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11/05/2017

Le problème n° 1 de Macron

AN.jpgDerrière l’affaire Manuel Valls, un sacré défi se pose à Emmanuel Macron. Pour faire court : comment éviter que, parmi les innombrables candidats à l’investiture "En Marche" aux législatives de juin, ne se glissent des dizaines de candidats marginaux, revanchards ou ringards, vieilles badernes de gauche ayant échoué dix fois aux élections locales, éternels candidats de droite n’ayant jamais obtenu l’investiture de leurs responsables régionaux et autres seconds couteaux frustrés qui voient soudain, là, leur dernière chance d’assouvir quelque vieille ambition personnelle ? Adouber ces gens-là ne serait pas le meilleur moyen de "changer la politique", bien au contraire !

13:34 Publié dans Blog | Tags : macron, législtives, en marche, ps, lr | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

10/05/2017

Ni gauche, ni droite ? Pas si simple !

EnMarche.jpgVoulez-vous l’avis d’un vieux giscardien, centriste depuis toujours, proche de l’UDI et du Modem, qui a voté Macron sans aucune réserve, et qui suit la politique de près ? En France, un rassemblement des républicains et des progressistes de gauche et de droite, avec toute la bonne volonté du monde, a peu de chance de tenir la route. Le système majoritaire à deux tours, même si on y instille un chouïa de proportionnelle, génère forcément des affrontements binaires entre candidats "plutôt à gauche" ou "plutôt à droite", le seul clivage qui tienne depuis deux siècles. Surtout au niveau des circonscriptions législatives, où les protagonistes sont les héritiers de plusieurs décennies de bagarres locales…

09/05/2017

Qui va gouverner la France ?

macron.jpgQui gouvernera la France après le 18 juin ? Pas la gauche, en tout cas, qui sera réduite à un groupe PS d’une cinquantaine de députés et à une poignée de mélenchonistes. Pas le FN, dont le groupe restera dans l’opposition. La vraie question : les députés "En Marche" seront-ils plus ou moins nombreux que ceux de la droite LR-UDI ? Plus : Macron composera un gouvernement de fidèles élargi à quelques sociaux-démocrates et à la droite modérée. Moins : il invitera Baroin à composer un gouvernement LR-UDI ouvert à quelques "En marche". Dans les deux hypothèses, on pourra enfin souffler, avec un cabinet de centre droit rajeuni, européen, avec des têtes nouvelles. Enfin… si tout va bien !

06/05/2017

Macron-Le Pen, pendant cinq ans ?

face-a-face.jpgIl est une conclusion à tirer du triste débat de mercredi soir, que je ne vois pas beaucoup évoquer par les commentateurs parisiens : c’est la perspective terrifiante d’avoir demain une majorité "macroniste" élargie à la gauche modérée et à la droite raisonnable, et en face, en guise d’opposition, Marine Le Pen et le FN éventuellement élargi à Nicolas Dupont-Aignan et Christine Boutin ! Bon, je sais, ce n’est pas politiquement correct, mais serai-je le seul, moi qui souhaite le succès d’Emmanuel Macron, à espérer que la droite classique et républicaine se refasse une santé, en juin, pour éviter que le face-à-face mortifère de mercredi ne se prolonge pendant cinq ans ?  

 

05/05/2017

Un nouveau jeu télévisé

macron name dr.jpgLes médias sont incorrigibles. Le second tour n’est pas encore passé que toutes les rédactions se préparent fébrilement à relancer le jeu de petits chevaux qui tient lieu, chez nous, de vie politique : audimat oblige ! Attendez-vous à voir fleurir partout les noms des premier-ministrables, puis celui des ministres qui composeront le futur gouvernement : et Borloo ceci, et Le Drian cela, et Collomb, et Bayrou, et Ferrand, et Goulard, et patati, et patata, accrochez-vous, cela va jaillir de tous les côtés ! Il faut dire que ce jeu du name dropping, entièrement gratuit, est plus rigolo que de se pencher sérieusement sur les problèmes à résoudre, les crises à venir, les solutions à y apporter…

02/05/2017

Quels nouveaux clivages ?

