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03/12/2018

Edouard Philippe en sursis

E Philippe.jpgQue devra faire Macron si la révolte des "gilets jaunes" se durcit ? Des mesurettes sur la fiscalité, un moratoire sur le prix du gasoil ? Cela ne calmera pas les manifestants. Dissoudre l’Assemblée ? Ce serait faire le lit électoral de Marine Le Pen. Un référendum ? Le président le perdrait à coup sûr, quelle que soit la question. Il ne lui restera qu’une option : remplacer spectaculairement le premier ministre, trop droit dans ses bottes, par un homme d’expérience et de conciliation, avec un cahier des charges tout neuf. Allez, les paris sont ouverts : Blanquer, Blanquer ou Blanquer ?

01/12/2018

Pays cherche adultes désespérément

661_magic.jpgSuis avec tristesse les événements, ce samedi. Suis frappé par l’immaturité des "gilets jaunes" toujours incapables de s’organiser entre eux. Par l’immaturité de ces manifestants si vite débordés par la violence. Par l’immaturité des ministres totalement désemparés par les événements, à commencer par le ministre de l'Intérieur. Par l’immaturité des députés LREM incapables de réagir. Par l’immaturité des jeunes journalistes envoyés sur les ronds-points occupés par les gilets jaunes. Faut-il parler de l’immaturité du président lui-même et de ses conseillers ? Le "dégagisme", c’est très bien, mais visiblement, à tous les niveaux de responsabilité, le pays a besoin… d’adultes !

29/11/2018

Incorrigibles Gaulois !

7795724303_emmanuel-macron.jpgDonald Trump nous a déclaré la guerre économique, la Chine rêve de nous croquer menu, la Russie et l’Ukraine sont au bord de déclencher une guerre à nos portes, les dirigeants italiens nous humilient tous les jours, l’Union européenne tremble sur ses bases, l’islamisme progresse dans nos banlieues, et nous, que faisons-nous ? Nous passons tout notre temps, du matin au soir, à taper sur notre président, à dézinguer tout ce qu’il fait, à paralyser ses actions, à rogner son autorité, à détériorer son image, à exiger sa démission ! A l’étranger, on se gausse : ces Gaulois sont décidément incorrigibles…

27/11/2018

Trump ou Macron, il faut choisir

Gilets-jaunes.jpgLa transition écologique est une nécessité vitale, mais elle risque de réduire encore le train de vie des gens simples, déjà étranglés par la fiscalité. Face à ce constat, il y a deux attitudes possibles. 1) Celle de Trump, ce lundi, qui explique que le réchauffement climatique, l’écologie, tout ça, il s’en tamponne, et que la seule chose qui compte, c’est le pouvoir d’achat – ce qui lui vaudra sans doute d’être réélu. 2) Celle de Macron, ce matin, qui tente désespérément d’assumer sa responsabilité écologique face aux "gilets jaunes" qui exigent, eux, une hausse du pouvoir d’achat – ce qui lui vaudra, sans doute, de n’être pas réélu. Dur, dur.

06/11/2018

Nouvelles de la France profonde

diesel.jpg"Mais puisqu’on vous dit que c’est pour votre bien !" Ils sont sincèrement étonnés, les dirigeants nationaux, relayés par les journalistes parisiens, de voir 80 % des habitants de la France profonde hurler contre la hausse de 23 % du carburant qui leur sert à aller travailler tous les jours, comme ils avaient hurlé contre l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur leurs routes ! Ce qui serait bien, c'est qu’Emmanuel Macron, dans son escapade mémorielle, se rende compte que tous ces gens qui protestent ne sont ni des crétins, ni des égoïstes, ni des fachos ! Et qu’il serait bienvenu, au minimum, de les écouter…

15/10/2018

Un peu de mémoire, svp !

mac-phi.jpgPour justifier les dizaines, voire les centaines d’heures d’antenne passées à blablater dans l'attente du remaniement, les journalistes politiques laissent entendre, ouh la la, qu’il pourrait y avoir du grabuge entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Du pipeau, quand on se rappelle les rapports électriques qu’eurent Pompidou et Chaban-Delmas (1972), la guerre ouverte entre Giscard et Chirac (1976), la détestation abyssale entre Mitterrand et Rocard (1988), sans parler des périodes de cohabitation ! Non, franchement, faire croire que les discussions actuelles entre l'Elysée et Matignon sont une menace pour la République, c’est une escroquerie !

05/10/2018

La politique, façon Hanouna

Hanouna.jpgAlors, aujourd’hui, quelle "petite phrase" de Macron va exciter tous les médias ? A chaque jour son hourvari superficiel et éphémère. La politique, désormais, c’est du buzz. Qu’importe si ce buzz se contredit d’un jour à l’autre, si les "experts" se complaisent à faire du bruit avec leur bouche, si les oppositions s’indignent bêtement, à chaque fois, à l’unisson. Et qu’importe s’il ne se passe rien : the show must go on ! Il y aura toujours une image, une photo, une rumeur pour alimenter le spectacle affligeant d’une vie politique qui ressemble, de plus en plus, à une émission de Cyril Hanouna...

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17/09/2018

Macron et le jeune chômeur

chomdu.jpgC’est fou le nombre de commentateurs qui glosent, blablatent et s’indignent sur la façon dont Macron s’exprime… au lieu de s’interroger sérieusement sur ce qu’il dit ! Tout le monde sait, en province, que des dizaines de milliers d’entreprises essaient désespérément d’embaucher des chômeurs (dans la restauration, les métiers de bouche, le commerce, l’hôtellerie, la viticulture, le bâtiment, les transports, etc), tandis que des dizaines de milliers de jeunes au chômage préfèrent s’en sortir en cumulant indemnités, petits boulots au noir et assistance des parents. Mais quoi, Macron, quelle arrogance, non ?

15:14 Publié dans Blog | Tags : chômage, chômeurs, macron | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

10/09/2018

Le "nouveau monde", un mirage ?

interview-macron.jpgPetit message à tous ceux qui font remarquer sentencieusement, dans les débats télévisés, que le "nouveau monde" incarné par le président Macron a du mal à faire oublier le "vieux monde" des partis traditionnels, des impuissances d’Etat, de la com’ mensongère et des postures démagogiques : cette histoire de "nouveau monde", ho, c’était de la rhétorique ! Du tsoin-tsoin électoral, du pipeau intellectuel, un gimmick de comptoir ! L’élection passée, les drapeaux repliés, les slogans remisés, sachez-le, il est fortement recommandé de revenir à des analyses réalistes et à des arguments concrets !

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04/09/2018

Jupiter empêtré

Jupiter.jpgQu’est-ce qu’il lui prend, à Macron ? Lui qui incarne plutôt bien le régime "semi-présidentiel" que le général de Gaulle a laissé à la France, pourquoi n’a-t-il pas laissé son Premier ministre hésiter publiquement sur le lancement de la réforme fiscale avant de lui donner le feu vert ? Pourquoi a-t-il géré directement, à la place d’Edouard Philippe, un mini-remaniement qui ne casse pas trois pattes à un canard ? Un président, ça préside, et ça laisse le gouvernement gouverner - sauf à se prendre, sans amortisseur, tous les soubresauts de la vie politique. Jupiter, au ras des pâquerettes, n'impressionne plus personne !

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03/09/2018

Une fausse bonne idée ?

DCB.jpgQuelle idée étrange, en pleine actualité pédophile, de proposer un poste de ministre à un homme sympathique, certes, mais qui traîne une casserole aussi désolante qu’insupportable : Macron pensait-il que les réseaux sociaux, qui ne le ménagent pas, c’est le moins qu’on puisse dire, n’auraient pas illico exhumé le livre Le Grand Bazar (Belfond, 1975) de Daniel Cohn-Bendit, et fait tourner en boucle la célèbre séquence d’ Apostrophe, en 1982, où son ex-futur ministre prône les caresses des petites filles de 5 ans ? Les médias parisiens sont muets là-dessus, mais enfin, ho, personne ne surfe sur internet, à l’Elysée ?

31/08/2018

Une polémique par jour

Dédic-cave.JPGLa rentrée politique me gonfle déjà. Après la blagounette sur les Gaulois, c’est l'envoi de l’écrivain Philippe Besson comme consul à Los Angeles qui provoque, dans les médias, le même tollé stérile, pluripartite et pavlovien. Et tant pis pour la vieille tradition française qui a propulsé dans la diplomatie des Châteaubriant (sous Napoléon), Maritain (sous de Gaulle), Bastide (sous Mitterrand), Ruffin et Rondeau (sous Sarkozy). Et qu'importe le rayonnement culturel de la France : allez, les Wauquiez, Hamon, Mélenchon, Le Pen, disons du mal de Macron, tous ensemble, tous ensemble !

30/08/2018

Tempête sur le village gaulois

Asterix.jpgFaut-il que l’opposition soit anéantie, impuissante et stérile pour que tous ses chefs se jettent ainsi sur la blagounette de Macron, hier, au Danemark, comme s’il avait pissé sur le drapeau ! Les mêmes qui refusent hautement, le ton courroucé, la bouche en cul de poule, d’être qualifiés de "Gaulois réfractaires aux changements" vont-ils exiger l’interdiction des albums d’Astérix ? On se détend, les gars ! Et on se penche enfin sur les vrais problèmes du pays ! Et on évite de contester systématiquement et aveuglément les réformes à venir ! Sauf à passer pour d’irréductibles Gaulois parfaitement réfractaires aux changements…

30/07/2018

Que disent les sondages ?

benalla.jpgVoyons un peu l’impact de l’affaire Benalla sur la cote de popularité d’Emmanuel Macron. Selon un sondage IFOP réalisé pour le Journal du Dimanche, celle-ci n'a jamais été si basse depuis l'élection de 2017, avec seulement 39 % d’opinions favorables : une vraie cata ! Mais selon un autre sondage réalisé par Harris Interactive pour le site Délits d’opinion, à l’inverse, la cote de confiance envers le président Macron a progressé de 2 % pendant la séquence Benalla, atteignant 42 % : divine surprise !  Conclusion de ces deux infos sensationnelles : les sondages n’ont rigoureusement aucune importance. Profitez bien de vos vacances.

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29/07/2018

Benalla : fin de la séquence

1142307-alexandre-benalla-et-emmanuel-macron.jpgBon, on résume. Emmanuel Macron, qui n’avait aucun réseau dans la police quand il a été élu, a laissé le jeune et sémillant Benalla prendre des libertés croissantes face aux responsables du ministère de l’Intérieur. Lesquels, agacés, ont dégagé l’importun par une vidéo surgie de nulle part, pas trop méchante, mais efficace. Les partis hostiles à Macron, toutes tendances réunies, ont voulu aussitôt en faire une affaire d’Etat – réveillant au passage un Parlement jusqu’alors apathique. Pas de quoi ébranler la République. La séquence médiatique se termine. On réglera quelques comptes à la rentrée. Fin du coup. Bonne vacances à tous.

25/07/2018

Benalla : les premières leçons

le-ministre-de-l-interieur-ce-lundi.jpgPeut-on déjà tirer quelques leçons de l’affaire Benalla ? 1) La presse est précieuse : si beaucoup de médias s’emballent à chaque histoire un peu scabreuse, il en reste, comme Le Monde, qui sortent les infos que le pouvoir politique voudrait cacher. 2) Réduire le pouvoir des députés, comme en rêvait Macron, paraît désormais risqué : c’est le Parlement, on l'a vu, qui questionne, débat, contrôle et remet les choses en place. 3) Les institutions de la Ve République tiennent le coup : elles empêchent toute surenchère partisane, notamment du côté des extrêmes, de renverser le régime pour un oui ou pour un non. A suivre.

24/07/2018

Un président intouchable ?

macron.jpgAu-delà des rebondissements croquignolesques de l'affaire Benalla, je continue de penser que le général de Gaulle a eu raison, en 1962, de rendre le président de la République quasiment intouchable. Imaginons qu’aujourd’hui, face à Trump, à Poutine, au risque nucléaire, à l’instabilité du monde musulman, à la question des migrants et à la désintégration de l’Europe, un premier ministre de consensus, genre Collomb ou Larcher, doive négocier chaque prise de position française avec Mélenchon, Bayrou et Wauquiez ! Alors évidemment, du coup, c’est sûr, quand on élit un président intouchable, il vaut mieux réfléchir avant de voter…

23/07/2018

Une affaire d'Etat, vraiment ? (suite)

Alexandre-Benalla.jpgSuite de mon blog d’hier. En quoi la démocratie est-elle menacée par l’emballement politicien qui voudrait faire du pataquès Benalla une véritable affaire d’Etat ? En cela que la démocratie d’opinion, qui privilégie toujours l'émotion sur la raison, risque de prendre le pas, une fois de plus, sur la démocratie représentative - laquelle consiste à confier légalement le pouvoir d’Etat à un représentant du peuple, pour une période donnée. Exiger la vérité sur l’affaire Benalla, oui, bien sûr. Mais réclamer la tête de Macron tous les jours, du matin au soir, pour un oui ou pour un non, ce n’est pas rendre service à la République.

22/07/2018

Une affaire d'Etat, vraiment ?

benalla.jpgLa fin du Mondial de foot a dû provoquer un sacré vide médiatique pour que l’affaire Benalla, rocambolesque à souhait, prenne soudain l’ampleur, au cœur de l’été, d’une affaire d’Etat ! Résumons : un cow-boy incontrôlable et un peu cinglé a outrageusement abusé de sa proximité avec le locataire de l’Elysée au point que certaines autorités policières l’ont laissé faire. Bon, il faudra évidemment juger, condamner et sanctionner ces abus et ces manquements. Mais comparer cette affaire de cornecul avec le scandale des Fuites ou l’affaire Ben Barka, ho ! Doucement avec la démocratie, les gars, c’est un truc fragile !

23:35 Publié dans Blog | Tags : benalla, macron, elysée, médias | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

04/07/2018

Des élus, pour quoi faire ?

le-depute.jpgCe qui restera de l’affaire des 80 km/h, c’est le mépris du pouvoir exécutif envers les élus, notamment les élus des régions rurales. Or voilà que s’ouvre le débat constitutionnel sur la réduction du nombre des parlementaires, promesse électorale du candidat Macron - promesse évidemment démagogique, qui tourne à la farce dès lors qu'elle épargne le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Car le CESE ne sert rigoureusement à rien, alors que les députés territoriaux, qui passeront de 577 à 335, font vivre au quotidien la démocratie locale. Et sans l’appui de la démocratie locale, comment Macron aura-t-il l’appui des Français ?