Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/10/2018

Collomb deux fois minable

collomb.jpgL’attitude de Gérard Collomb est deux fois désolante. 1) Qu’un ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, notamment chargé des migrants, de la police, des cultes et du terrorisme, décide soudain que tout cela l’intéresse beaucoup moins que son confortable fauteuil de maire de Lyon, c’est affligeant. 2) Que sa petite reconversion personnelle soit si mal négociée qu’elle plombe à la fois le président de la République et le gouvernement, c’est encore plus lamentable ! S’il y avait une justice en politique, Collomb se ferait battre, pour ces deux motifs, aux prochaines municipales de Lyon.

04/08/2018

Quelles priorités pour l'Etat ?

gouvernement.jpgPendant leurs vacances, j’invite humblement les ministres à réfléchir au rôle de l’Etat dans la société d’aujourd’hui. Dans mon coin de Bourgogne, quand les habitants constatent qu’on condamne une maternité, qu’on supprime un service d’urgences, qu’on ferme encore un bureau de poste, qu’on ferme aussi le guichet des impôts de leur chef-lieu, qu’on leur impose de rouler à 80 km/h, qu’on défigure leurs paysages en autorisant de nouveaux champs d’éoliennes et qu’on abandonne à leur sort les derniers agriculteurs du cru, souffrez qu’ils s’énervent en voyant le gouvernement passer l’essentiel de son temps sur le harcèlement sexuel, les fake news, la PMA ou la réduction du nombre des députés !

25/02/2016

En avant pour "l'Egalité réelle" !

EgalitéRéelle.jpgA-t-on suffisamment pointé l’innovation la plus rock n’roll du dernier remaniement ? On se rappelle le ministère du "Temps libre" dans le premier gouvernement Mauroy en 1981. Mais un ministère de "l’Egalité réelle", ça, c’est original ! On connaît la vieille distinction marxiste entre l’égalité "réelle" et l’égalité "formelle", mais on ne s’attendait pas à voir ce distinguo archaïque promu au sommet de l’Etat. La première décision prise par ce ministère devrait être, logiquement, la modification de la devise de la République en "Liberté, Egalité réelle, Fraternité", assortie d’une repentance solennelle au Panthéon pour toutes les réformes égalitaires qui, ces quatre dernières années, ne l’étaient pas réellement...

15/08/2015

Un gouvernement d'amateurs

assemblee-nationale.jpgCe qui restera de la présidence Hollande, c’est l’amateurisme de la plupart de ses ministres. Lesquels négligent, le plus souvent, de border juridiquement des mesures précipitées, improvisées, fourre-tout ou purement démagogiques. Après avoir censuré 23 articles du projet de loi Macron, dont 18 au motif qu’ils étaient sans rapport avec l’objet du texte, le Conseil constitutionnel vient de rejeter 27 des 39 articles d’un texte de Christiane Taubira transposant une série de directives européennes dans notre procédure pénale. C’est beaucoup, vraiment. Quand on sait ce que coûte, en temps et en argent, la moindre procédure législative !

17/06/2015

L'insignifiance, c'est maintenant !

valter-2.jpgElles s’appellent Clotilde Valter (photo) et Martine Pinville. Personne ne connaît ces deux dames (par ailleurs éminemment respectables) qui viennent de rejoindre le gouvernement où siègent déjà des tas d’inconnus dont on ne connaît ni les noms ni les mérites. Elles incarnent le temps de la présidence "normale", c’est-à-dire incolore, inodore et sans saveur. Est-il si lointain, à gauche, le temps où les ministres de la République s’appelaient Robert Badinter, Jack Lang, Gaston Defferre, Max Gallo, Roland Dumas, etc ? Admirés ou détestés, ces personnages existaient et donnaient une certaine image de la France. Cette époque semble révolue. L’insignifiance, c’est maintenant !

01/05/2015

Le bon air de la campagne

holl-sarko.jpgIl est cohérent François Hollande ! Il a compris que, pour gouverner, il était franchement nul. Mais il a le souvenir d’avoir été, en 2012, un bon candidat aux présidentielles. Pas con, il arrête de gouverner (à quoi bon) et redevient un candidat aux présidentielles (au cas où). Allez, on repart en campagne jusqu'en 2017 ! Cela tombe bien, Sarkozy fait le même constat et le même calcul. Au fond, Hollande, c’est tout pareil que Sarkozy mais en moins bien sur tous les plans. Ces deux-là sont en train de vider la politique de son sens, et de désespérer les Français qui, eux, excusez-les, veulent être... gouvernés !

18/09/2014

Gouverner, c'est trop dur

valls-fab.jpgFilipetti, Cuvilier, Duflot, Hamon, etc : il y a quelque chose de révélateur dans l’attitude de toutes ces personnalités socialistes ou écologistes qui préfèrent décidément le statut de député, peinard, plutôt que le boulot de ministre. La culture politique de gauche, c’est la critique, la lutte, la contestation, la révolution, mais pas… le gouvernement. C’est pour cela, en fait, que tous les frondeurs en veulent à Manuel Valls : gérer le pays, faire des choix, mener des réformes, avec tout ce que cela comporte de difficultés, de résistances et de compromis, au fond, c’est un truc de droite.

06/04/2014

Hollande et Valls sur un fil

gouvernement-Valls.jpg

Pourquoi faut-il attendre encore une semaine pour avoir la composition complète du gouvernement ? Non, ce n’est pas pour permettre à Manuel Valls de montrer que son équipe est moins pléthorique que celle de Jean-Marc Ayrault ! C’est parce que la majorité ne tient qu’à un fil à l’Assemblée, où le gouvernement a besoin d’un vote positif ce mardi. Or, la plupart des futurs promus devront forcément abandonner leur siège de député sans être tout de suite remplacés par leurs suppléants – dont l’étiquette, en sus, est parfois sujette à caution. Royal et Rebsamen, les deux nouveaux, avaient une qualité première : ils n’étaient pas députés !

10:05 Publié dans Blog | Tags : gouvernement, valls, députés, ps | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

04/04/2013

Qui pour remplacer Ayrault ?

 Lamy.jpgHollande voulait maintenir Ayrault jusqu’à l’échec programmé des élections de 2014, avant d'ouvrir le gouvernement aux centristes. C’est raté. Il lui faut nommer en catastrophe un gouvernement de transition. Qui peut jouer ce rôle ? Moscovici est plombé par l’affaire Cahuzac ; Aubry est mise en examen dans l’affaire de l’amiante ; Fabius ferait trop d’ombre au président ; Valls a montré qu'il était un peu léger ; Royal exploserait les ventes de la presse people ; Strauss-Kahn… oh pardon ! Alors un nouveau venu, comme Pascal Lamy (photo), le patron de l’OMC ? Il préparerait assez bien l’ouverture, façon Delors, mais il serait conspué par la gauche de la gauche, dont Hollande a besoin jusqu’en 2014. Sacré casse-tête !    

10:40 Publié dans Blog | Tags : ayrault, gouvernement, lamy, 2014 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

22/09/2012

Chômage : on va ga-gner !

 ayrault.jpgA Dijon, jeudi, devant les parlementaires PS, Jean-Marc Ayrault a prononcé un discours très applaudi. Tel un chamane vociférant sous la pleine lune, le Premier ministre a répété, asséné, martelé, psalmodié un vœu pieu qui n’engage personne : "Notre priorité, c'est la bataille pour l'emploi !". En direction des sceptiques, il a ajouté : "Notre projet est devant nous et nous allons le gagner". Yeah. Le gagner, mais comment ? C’est simple : "Nous voulons que le licenciement ne soit plus la seule réponse aux difficultés des entreprises". Super. On se demande où il va chercher tout cela, et, surtout, comment la droite n’y avait pas pensé !

24/06/2012

38 ministres, pour quoi faire ?

 gouv.jpgRetour sur le mini-remaniement qui est venu boucler – on l’espère – deux mois d’inaction gouvernementale due aux législatives. Surprise : il y a désormais 38 ministères, soit 6 de plus que sous Sarkozy ! Or, certains sont notoirement inutiles : un chargé des Français de l’étranger (à quoi servent les consulats ?) ; un chargé de la décentralisation (auprès du ministre chargé, entre autres, de la… décentralisation) ; un chargé de l’agroalimentaire (celui de l’agriculture ne suffisait pas ?) ; un chargé de la francophonie (chargé de quoi, exactement ?) ; un chargé des anciens combattants (ou de ce qu’il en reste). On n’avait pas dit qu’on allait faire des économies ?

18/05/2012

Il y a alternance et alternance

 ioulia-T.jpgBon, c’est pas le tout, on s’est magnifiquement passé le flambeau, d’un dirigeant l’autre, le 8 mai, tout ça, et puis on s’est régalé de ces vœux "républicains", ministère par ministère, cocorico, on est les plus beaux. Il est peut-être temps de se demander comment on va sortir de sa prison l’ex-premier ministre de l’Ukraine, Ioulia Timochenko, qui n’a pas eu la chance, à Kiev, de vivre la même alternance que la nôtre. Il paraît que les Français vont disputer là-bas une importante compétition sportive, alors qui c’est qui s’y colle ? M. Fabius ? Mme Vallaud-Belkacem ? M. Caseneuve ? Mme Fourneyron ? ou M. Ayrault ? Allez, faut se bouger, là !


01/10/2009

Blanc dans une colère noire

Christian Blanc, on l’avait oublié, est ministre. Il est, exactement, secrétaire d’Etat au Développement de la Région capitale. Il a rendu au Premier ministre ses orientations sur le futur "Grand Paris". François Fillon a sensiblement modifié son projet. Bon. Dans une démocratie adulte, un conflit aussi banal se traduit par la démission dudit secrétaire d'Etat. Eh bien non, pas en France ! Voilà que le sous-ministre, furibard, prend la presse à témoin dans une lettre ouverte, et annonce qu’il reste, malgré tout, au gouvernement ! En ces temps d’ouverture, il faut peut-être rappeler à Christian Blanc le précepte fameux de Jean-Pierre Chevènement : "Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule !" Le bon sens, non ?

 

12/06/2009

Que faire sans Bongo ?

Bongo.JPGComment Sarko va-t-il composer son gouvernement, maintenant que Bongo est mort ? C’est ce vieil Omar, au fond, qui nommait le responsable de la diplomatie française en Afrique. Lorsque Mitterrand nomma Jean-Pierre Cot à la coopération, en 1982, Bongo n’en voulut point : Cot fut viré. Lorsque Sarko nomma Jean-Marie Bockel au même poste, en 2007, il déplut à Bongo : Bockel fut viré. Problème : qui, désormais, va nommer le ministre de la coopération ? Franchement, que les intrusions, les abus, les prébendes, les enveloppes, les châteaux et les comptes en banque d’Omar Bongo en France ne fassent pas l’objet, aujourd’hui, d’une commission parlementaire, c’est stupéfiant : le Gabonais n’avait quand même pas acheté TOUS les députés français ? Si ?

 

06/01/2008

Marre d'Amara ?

Depuis trois jours, les médias citent à l’unisson la déclaration au Point de Fadela Amara, membre du gouvernement, qui explique qu’elle "ne votera pas Sarkozy" à la prochaine présidentielle. C’est vrai que cela fait désordre. Mais les journalistes, qui font un métier difficile et qui manquent de temps, comme chacun sait, n’ont cité que la chute du papier. Ils ont sauté les 4/5 de l’interview, qui est une charge incroyable contre le PS, le "parti des bien planqués" qui "pensent qu’habiter le 16ème c’est habiter la France", un parti de "bobos" qui "n’est plus dans le progrès social, mais dans la gestion de carrière des uns et des autres", un parti qui a "abandonné ses combats", qui a "des positions qui puent", un "cercle de notable qui se partagent le gâteau", etc. Pffui !

30/05/2007

Ségolène à Matignon ?

Je reviens sur l’hypothèse d’une victoire in extremis de la gauche le 17 juin – improbable, certes, mais pas totalement inimaginable. Le président Sarkozy serait logiquement obligé de nommer à Matignon le n° 1 du PS, François Hollande, pour cinq ans de cohabitation difficile et bigrement conflictuelle. A moins que… A moins que Ségolène Royal ne prétende à la fonction ! Ce matin, sur LCI, face à Christophe Barbier, elle a bien répondu : "Il faudrait toujours assumer".
Sacrée Ségolène ! "Je ne m’interdis rien", avait-elle déjà dit lundi sur France 2. Est-elle ou non le n° 1 du PS, a demandé Barbier ? Réponse : "Pour l’instant, c’est François Hollande". Tout est dans ce délicieux "Pour l’instant".
Ségo, premier ministre de Sarko : imaginez la tête de Bernard Kouchner !

19/05/2007

Le nouveau gouvernement

medium_Cadre_sarko.JPGIl est bon, le petit Nicolas ! Lui et son ami Fillon ont réussi à assurer grosso modo la parité entre hommes et femmes ; ils ont glissé quelques sourires qui feront vite oublier celui de Ségolène (Rachida Dati, Valérie Pécresse) ; ils ont tenu la promesse faite à Nicolas Hulot de nommer le n° 2 du gouvernement à l’écologie ; ils ont ringardisé d’un coup la classe politique sortante ; ils ont redécoupé les départements ministériels pour permettre une vraie réforme de l’Etat ; ils ont élargi à l’UDF avec l’ex-principal lieutenant de Bayrou (Hervé Morin) ; ils ont débauché trois socialistes, dont une icône de la gauche généreuse (Bernard Kouchner) et un pote à Hollande (Jean-Pierre Jouyet); et, last but not least, en la personne de son successeur (Martin Hirsch), ils ont nommé l’abbé Pierre au gouvernement !

28/10/2006

Que les Bastilles tombent !

"Il faut que les Bastilles tombent !" Dans la bouche de Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, cet appel à la subversion est surréaliste. Et son idée de télédiffuser en direct le Conseil des ministres n’a rien à envier, en matière de populisme, à l’instauration de "jurys populaires" concurrents du suffrage universel ! Pourquoi ne pas réunir le gouvernement chaque semaine sur le plateau de Bern ou de Ruquier et diffuser en direct les délibérations de nos ministres sur la fusion GDF-Suez, la stratégie à adopter face à l’immigration clandestine, ou la meilleure riposte à l’essai nucléaire nord-coréen ? Les citoyens pourraient influer sur le débat à coup de SMS !
Le concours de démagogie est ouvert. Moi, je propose : de remplacer les sénateurs par des jeunes de banlieue ; de faire accompagner Chirac en Chine par des chômeurs en fin de droits ; et de faire voter les candidats de la Star Ac sur le maintien de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU. Qui dit mieux ?