duel.jpgLes nouveaux clivages de la politique française donnent un peu le tournis. Les riches pour Macron, les pauvres pour Le Pen ? Les banquiers pour Macron, les ouvriers pour Le Pen ? Les habitants des villes pour Macron, les ruraux pour Le Pen ? Les pro-européens pour Macron, les franchouillards pour Le Pen ? S’y ajoute un clivage de génération, visible depuis une semaine : les plus de 45 ans prêts à se faire violence en votant contre Marine Le Pen, les moins de 45 ans considérant qu’elle n’est pas plus dangereuse qu’un autre ! Il va falloir un bout de temps – et des législatives compliquées – pour digérer tout cela. Et y introduire un critère un peu oublié ces temps-ci : la nuance.

01/05/2017

Et si on essayait la bienveillance ?

France.jpgEt si on essayait la bienveillance ? Et si on admettait que le jeune Emmanuel Macron a un talent remarquable, qu’il a réussi ce que tant d’autres ont essayé avant lui, et qu’il a incontestablement le QI nécessaire pour présider un pays aussi compliqué que le nôtre ? Et si on admettait que les électeurs de Marine Le Pen, dans leur immense majorité, ne sont ni des racistes ni des fascistes, mais de braves gens en colère contre tous les responsables qui, de droite ou de gauche, ne se sont pas occupé d’eux depuis trente ans ? Et si on partait de l’idée que la France est malade de ses divisions, qu’elle traverse une épreuve délicate, mais qu’elle en a vu d’autres dans sa longue et riche histoire ?

29/04/2017

Retour à la IVe République...

législatives.jpgNe croyez pas les innombrables commentateurs apparus à la télé depuis deux mois – je ne parle pas des vrais journalistes politiques, une espèce en voie d’extinction – quand ils vous répètent à l’envi, depuis le VIIIè arrondissement de Paris, que Macron a fait disparaître les deux grands partis traditionnels : ce n’est pas exact. La droite classique (un peu plus que le vote Fillon + la moitié de Dupont-Aignan) reste le premier parti de France, et même si l’alliance LR-UDI a peu de chances d’atteindre la majorité absolue, elle constituera, fin juin, le premier groupe à l’Assemblée – devant le groupe Macron, le groupe FN et le groupe PS-EELV. Bonjour la modernité ! Le retour à la Quatrième République est fixé au matin du 19 juin…  

25/04/2017

Quelle stratégie pour Macron ?

Macron.jpgEt maintenant, que va faire Macron ? La seule stratégie valable, pour le prochain président, est de profiter du large consensus qui se fera sur son nom au soir du second tour pour tenter de fédérer tous ces gens-là en vue des législatives, dans un grand mouvement modéré qui sera le socle de sa future "majorité présidentielle". Mais comment imaginer qu’à droite, les futurs députés LR et UDI se rallient à Macron alors que c’est en constituant un groupe parlementaire puissant et autonome que les vaincus du 23 avril, justement, auront une chance de reprendre le pouvoir ? Le troisième tour, en juin, sera compliqué ! Mais crucial...

23/04/2017

Macron-Le Pen, quel enjeu ?

Macron-LePen.jpgLe second tour verra donc s’opposer la fille de Jean-Marie Le Pen (un passé bien lourd) et un jeune inconnu jamais élu par personne (un avenir bien léger). Un européen convaincu et plutôt libéral contre une souverainiste d’extrême-droite, il n’y a pas photo : bien entendu, je n’hésiterai pas une seconde, le 7 mai, et je voterai Macron ! En espérant que le jeune et sémillant président que Hollande a donné à la France – un peu malgré lui, certes – ne sera pas l’otage de tous les carriéristes, cumulards, opportunistes et magouilleurs qui voudront s’exonérer, grâce à lui, de ce quinquennat désastreux et conserver leurs postes comme si de rien n’était. Ouverture sur l’avenir ou recyclage des battus, c’est désormais l’enjeu de cette élection !

21/04/2017

Le troisième tour sera sanglant

législatives.jpgLe premier tour des présidentielles se joue dimanche. Mais le troisième tour obsède déjà le monde politique, car les législatives de juin seront sanglantes. Logiquement, trois candidats seulement sont certains de constituer un groupe parlementaire : Fillon (LR + UDI), Hamon (PS + EELV) et Le Pen (FN), aucun des trois ne pouvant prétendre à la majorité absolue. Macron, lui, n’aura de quoi constituer un groupe que s’il gagne la présidentielle ! Les autres, c’est-à-dire Mélenchon et Dupont-Aignan, et eux seuls, n’auront que deux ou trois élus (cas d’une personnalité très implantée ou d’une triangulaire hasardeuse) et ne pèseront en rien sur le quinquennat. Il y en a que ça va énerver grave.

18/04/2017

Fillon ou Macron ? Un sacré dilemme !

candidats.jpgA J – 5, je l’avoue, j’hésite encore. Entre Fillon et Macron, bien sûr. Le premier propose le programme le plus cohérent, le second incarne un rajeunissement indispensable. Centriste, libéral et européen depuis toujours, comment puis-je concilier raison politique et cohérence personnelle ? Voter Fillon, ce serait fermer les yeux sur les petits arrangements des politiques avec l’argent… que je dénonce régulièrement dans ce blog depuis dix ans ! Voter Macron, ce serait pactiser aveuglément avec tous les vieux socialos dont il est la roue de secours… alors que je les critique depuis quarante ans ! Et attendez, saperlipopette, imaginez mon dilemme s’ils se qualifient tous les deux pour le second tour !!

16/04/2017

Comment sauver le PS ?

macron rebsamen.jpgLu dans le Bien Public, sous la plume de François Rebsamen, la stratégie des amis de François Hollande pour sauver le PS et rester au pouvoir après la défaite de Benoît Hamon : rallier massivement Emmanuel Macron dans le cadre d’une "coalition de gouvernement" et, aux législatives, d’une "plateforme de gouvernement" liant les candidats uniques, socialistes ou non, qui composeront la future "majorité présidentielle". C’est logique, crédible, cohérent… même si c’est un retour à la IVème République, au régime des partis, aux combinaisons d’appareil et aux micmacs politiciens dont, précisément, la quasi-totalité des Français ne veulent plus !

10:00 Publié dans Blog | Tags : macron, rebsamen, ps, hollande | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook |

15/04/2017

Le principal enjeu du 23 avril

trump-poutine.jpgPour une fois, me voilà en phase avec François Hollande qui explique, dans Le Point, que la première tâche de son successeur sera "l’Europe, son avenir et même son existence". Faut-il rappeler que les deux plus farouches adversaires de l’Union européenne s’appellent Donald Trump et Vladimir Poutine ? Et que la France seule, prise entre ces deux géants pas franchement bienveillants, ne pèse rien ? Que tous les Mélenchon, Le Pen, Dupont-Aignan, Asselineau et autres démagogues irresponsables prônent la sortie de l'Europe les disqualifie définitivement aux yeux des électeurs qui regardent, de temps en temps, au-delà des frontières de notre tout petit hexagone !

12/04/2017

Qui veut parier sur Fillon ?

fillon,macron,présidentielle,sondagesFillon peut-il encore être élu ? Les sondages le condamnent, et pourtant : 1) Trop de gens, en France, n’ont pas digéré le quinquennat désastreux de Hollande, et n’acceptent pas que la droite classique et républicaine, celle de Pompidou, Giscard, Chirac et Sarkozy, celle qui rassemble gaullistes, libéraux, démocrates-chrétiens et indépendants, soit privée de second tour. 2) Trop de gens ont peur du monde dans lequel nous entrons, et trouvent le jeune Macron brillant, certes, mais un peu léger : tant pis pour les désolantes embrouilles financières du ménage Fillon, ceux-là, dans l’isoloir, voteront pour un président solide, expérimenté et entouré d’une vraie majorité. Qui veut parier, pour le fun ?

08/04/2017

Qu'est-ce que le "vote caché" ?

vote-caché.jpgLe "vote caché" est un nouveau concept politique qui traduit la volonté, pour un électeur, de ne pas dire pour qui il va voter. Un exemple ? Ségolène Royal, qui va évidemment rallier Emmanuel Macron (sinon, elle dirait qu’elle va voter Hamon) refuse de le dire, à quinze jours du scrutin, pour ne pas s’en prendre une de la part de son ancien collègue du gouvernement à qui tous ces ralliements d’éléphants du PS vont finir par faire perdre des voix ! Le "vote caché", c’est aussi ces 4 à 5 % d’électeurs qui n’osent pas dire qu’ils vont voter Fillon pour ne pas se faire insulter par leurs potes séduits par Macron. Et si c’était, surtout, la marge d’erreur dont se réclameront les sondeurs au lendemain du 23 avril ?

03/04/2017

Les giscardiens, 43 ans plus tard...

BB - Copie.jpgDepuis qu’elle s’est soudée un certain printemps de 1974, la famille giscardienne est restée, sinon unie (n'oublions pas le choc Chirac-Balladur ou la dérive du Modem), du moins globalement en phase : 95% de ses membres se disent toujours de centre droit, libéraux de cœur et pro-européens. C’est la première fois, en quarante ans, que je vois tous mes vieux camarades se diviser en deux parties à peu près égales, les uns ralliant Macron (A Madelin, M de Sarnez, X Chinaud, R Dutreil, etc), les autres soutenant Fillon (JP Raffarin, A Méaux, JJ et M Descamps, A. Poniatowski, G Longuet, etc) d’autres, nombreux, hésitant encore entre les deux. J’en tire une conclusion qui va énerver tout le monde : Macron et Fillon, sur le fond, ne sont pas si éloignés que cela !

31/03/2017

Et vous, vous votez pour qui ?

loft-story.jpgJamais, à trois semaines d’un scrutin présidentiel, je n’ai rencontré autant d’amis, de parents, de connaissances ou de voisins qui ne savent pas encore pour qui ils vont voter ! Jamais ! C’est le signe que la vie politique est devenue dangereusement instable. Parce que sans références historiques, sans personnalité dominante, sans confrontation culturelle, sans perspective européenne, sans vision à long terme. La faute à qui ? D’abord à la génération sortante, qui n’a pas su empêcher les médias de réduire la politique, la vraie, l’utile, la noble, en une interminable et désolante émission de télé-réalité. Alors, en effet, voter pour Steevy ou pour Loana, franchement, on hésite…

30/03/2017

Baroin, quoi qu'il arrive ?

francois-baroin.jpgFrançois Baroin sera donc notre prochain premier ministre. D'abord, si François Fillon gagne l’élection présidentielle, c'est quasiment acquis. Mais je vous vois sourire : à trois semaines du premier tour, ce n'est pas l'hypothèse ! C’est plutôt Emmanuel Macron, le favori ! Et alors ? Vu que le jeune et sémillant président Macron ne parviendra pas à constituer une majorité parlementaire lors des législatives de juin, attendu que celles-ci seront très probablement remportées par Les Républicains alliés à l’UDI, je conclus qu'il y aura probablement cohabitation relative ou absolue (comme en 1993 et 1997). Et puisque Fillon, battu, se sera retiré de la vie politique, coucou, c’est Baroin qui sortira du chapeau et dirigera le gouvernement ! Cqfd !

28/03/2017

Les femmes et les éléphants d'abord !

Hollande-Macron.jpgSi tant de centristes hésitent à rallier Emmanuel Macron, c’est qu’ils ont peur d’y retrouver tous les ministres, conseillers et fidèles de François Hollande qui entourent déjà le seul candidat capable de les sauver de la noyade : Jean-Yves Le Drian, Barbara Pompili, Patrick Kanner, Thierry Braillard, Bernard Poignant, Jean-Pierre Mignard, François de Rugy, en attendant Ségolène Royal, Stéphane Le Foll, Harlem Désir et Jean-Vincent Placé, tous les responsables de ce quinquennat catastrophique montent, un par un, dans cet esquif improbable où rament déjà les Delanoë, Kouchner, Castro, Bergé, Minc, Hue et autres Attali. Ce n‘est ni un radeau de la Méduse ni une arche de Noé : c’est un canot de sauvetage accroché au flanc du Titanic !

13:42 Publié dans Blog | Tags : macron, hollande, centre, hue, bergé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |