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07/09/2006

L'Arène de France

Stéphane Bern a du talent, mais il a aussi du culot : expliquer que sa nouvelle émission est un lieu de liberté comme il n’y en a pas eu depuis longtemps à la télévision française ! Ho, Stéphane ! On se calme !
L’Arène de France est une émission classique, au sens d’aujourd’hui : on y sert la soupe à des "peoples" invités en fonction de leur "actualité" ; on y défend l’école républicaine en disant des gros mots ; on y apprend à ne jamais écouter personne et à couper la parole à tout le monde ; on demande à un public mal élevé de voter à l’aide d’un buzzeur sur des sujets qui le dépassent ; et, entre un sketch à deux balles et une caméra cachée, on demande à de vrais avocats de faire de fausses plaidoiries pour bien montrer qu’au fond, rien n’est grave et que tout se vaut : on applaudit Olivier Besancenot et Gilles de Robien avec la même sympathique conviction que rien de tout cela n’a vraiment d’importance. Et c’est le cas.

05/09/2006

Vous avez aimé 2002...

Joli tacle de Claire Chazal, hier, sur TF1, face à un Bayrou inutilement vindicatif à l’égard des médias : "On s’intéresse à Ségolène et à Sarkozy parce qu’ils se présentent pour la première fois : vous, on vous connaît déjà !". Dur, dur de ne plus être un bébé.
Vieillir, bien sûr, n'est pas un défaut. Mais dans un monde où tout change très vite, seuls les hommes politiques, tels des menhirs bretons, seraient inamovibles ? Allons ! Imaginons que Chirac, dopé par quelque fugitive inquiétude collective face à la situation internationale, se décide à contrer l’engouement pour Sarkozy, et que Jospin, poussé par son cercle d’amis trop prévenants, se lance dans la course et brise la popularité de Ségolène. Nous assisterions, en 2007, à un duel Chirac-Jospin arbitré par Bayrou, Le Pen, Villiers, Buffet et Laguiller. Superbe revanche de l'histoire !
Je blague.

04/09/2006

La Star Ac 2007 a commencé

Ils s’appellent José, Fafa, Marie-George, Nicolas, Philippe, François, Ségolène, Jean-Marie, Dominique ou Lionel. Certains (comme Olivier) sont très jeunes, d’autres (comme Jack) ont beaucoup vécu, certains (comme Arlette) sont déjà des professionnels. Certains sont des bêtes de scène, d’autres préfèrent la composition, d’autres sont doués pour l’impro. Et tous n’ont qu’un but : dans une vingtaine de semaines, avoir éliminé tous ses rivaux et rester seul au "château" !
Les évaluations (on dit les "éval") ont commencé. Le jeune Nicolas a fait très fort, dimanche, devant ses parrains Johnny et Doc Gynéco. La jolie Ségolène (on dit "Ségo") a déjà fait la une de Gala et de VSD, mais elle trouve que son petit ami ne la soutient pas assez. quand à Lionel, il a été bouleversant, la semaine dernière, au "confessionnal".
La Star Ac 2007 a commencé !

03/09/2006

Place Jean-Paul II

Environ 200 militants homosexuels et anticléricaux ont bruyamment contesté, ce dimanche, à Paris, l’admiration vouée à Jean-Paul II par des millions de Français, croyants ou incroyants, qui a poussé Bertrand Delanoë à attribuer le nom du défunt pape à la place du parvis de Notre Dame. Ces militants pensent, et c'est leur droit, que Jean-Paul II était le représentant du "catholicisme réactionnaire" et qu’à ce titre, il ne méritait pas qu’on lui consacrât une place dans Paris. Bon.
Mais les valeureux membres des Panthères roses, des Verts et d’Act Up doivent être cohérents, et exiger aussi du maire de Paris qu'il débaptise la rue Saint-Antoine, la place Saint-Augustin, le boulevard Saint-Germain et les 195 autres sites parisiens portant les noms de tous ces représentants du "catholicisme réactionnaire" que sont les saints !
Ne serait-il pas aussi symbolique, médiatique et citoyen d'exiger qu'on rase Notre-Dame, la Sainte-Chapelle et le Sacré-Coeur de Montmartre ?

