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04/09/2018

Jupiter empêtré

Jupiter.jpgQu’est-ce qu’il lui prend, à Macron ? Lui qui incarne plutôt bien le régime "semi-présidentiel" que le général de Gaulle a laissé à la France, pourquoi n’a-t-il pas laissé son Premier ministre hésiter publiquement sur le lancement de la réforme fiscale avant de lui donner le feu vert ? Pourquoi a-t-il géré directement, à la place d’Edouard Philippe, un mini-remaniement qui ne casse pas trois pattes à un canard ? Un président, ça préside, et ça laisse le gouvernement gouverner - sauf à se prendre, sans amortisseur, tous les soubresauts de la vie politique. Jupiter, au ras des pâquerettes, n'impressionne plus personne !

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03/09/2018

Une fausse bonne idée ?

DCB.jpgQuelle idée étrange, en pleine actualité pédophile, de proposer un poste de ministre à un homme sympathique, certes, mais qui traîne une casserole aussi désolante qu’insupportable : Macron pensait-il que les réseaux sociaux, qui ne le ménagent pas, c’est le moins qu’on puisse dire, n’auraient pas illico exhumé le livre Le Grand Bazar (Belfond, 1975) de Daniel Cohn-Bendit, et fait tourner en boucle la célèbre séquence d’ Apostrophe, en 1982, où son ex-futur ministre prône les caresses des petites filles de 5 ans ? Les médias parisiens sont muets là-dessus, mais enfin, ho, personne ne surfe sur internet, à l’Elysée ?

31/08/2018

Une polémique par jour

Dédic-cave.JPGLa rentrée politique me gonfle déjà. Après la blagounette sur les Gaulois, c’est l'envoi de l’écrivain Philippe Besson comme consul à Los Angeles qui provoque, dans les médias, le même tollé stérile, pluripartite et pavlovien. Et tant pis pour la vieille tradition française qui a propulsé dans la diplomatie des Châteaubriant (sous Napoléon), Maritain (sous de Gaulle), Bastide (sous Mitterrand), Ruffin et Rondeau (sous Sarkozy). Et qu'importe le rayonnement culturel de la France : allez, les Wauquiez, Hamon, Mélenchon, Le Pen, disons du mal de Macron, tous ensemble, tous ensemble !

30/08/2018

Tempête sur le village gaulois

Asterix.jpgFaut-il que l’opposition soit anéantie, impuissante et stérile pour que tous ses chefs se jettent ainsi sur la blagounette de Macron, hier, au Danemark, comme s’il avait pissé sur le drapeau ! Les mêmes qui refusent hautement, le ton courroucé, la bouche en cul de poule, d’être qualifiés de "Gaulois réfractaires aux changements" vont-ils exiger l’interdiction des albums d’Astérix ? On se détend, les gars ! Et on se penche enfin sur les vrais problèmes du pays ! Et on évite de contester systématiquement et aveuglément les réformes à venir ! Sauf à passer pour d’irréductibles Gaulois parfaitement réfractaires aux changements…

30/07/2018

Que disent les sondages ?

benalla.jpgVoyons un peu l’impact de l’affaire Benalla sur la cote de popularité d’Emmanuel Macron. Selon un sondage IFOP réalisé pour le Journal du Dimanche, celle-ci n'a jamais été si basse depuis l'élection de 2017, avec seulement 39 % d’opinions favorables : une vraie cata ! Mais selon un autre sondage réalisé par Harris Interactive pour le site Délits d’opinion, à l’inverse, la cote de confiance envers le président Macron a progressé de 2 % pendant la séquence Benalla, atteignant 42 % : divine surprise !  Conclusion de ces deux infos sensationnelles : les sondages n’ont rigoureusement aucune importance. Profitez bien de vos vacances.

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29/07/2018

Benalla : fin de la séquence

1142307-alexandre-benalla-et-emmanuel-macron.jpgBon, on résume. Emmanuel Macron, qui n’avait aucun réseau dans la police quand il a été élu, a laissé le jeune et sémillant Benalla prendre des libertés croissantes face aux responsables du ministère de l’Intérieur. Lesquels, agacés, ont dégagé l’importun par une vidéo surgie de nulle part, pas trop méchante, mais efficace. Les partis hostiles à Macron, toutes tendances réunies, ont voulu aussitôt en faire une affaire d’Etat – réveillant au passage un Parlement jusqu’alors apathique. Pas de quoi ébranler la République. La séquence médiatique se termine. On réglera quelques comptes à la rentrée. Fin du coup. Bonne vacances à tous.

25/07/2018

Benalla : les premières leçons

le-ministre-de-l-interieur-ce-lundi.jpgPeut-on déjà tirer quelques leçons de l’affaire Benalla ? 1) La presse est précieuse : si beaucoup de médias s’emballent à chaque histoire un peu scabreuse, il en reste, comme Le Monde, qui sortent les infos que le pouvoir politique voudrait cacher. 2) Réduire le pouvoir des députés, comme en rêvait Macron, paraît désormais risqué : c’est le Parlement, on l'a vu, qui questionne, débat, contrôle et remet les choses en place. 3) Les institutions de la Ve République tiennent le coup : elles empêchent toute surenchère partisane, notamment du côté des extrêmes, de renverser le régime pour un oui ou pour un non. A suivre.

