition de l’Humanité avec l’occupant nazi, et soigneusement occulté ces faits pendant plusieurs décennies.
Dommage, vraiment, que Marie-George Buffet ne lise pas Le Monde.

09/12/2006

Les grèves d'hiver

On sent que l’hiver approche à ce genre de détails : les trains sont en grève. Comme tous les ans, la SNCF passe, le 15 décembre, aux horaires d’hiver. Comme tous les ans, les syndicats de conducteurs rouspètent. Et cessent le travail.
Pour rester objectif sur le sujet, je m’en tiendrai au "courrier des lecteurs" de Libération de ce matin. Le ton général est stupéfiant : "Bande de fainéants !", "Vivement la privatisation de la SNCF !", "Marre de ces privilégiés !", "Assez de corporatisme !". Enervés, les lecteurs de Libé ! Parfois, timidement, un agent de la SNCF se glisse dans ce concert d’invectives : "C’est pas nous, c’est les conducteurs !" Les conducteurs, vous savez, ceux qui cumulent les primes, prennent leur retraite à 50 ans, etc, etc.
C'est un comble : même les lecteurs de Libé et les autres cheminots trouvent qu’ils commencent à bien faire !

07/12/2006

Travailleurs du dimanche

Travailler le dimanche 24 décembre sur la base du volontariat, du salaire double et de la récup’, quelle horreur ! Créer quelques centaines de milliers d’emplois en abrogeant la fameuse loi de 1906 (comme l’a suggéré ce matin, sur France Inter, le pdg de la Fnac), quel scandale !
En France, la simple idée de travailler davantage est une sorte d'outrance. L’argument le plus entendu, c’est que le volontariat, en réalité, serait battu en brèche par d’immondes patrons qui "font pression" sur leurs malheureux salariés. Ho ! Et la loi, les syndicats, les tribunaux ? Et le courage ?
Quand je pense à ces millions de salauds qui, le 24 décembre, voudront aller chez le coiffeur, acheter une bûche fraîche, une dinde rôtie, ou un CD pour un invité inattendu, faisant ainsi le jeu du Grand Capital !
Si les socialistes reviennent au pouvoir, j'espère qu'ils feront passer une loi interdisant que la veille de Noël tombe un dimanche.

05/12/2006

Arlette retombe en enfance

medium_Arlette.JPG J'ai découvert, ce matin, l’affiche électorale d’Arlette Laguiller qui recouvre des milliers de panneaux 4 x 3 à travers la France. Stupéfiante affiche ! Non pas à cause du slogan, banal, mais à cause de la photo : Arlette, sur ce cliché, a trente ans de moins que son âge ! Quel génial communicant trotskiste a eu l’idée révolutionnaire de ressortir une photo d’Arlette pendant sa campagne municipale de Paris en 1971 ?
En réalité, Arlette Laguiller a 66 ans. Pour qu’elle puisse damer le pion, à gauche, à la belle Ségolène Royale (53 ans) et à la séduisante Clémentine Autain (31 ans), il fallait choisir : soit un lifting géant, soit une ancienne photo. C’est la seconde option qui a été retenue par les camarades de Lutte Ouvrière.
Il ne lui reste plus qu’à faire pareil avec ses idées.

04/12/2006

Défense de Ségolène

La querelle faite à Ségolène Royal sur le Proche Orient est une mauvaise querelle. Tous ceux qui la critiquent avec suffisance, du ministre gaffeur Douste-Blazy à certains éditorialistes qui ignorent toujours la différence entre sunnites et chiites, devraient faire preuve de plus de retenue. Cette région du monde est une poudrière, y compris sémantique, et il n’est pas infâmant d’y butter sur les mots, surtout traduits de l’arabe. La France doit jouer son rôle dans l’inextricable processus destiné à instaurer un jour la paix dans la région : qu’une candidate à l’Elysée y fasse un premier tour de piste est légitime.
Ses détracteurs ont tort. Ils ont suffisamment de grain à moudre à l’intérieur des frontières pour ne pas se battre sur Israël, le nazisme ou la Shoah. Tiens, par exemple, quand Ségolène propose de "réformer la carte scolaire… sauf là où elle fonctionne" ! Voilà une superbe bourde et un vrai sujet de débat, non ?

02/12/2006

Autobus en grève

Les chauffeurs de bus ont cessé le travail, aujourd’hui, à Dijon. Motif : un conducteur s’est fait piquer sa caisse, jeudi, par un type en cagoule armé d’une arme de poing. Le chauffeur n'a pas été blessé, mais il a eu la trouille de sa vie. Aussitôt, les syndicats ont décidé "par solidarité" (sic) que les habitants de Dijon seraient privés de bus toute la journée de samedi !
En conséquence, des milliers de résidents de la périphérie et de la banlieue de Dijon – pas les plus aisés, bien sûr – ont dû renoncer à emmener leurs enfants au Marché de Noël, dans les magasins du centre ville, ou au Salon du Livre de Dijon qui se tenait, ce week-end, dans les salons de l'Hôtel de ville. Tant pis pour les 170 écrivains venus rencontrer leurs lecteurs bourguignons ! Tant pis pour les libraires, les éditeurs locaux et les organisateurs qui se sont crevé la paillasse pour accueillir le maximum d'amateurs de livres dédicacés, de BD ou de débats !
J'espère que tout ce gâchis irresponsable aura remonté le moral du chauffeur de bus.

01/12/2006

Paris n'est pas la France ?

Sarkozy annonçant sa candidature dans la presse régionale, Bayrou confirmant la sienne depuis son Béarn natal : toute cette génération de dirigeants politiques a été marquée par la déclaration de Valéry Giscard d’Estaing depuis la mairie de Chamalières en 1974 !
A part ceux qui sont clairement identifiés à une province, comme Jean-Pierre Raffarin (le Pompidou du Poitou) ou Ségolène Royal (la Madone du chabichou), ils tiennent à montrer, par des gestes inopinés et des poses symboliques, qu’ils sont, malgré tout, en phase avec le "pays réel", où vivent des "vrais gens".
En fait, ils pensent moins à Giscard qu’à la petite église bucolique de l’affiche de Mitterrand en 1981, et à son message subliminal : la terre, elle, ne ment pas.

29/11/2006

Roule, pataquès !

Scoop bidon, collusion déplorable, fausse exclusivité, manips d’un autre temps. A droite, la campagne présidentielle commence par un joli pataquès ! Je résume. Un porte-flingue de Sarko et quelques directeurs de journaux de province, venus masqués, passent un deal foireux destiné à faire gagner des voix au premier, et des sous aux seconds. Objet : une interview clandestine de Sarkozy, avec embargo jusqu’à la sortie des rotatives. Une indiscrétion fait rater le coup tordu. Hurlement chez quelques confrères frustrés de ne pas être dans la combine. Hold up informatique réussi par un quotidien parisien (Libé). Hurlements chez les conjurés. Les agences balancent le copié-collé en expliquant qu’elles ont "réussi à se procurer le texte". Tant pis, celui-ci est imprimé ! Roulez, roulez, rotatives !
Ah ! J’oubliais le scoop si précieux, objet de ce peu reluisant micmac : Sarkozy sera candidat aux présidentielles. Si.

28/11/2006

Les féministes ont tout faux

Dimanche, Ségolène Royal s’est référée à la féministe révolutionnaire Olympe de Gouges, symbole du combat de la gauche pour le droit des femmes. Or, à l'attention des jeunes générations, il faut peut-être rappeler :
- que la femme votait parfois, avant la Révolution de 1789 (notamment pour constituer les Etats généraux) quand elle était chef de famille ;
- qu’en 1793, Olympe de Gouges a fini décapitée par Robespierre et ses amis "pour avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe" ;
- que ni la IIè République (1848), ni la Commune de Paris (1870), ni le Cartel des Gauche (1924) ni le Front Populaire (1936) n’ont accordé le droit de vote aux femmes, lesquelles étaient soupçonnées d’être trop réactionnaires ;
- que si la femme vote aujourd’hui, c’est grâce au général de Gaulle (1944), qui n’était pas exactement un homme de gauche !

27/11/2006

Sarko la raison, Ségo le rêve

medium_Sego.jpgConversation de table avec Jordi Pujol, ancien président de la généralité de Catalogne, vieux loup de mer de la politique, expert en campagnes électorales : "Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont tous les deux pour la rupture [à l’espagnole, il dit des "rupturistes"]. Sarkozy incarne assez bien la raison, mais il aura beaucoup de mal à faire rêver les électeurs. Ségolène suscite le rêve et l’émotion, mais elle n’est pas encore crédible sur le plan de la raison. Si elle le devient, elle l’emportera." Parole de spécialiste.
De son côté, Angela Merkel écrit, dans la bio que lui consacre Baudouin Bollaert (Au Rocher) : "La politique n’est pas affaire d’émotion". En Allemagne, c’est Sarko qui l’emporterait. Mais en France ?

26/11/2006

Un sacre très, très laïc !

Quel candidat aux présidentielles refuserait de parler à 3.600 responsables catholiques en train de plancher sur la justice ? Sarkozy est venu discuter les propositions des Semaines Sociales de France (samedi), Bayrou et Voynet aussi (dimanche). Seule Ségolène s’est défilée. Officiellement par manque de temps. En réalité, parce qu’elle ne voulait pas donner le sentiment de se rapprocher des cathos avant son sacre laïc, dimanche, par le PS. Elle a eu peur d’entrer à la Mutualité en sentant l’encens !
Déjà, dans sa notice du Who’s Who, elle fait croire qu’elle a fait ses études secondaires au "lycée" d’Epinal, alors qu’elle était interne chez les chanoinesses de l’institution Notre-Dame. Est-ce pour ne pas effaroucher les franc-macs, bouffe-curés, laïcards, anticléricaux et autres libres-penseurs du PS ? Ou aurait-elle un contentieux à régler avec les bonnes sœurs, la Madone du chabichou ?

24/11/2006

Un Polonais qui décoiffe

Ce matin, en ouverture des Semaines Sociales de France consacrées à la justice, à la Défense, le polonais Bronislaw Geremek, a rappelé aux 3.600 participants quelques vérités premières :
medium_Geremek.jpg 1. Si les disparités s’accroissent entre riches et pauvres, il ne faut pas oublier que la tendance générale, dans le monde, est au recul de la pauvreté.
2. Comme l’a montré l’Américain John Rawls, certaines inégalités sociales peuvent être utiles à l’amélioration du sort des plus démunis.
3. L’Union européenne (surtout depuis le sommet de Lisbonne) est incontestablement plus "sociale" que les Etats nations qui la composent.
Interpellé, en retour, sur le « non » français au référendum européen de 2005, Geremek s’est contenté d’affirmer avec force : "Eh bien vous avez eu tort !"

23/11/2006

Faut que ça pète

A droite, Chirac est discrédité. A gauche, les éléphants sont morts. Une nouvelle génération arrive, qui, pour se distinguer de la précédente, promet la rupture avec le passé. Dans notre vieux pays incapable de réformer quoi que soit, Ségo et Sarko assurent, l’un et l’autre, qu’ils vont tout casser, nom de Dieu !
Pauvre François Bayrou, obligé, pour ne pas être occulté par ce duo de révolutionnaires débridés, d’en rajouter ! Son livre s’appelle : "Au nom du tiers état". L’un de ses adjoints, François Sauvadet, s’exclamait l’autre jour, à Dijon : "Le peuple est en colère !" Son bras droit Marielle de Sarnez, quelques jours plus tard, voulait "en finir avec l’ordre établi !" Bigre.
Si Bayrou cherche un slogan pour 2007, il reste encore "C’est la lutte finale", "Feu sur le quartier général" ou "La Révolution ou la mort".

22/11/2006

Thomas qui ?

Il y a quelques jours, à Dijon, était lancée la "Ségosphère", une plateforme internet de soutien à Ségolène Royal destinée aux jeunes "qui ne croient plus en la politique" et "qui ont en eux la révolte". Une sorte de fan club branché, plutôt sympa, qui promet de relayer les propositions des jeunes internautes vers la future présidente...
L’initiateur de ce site a 21 ans. Il vient d’adhérer au PS. Il veut "que la jeunesse soit considérée autrement" et faire avancer sur l’internet la "démocratie participative". Il a l’air très bien, ce jeune homme. Il semble sincère, motivé. Et puis, il a l’air d’être vraiment convaincu de la nécessité de soutenir sa candidate préférée.
Il a un drôle de nom. Il s’appelle Thomas Hollande.

21/11/2006

La fête des maires

medium_Mairie.jpg On ne plaisante pas avec les élus locaux : Chirac, Villepin, Sarkozy et une quinzaine de ministre le savent bien, qui rendront visite en grande pompe, aujourd'hui et demain, au congrès de l’Association des maires de France.
Tous expliqueront avec emphase que le maire, plus que jamais, représente la face humaine de l’Etat. Tous feront remarquer que le maire est le seul responsable politique dont la cote soit positive.
Mais aucun ne dira que, sur 36.000 maires, 24.000 ne servent à rien, ou quasi, dirigeant des communes rurales de moins de 700 habitants où leur seul rôle se limite à la recherche de quelques subventions pour refaire un monument aux morts ou un abribus pour les scolaires. Leur seule vraie responsabilité, à ces maires-là, c’est de désigner leurs délégués au… conseil de la Communauté de communes, où se traitent tous les problèmes locaux !

20/11/2006

Du neuf avec des vieux

Au printemps dernier, Ségolène Royal avait lâché à L’Express, hors interview, une confidence capitale : si elle gagne en 2007, elle composera un gouvernement "sans aucun ancien ministre".
Magnifique, Ségo ! Sauf que le jeunisme, c’est bon pour les campagnes électorales, pas pour gérer les affaires du pays. Qu’on se rappelle l’expérience de François Mitterrand en 1981. L’enthousiasme des petits nouveaux, pleins de bonnes idées, faisait plaisir. J’entends encore la ministre des Sports, Edwige Avice, annonçant que le Tour de France se ferait désormais sans publicité ! Qu’est-ce qu’on a ri !
En revanche, la seule grande réforme de structures – la décentralisation – qui soit passée sans encombres, cette année-là, c’est à Gaston Defferre qu’on la doit. Un vieux de la vieille, formé sous la IVème République, qui savait, lui, que la France ne se pilote pas comme un vélosolex.