02/09/2006

Le retour du "zéro de conduite"

Les deux principales innovations de la rentrée scolaire sont, en réalité, un double retour aux fondamentaux. A commencer par l’application de la méthode syllabique pour apprendre à lire. Depuis le temps que l’on mesurait, dans les familles, les dégâts de la méthode globale ! Mieux vaut tard que jamais…
Ensuite, la généralisation de la note "de conduite", laquelle comptera pour la moyenne générale et même pour le brevet des collèges. Tu craches par terre ? Tu n’enlèves pas ton baladeur ? Tu insultes une meuf ? Deux points de moins ! Comme ton père quand il brûle un stop, mon pote !
Chacun, il est vrai, a les fondamentaux qu'il peut : les syndicats d’enseignants, à peine rentrés de vacances, ont appelé à une "grève unitaire" le 28 septembre. Tradition, quand tu nous tiens…

01/09/2006

UMP-UDF : j'ai fait un rêve...

Qu’est-ce qui oppose, sur le fond, des gens comme Bayrou, Raffarin, Borloo, Barnier, Fillon, Perruchot, Copé, Breton, de Sarnez, Perben, Bussereau, de Robien, Pécresse, Baroin ? Rien. Les principaux dirigeants de l’UMP et de l’UDF viennent des mêmes milieux, ils sont issus de la même histoire, ils partagent, à quelques nuances près, les mêmes convictions sociales et libérales.
J’ai fait un rêve. A l’approche des élections de 2007-2008, Nicolas Sarkozy et François Bayrou passaient un accord global : à chacun son positionnement politique, sa sensibilité, ses vedettes, son financement, son temps de parole ; au second tour de chaque scrutin, désistement réciproque automatique des candidats UMP et UDF ; puis partage des tâches et des postes en fonction des scores du premier tour.
Les deux partis largement victorieux composeraient une alliance en béton et se partageraient la responsabilité de gouverner la France, pour longtemps et au mieux de l’intérêt général. Un rêve, vous dis-je…

31/08/2006

L'absentéisme, voilà l'ennemi

L’an dernier, je me suis fait quelques solides ennemis dans l’administration en racontant dans un livre – Paris n’est pas la France, chez JC Lattès – le terrifiant niveau d’absentéisme qui règne dans la fonction publique territoriale. En soulignant qu’on n’avait pas idée du coût réel de ce fléau.
Lisez le Figaro de mardi : la très sérieuse entreprise Dexia-Sofaxis (spécialisée dans le contrôle et la prévention de l’absence au travail) estime qu'entre 1998 et 2004, le taux d’absentéisme dans les collectivités locales a augmenté de 30 % tandis que les maladies "professionnelles" (stress, torticolis, crampe du clavier, poil dans la main) ont été multipliées par six. Coût de ces absences médicales : 1.000 euros par an et par agent, à multiplier par 3, 4 ou 5 si l’on veut chiffrer les frais indirect liés à la désorganisation des services concernés.
C’est moi qui déraille ou ces chiffres sont absolument hallucinants ?

30/08/2006

Pauvres étrangers !

Escapade à Aix. Halte traditionnelle à la terrasse des "Deux Garçons", sur le cours Mirabeau ensoleillé. Les "Deux G", comme on dit là-bas, font le plein. En cette fin août, la terrasse de la brasserie est noire de monde. Une majorité d’étrangers en vacances, à l’évidence. Mais les serveurs débordés sont pâles, désagréables, au bord de la crise de nerfs. Aucun ne sourit. Et surtout pas à ce couple d’Allemands qui a l’impudence de demander la différence entre "poisson" et "boisson". Qu’ils aillent au diable ! En représailles, les malheureux attendront 30 minutes leur daurade.
Impolitesse, stress, agressivité. Erreurs de commandes, serviettes humides. Manque de disponibilité, manque d’humour. Il paraît qu’ils sont 76 millions, les touristes étrangers, cette année, à faire l’expérience de l’accueil à la française !

28/08/2006

Titres de gloire

Quand on examine, dans Livres Hebdo, la liste des best-sellers de l'été, poches compris, on est frappé par une constante : plus le titre est vide de sens, plus le livre a du succès. Voyez les ouvrages de Marc Levy : Vous revoir, Et si c'était vrai, Où es-tu ? Voyez ceux de Guillaume Musso : Et après..., Seras-tu là ? Ou ceux d'Anne Gavalda : Ensemble, c'est tout, Je l'aimais. Sans parler du dernier Patricia Cornwell : Sans raison, ni du récent François de Closets : Plus encore ! Pourquoi cette nouvelle règle de marketing, particulièrement affligeante ? Mystère.
C'est pour l'appliquer, sans doute, que Nicolas Sarkozy a atteint les sommets de l'insipidité avec son livre intitulé Témoignage et que Ségolène Royal s'apprète à battre le record du titre le plus niais avec Désir d'avenir !

27/08/2006

Les sanglots de Jospin

Ridicule. Pitoyable. L’ex-futur président Jospin devant les jeunes socialistes, les larmes aux yeux, des sanglots dans la voix, en train de crier qu’il n’a pas trahi ses amis en 2002, que c’est pour leur bien qu’il a abandonné la scène politique, que ce n’était pas de l’orgueil, oh que non, qu’il aurait dû réformer les retraites mais que ce n’est pas sa faute, qu’il n’aurait pas dû appliquer les 35 heures au secteur hospitalier mais que ce n’est pas sa faute, etc ! Le tout dans un français très approximatif, et en collectionnant les lapsus. C’est cet homme-là qui rêve toujours de diriger la France ?
Au passage, il explique qu’en 2004, il était contre le mariage homosexuel et l’adoption par des couples de même sexe, mais qu’en 2006, il a changé d’avis en lisant le projet du PS. Bel exemple de soumission à la discipline du parti. Voilà un homme d’Etat, un vrai !

26/08/2006

La moustache de M. Bové

Une campagne présidentielle éclaire le jugement, trahit les arrières pensées, révèle les caractères. Ainsi le gentil moustachu écolo que la télévision aime tant filmer sur son tracteur, l’ineffable José Bové, candidat potentiel à l’Elysée, a-t-il donné sur lui-même, hier, une information capitale. Alors que Nicolas Hulot et Corinne Lepage ont accepté d’aller dialoguer avec les Verts lors de leurs journées d’été de Coutances, José Bové, lui, a fait savoir qu’il n’était "pas question d'aller discuter avec des gens de droite". Et toc. medium_J_B.JPG
Voilà qui a le mérite d’être clair. Intolérance, sectarisme, haine du dialogue, mépris de la démocratie. Jusqu’à présent, la moustache de M. Bové nous faisait penser à celle de Brassens, ou celle de Walesa. Maintenant, elle nous rappelle celle de Staline.

25/08/2006

L'argent du contribuable

Lu dans Le Monde d’hier, page 6, les propositions d’un des candidats socialistes aux présidentielles, Laurent Fabius, ancien ministre des finances : d’abord, augmenter le SMIC ; ensuite, alléger les cotisations sociales des PME ; puis créer une prime de transport pour les salariés ; et tout à l’avenant. Avec quel argent ? Mystère. Le mien, probablement.
Lu dans Le Monde d’hier, à quelques colonnes de là, la suggestion de son collègue Peer Steinbrück, ministre allemand des finances, lui aussi social-démocrate : dans l’avenir, dit-il, comme les gens dépenseront davantage pour leur santé et leur retraite, ils devront parfois renoncer à partir en vacances pour faire des économies. A bon entendeur...
Vérité au delà du Rhin, erreur en deçà ? A chaque pays sa culture politique. Et sa façon de gérer l’argent des autres.

23/08/2006

Vive les "petites phrases" !

Plus on s’approche des présidentielles, plus les "petites phrases" se multiplient. Les bon mots, les traits d’esprit, les saillies vachardes font partie de la culture politique, surtout au pays de Voltaire. C’est d’ailleurs ce qui distingue une démocratie d’une dictature : un Cubain qui balancerait des piques en direction de Castro se retrouverait immédiatement au trou. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Dernier exemple en date : à propos de Ségolène, Fabius affirme préférer dire "Voici mon programme" plutôt que "mon programme, c’est Voici" . Méchant, mais bien tourné.
La meilleure, jusqu’à présent, reste l’attaque contre François Hollande qui, si Ségolène passe, sera "bon pour les pièces jaunes". Très, très cruel. Mais tellement drôle !

22/08/2006

La Jeanne d'Arc du PS

Jack Lang entend des voix. Ce qui n’est pas dramatique, à son âge, sauf quand on veut devenir chef de l’Etat. Au Nouvel Obs, il a raconté avoir été ovationné au festival des Vieilles Charrues par 50.000 jeunes criant "Jack président !" quand il est monté sur scène pour saluer Djamel Debbouze. Or, les témoins sont formels : tout cela est du pipeau. medium_jack_lang.jpg "C’est une métaphore, un raccourci", explique benoitement le candidat à l’Elysée, nouvelle Jeanne d'Arc du PS.
Jack, président ? Ouh la ! Attendez-vous à des déclarations hilarantes venant de l'Elysée, genre "Bush m’a embrassé sur la bouche" ou "Le pape m’a donné l’absolution" ou "On m’a élevé une statue à Pékin" ou bien "Le Hezbollah m’a promis de se dissoudre" ou encore "J'ai personnellement déclaré la guerre à l'Iran". Des métaphores, des raccourcis, rien de plus !

21/08/2006

Gauchet tire à vue

Les esprits libres sont plus intéressants, allez savoir pourquoi, que les plumes engagées, serviles ou fanatiques. L’interview de Marcel Gauchet, dans Le Point de cette semaine, est un régal. Le rédacteur en chef de la revue Le Débat considère ainsi que Chirac, "homme très sympathique mais totalement déconnecté de la réalité depuis trente ans", est un "naufrageur" ; Bayrou est "le traître du mélodrame" ; Sarkozy, parce qu’il est avocat et non énarque, est "le seul qui écoute ce qu’on lui dit" ; Villepin, s'il a "tout pour plaire", incarne la "malédiction française" ; Le Pen est "le candidat qui n’a même plus besoin de parler" ; Jospin, Fabius et DSK et Lang sont des "survivants" ; Besancenot, Laguiller et Buffet représentent "le vieux bolchevisme jacobin à la française", et José Bové, "l’écologisme version bobo". Quant à Ségolène, son succès tient à "l’idée selon laquelle on a tout essayé sauf les femmes". Mortel.

19/08/2006

La chasse à l'éléphant

La chasse à l’éléphant, en Bourgogne, est une vieille tradition locale. A gauche comme à droite. Demandez à Joxe, Chamant, Poujade, Soisson, Billardon, et quelques autres. A l'époque mitterrandienne, le Morvan était même une réserve. Aujourd’hui, c’est dans la Bresse qu’on fait les plus beaux cartons. La venue de Ségolène Royal à Frangy, ce week-end, sur les terres d’Arnaud Montebourg, en est la preuve.
En livrant clefs en main à Ségo une symbolique "aile gauche" intelligente et rebelle, Montebourg élimine du paysage politique, d’une seule salve, tous les éléphants qui prétendent encore incarner le PS traditionnel. A commencer par Fabius, qui fut premier ministre il y a vingt ans, et qui prend un sacré coup de vieux entre les deux yeux.
Montebourg, futur ministre de la chasse sous Ségolène ? On verra. Rien ne Bresse.

18/08/2006

Moi, moi, moi

Dis-moi comment tu te présentes aux présidentielles, je te dirai qui tu es. Ségolène, c’est "J’irai si je suis la mieux placée", "Je me sens portée par une espérance collective", "Je me sens prête", etc. Le bon ton. C’est mieux que Jospin qui n’en finit pas de rêver tout haut au cas où, peut-être, les socialistes en foule sentimentale, sous son balcon, le prieraient de revenir sur sa décision de quitter la politique, enfin pas vraiment de la quitter, cela dépend, etc.
Quant à Jack Lang, son discours est clair. On n’a pas de doute. Lui non plus. Sa dernière interview dans le Nouvel Obs est superbe :
"- Le meilleur, c’est vous ?"
"- Je le crois !" répond celui qui se considère tranquillement comme "à la fois révolutionnaire et homme d’Etat". Pffui ! Son prochain livre porte un titre magnifique : "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi". Il faut oser.

16/08/2006

Grass, adieu !

Joseph Ratzinger, Günter Grass. L’un et l’autre avaient 12 ans au début de la guerre et portèrent, bien obligés, l’uniforme des Jeunesses hitlériennes. La différence (contrairement aux propos bienveillants d'Adam Michnik rapportés par Le Monde d'aujourd'hui), c’est que le premier refusa, en 1944, d’être enrôlé dans les Waffen SS alors que le second s’y engagea avec enthousiasme.
Gardons-nous de juger avec nos yeux d’aujourd’hui les motivations d’adolescents allemands pris dans la tourmente nazie. Peut-on néanmoins estimer que Günter Grass, la grande conscience de la gauche européenne, n’aurait jamais obtenu le prix Nobel de littérature s’il n’avait pas sciemment caviardé son CV ? Et qu’il aurait pu se dispenser, pendant toutes ces années de mensonge, de donner des leçons de morale politique à la terre entière ?

15/08/2006

Chirac s'en fiche

Lu avec intérêt le livre de Bernard Billaud, ancien dircab de Chirac, intitulé D’un Chirac l’autre (Editions de Fallois). Le chef de l’Etat n’y apparaît pas, sur le long terme, comme un modèle de solidité idéologique et de constance intellectuelle.
Ainsi, cette note de 1979 où Chirac, maire de Paris, défend farouchement le principe de la reconnaissance par la France du génocide arménien, et qui se termine royalement par : "Je me fiche des Turcs !". Pas mal. Sauf que c’est le même homme, président de la République, qui a plombé le référendum européen du 29 mai 2005 en prônant mordicus, contre l'avis de 70 % de ses compatriotes, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
On recherche une note signée JC et se terminant par "Je me fiche des électeurs !".

14/08/2006

La France catholique

Passionnante, l’enquête publiée par La Croix d’aujourd’hui sur la pratique religieuse des Français. Enquête en béton, puisque réalisée par l’IFOP auprès de 30.000 personnes. J’en retiens trois infos qui bousculent les idées reçues :
- La distinction est désormais flagrante entre les Français qui se disent catholiques (65 %) et ceux qui vont à la messe le dimanche (4,5 %).
- A l'analyse, les musulmans, en France, sont 2,5 millions, et non pas 4 millions comme les hommes politiques et les journalistes ont pris l’habitude de le dire.
- Pour la première fois, les catholiques pratiquants, jusque là plus tolérants que la moyenne, sont autant tentés par l’extrême droite (13,7 %) que le reste de la population.
Cela dit, globalement, et pour faire court, la fille aînée de l'Eglise a une petite mine...