24/07/2018

Un président intouchable ?

macron.jpgAu-delà des rebondissements croquignolesques de l'affaire Benalla, je continue de penser que le général de Gaulle a eu raison, en 1962, de rendre le président de la République quasiment intouchable. Imaginons qu’aujourd’hui, face à Trump, à Poutine, au risque nucléaire, à l’instabilité du monde musulman, à la question des migrants et à la désintégration de l’Europe, un premier ministre de consensus, genre Collomb ou Larcher, doive négocier chaque prise de position française avec Mélenchon, Bayrou et Wauquiez ! Alors évidemment, du coup, c’est sûr, quand on élit un président intouchable, il vaut mieux réfléchir avant de voter…

23/07/2018

Une affaire d'Etat, vraiment ? (suite)

Alexandre-Benalla.jpgSuite de mon blog d’hier. En quoi la démocratie est-elle menacée par l’emballement politicien qui voudrait faire du pataquès Benalla une véritable affaire d’Etat ? En cela que la démocratie d’opinion, qui privilégie toujours l'émotion sur la raison, risque de prendre le pas, une fois de plus, sur la démocratie représentative - laquelle consiste à confier légalement le pouvoir d’Etat à un représentant du peuple, pour une période donnée. Exiger la vérité sur l’affaire Benalla, oui, bien sûr. Mais réclamer la tête de Macron tous les jours, du matin au soir, pour un oui ou pour un non, ce n’est pas rendre service à la République.

22/07/2018

Une affaire d'Etat, vraiment ?

benalla.jpgLa fin du Mondial de foot a dû provoquer un sacré vide médiatique pour que l’affaire Benalla, rocambolesque à souhait, prenne soudain l’ampleur, au cœur de l’été, d’une affaire d’Etat ! Résumons : un cow-boy incontrôlable et un peu cinglé a outrageusement abusé de sa proximité avec le locataire de l’Elysée au point que certaines autorités policières l’ont laissé faire. Bon, il faudra évidemment juger, condamner et sanctionner ces abus et ces manquements. Mais comparer cette affaire de cornecul avec le scandale des Fuites ou l’affaire Ben Barka, ho ! Doucement avec la démocratie, les gars, c’est un truc fragile !

23:35 Publié dans Blog | Tags : benalla, macron, elysée, médias | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

04/07/2018

Des élus, pour quoi faire ?

le-depute.jpgCe qui restera de l’affaire des 80 km/h, c’est le mépris du pouvoir exécutif envers les élus, notamment les élus des régions rurales. Or voilà que s’ouvre le débat constitutionnel sur la réduction du nombre des parlementaires, promesse électorale du candidat Macron - promesse évidemment démagogique, qui tourne à la farce dès lors qu'elle épargne le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Car le CESE ne sert rigoureusement à rien, alors que les députés territoriaux, qui passeront de 577 à 335, font vivre au quotidien la démocratie locale. Et sans l’appui de la démocratie locale, comment Macron aura-t-il l’appui des Français ?

28/06/2018

Europe : un peu d'histoire svp !

europe,histoire,paix,migrants,macronLa crise de l’Europe est aussi vive que complexe : migrants, frontex, budget, zone euro, défense, élargissement, Brexit, fossé nord-sud, rupture ouest-est, etc. Comment voulez-vous que le téléspectateur moyen s’y retrouve et, partant, s’y intéresse ? Il faudrait pour cela que les grands médias ne renoncent pas systématiquement à faire un peu d’histoire : rappeler les raisons pour lesquelles on a fait l’Europe au lendemain de la Deuxième guerre mondiale (réconciliation, paix, marché commun, valeurs, démocratie) permettrait à des millions de gens de comprendre que l’explosion de l’Europe serait, vraiment, une catastrophe !

26/06/2018

Macron, le pape et les migrants

pape,Macron,Saint-Siège,migrants,EuropeC’est sur les migrants, surtout, que la visite de Macron au Vatican, plutôt réussie, a fait avancer les choses. D’un côté, le chef de l’Etat a abandonné l'attitude timorée qu'il avait eue dans l’affaire de l’Aquarius. De l’autre, le pape François est affolé de voir les très catholiques Pologne, Autriche et Italie se donner des dirigeants extrémistes hostiles à toute immigration. Les deux hommes cherchent un même point d’équilibre, au nom du bien commun, entre accueillir les pauvres gens… et ne pas déstabiliser les nations européennes. La question étant : est-il encore imaginable que tous les Européens s’accordent sur ce point d’équilibre introuvable ?

14/06/2018

Social : le tout ou rien ?

07-dialogue-social-entreprise-emploi-emmanuel-macron.jpgSur cinq colonnes à la Une, Le Monde titre : "Social : Macron se refuse à tout changement de cap". Egalement en Une et sur cinq colonnes, le Figaro titre : « Santé, emploi, retraites… Le big bang social de Macron ». Faudrait savoir. On ne touche à rien… ou on change tout ? Difficile, devant un kiosque, de se faire une idée globale du discours prononcé hier par Macron à Montpellier ! "Aura-t-il le cran ?", titre de son côté Le Point, qui rappelle que la France représente 1 % de la population mondiale et… 15 % des prestations sociales mondiales ! Le cran de quoi faire ? De ne toucher à rien ou de changer de cap ?

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12/06/2018

Trois cailloux dans la chaussure

Edouard-Philippe-dans-l-ombre-de-Macron.jpgTrois cailloux dans la chaussure, cela commence à faire beaucoup pour un président "en marche" : le projet de loi sur les fake news, dont chacun a compris que c’était une idée inefficace et dangereuse ; la limitation à 80 km/h sur les routes nationales, qui rencontre l’hostilité de 92 % des populations concernées ; et la généralisation de la PMA, qui rencontre beaucoup plus de réserves que prévu, notamment chez les médecins. S’il veut garder du temps pour s’occuper des vrais problèmes du pays, il va bien falloir que le jeune Macron lâche un peu de lest, non ?

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27/04/2018

Paris n'est pas la France

80kmh.jpgIl devrait pourtant comprendre, Macron, qu’il y a un os : 37 départements ruraux lui demandent officiellement de revenir sur le passage à 80 km/h sur les routes secondaires ; 71 % des automobilistes, selon l’IFOP, y sont hostiles ; le Sénat, dans un rapport, qualifie la décision de "trop brutale" et propose de déléguer une telle décision au niveau des départements, qui sauront la moduler… Personne, en province, n’est contre la baisse de la mortalité au volant ! Mais qu’une telle mesure administrative, depuis Paris, s’impose bureaucratiquement à tous les territoires, sans discussion, sans nuance, voilà qui ne passe plus dans la France de 2018 !

24/04/2018

La preuve par Trump

donald-trump-emmanuel-macron-handshake.jpgIls sont comme ça, les Français, ils adorent couper la tête de leur roi. Tous leurs présidents de la République sont tour à tour couverts de critiques, d’opprobre, d’insultes, de mépris. Peu intéressés par le reste du monde, les Français ne se rendent pas compte qu’ils n’ont eu, depuis le début de la Ve République, que des présidents intelligents, cultivés et responsables – qu’on les aime ou non ! Si seulement le spectacle un peu surréaliste des entretiens entre Macron et Trump pouvait convaincre nos compatriotes qu’ils sont plutôt chanceux, dans ce monde agité et dangereux, par rapport à la plupart des autres peuples…

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17/04/2018

"Monsieur le Président..."

jean-jacques-bourdin-et-edwy-plenel.jpgIl y a des sujets plus graves, mais je reviens sur le hourvari provoqué par la désinvolture des journalistes Bourdin et Plenel qui ont volontairement appelé le chef de l’Etat "Emmanuel Macron" toute la soirée de dimanche sur BFM-TV. Beaucoup de Français ont été choqués par cette impolitesse tactique (pour l’un) et idéologique (pour l’autre). Dans mon coin de Bourgogne, le plus anti-Macron des prolétaires appellera "Monsieur le Président", s’il le croise, l’homme que le suffrage universel a placé à la tête de l’Etat : élu par le peuple, il incarne la République pendant le temps de son mandat. Et la République, aujourd'hui plus que jamais, ça se respecte !

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16/04/2018

Les deux crocos et la fée Clochette

Da2fjoTWAAAGmQX.jpgUn mauvais spectacle pour enfants. Côté cour : deux vieux crocodiles mal embouchés, deux mâles dominants, un trotskiste, un populiste, tous les deux irrespectueux, agressifs et désabusés. Côté jardin : la fée Clochette, alerte et charmeuse, infatigable et courageuse, brocardant l’un, titillant l’autre, virevoltant sur un fond de Tour Eiffel clignotante du plus bel effet. On n'a rien appris. Presque trois heures de castagne politicienne, de testostérone et de parisianisme : un régal pour les bobos, les journalistes, les humoristes et les amateurs de catch ; un spectacle plutôt navrant pour la République.

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20/03/2018

Trop de réformes ?

Macron.jpgC’est un peu fort de café : voilà que l’on reproche à Emmanuel Macron d’avoir lancé trop de réformes ! Aurait-on déjà oublié que ses prédécesseurs n’ont pas réglé le tiers du quart des problèmes qui se posaient au pays ? Le chômage endémique, le déclin des hôpitaux publics, le vieillissement de l’armée, les entraves à l’entreprise, l’obsolescence de la Sncf, la hausse de l’immigration clandestine, la désertification médicale, l’insécurité dans les quartiers, l’asphyxie des agriculteurs, etc ? On peut évidemment critiquer Macron sur sa méthode, son style, sa personnalité, que sais-je ? Mais le critiquer parce qu’il essaie de régler les problèmes des Français, alors ça, c’est un comble !

11:59 Publié dans Blog | Tags : macron, politique, réformes | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |