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22/09/2012

Chômage : on va ga-gner !

 ayrault.jpgA Dijon, jeudi, devant les parlementaires PS, Jean-Marc Ayrault a prononcé un discours très applaudi. Tel un chamane vociférant sous la pleine lune, le Premier ministre a répété, asséné, martelé, psalmodié un vœu pieu qui n’engage personne : "Notre priorité, c'est la bataille pour l'emploi !". En direction des sceptiques, il a ajouté : "Notre projet est devant nous et nous allons le gagner". Yeah. Le gagner, mais comment ? C’est simple : "Nous voulons que le licenciement ne soit plus la seule réponse aux difficultés des entreprises". Super. On se demande où il va chercher tout cela, et, surtout, comment la droite n’y avait pas pensé !

24/06/2012

38 ministres, pour quoi faire ?

 gouv.jpgRetour sur le mini-remaniement qui est venu boucler – on l’espère – deux mois d’inaction gouvernementale due aux législatives. Surprise : il y a désormais 38 ministères, soit 6 de plus que sous Sarkozy ! Or, certains sont notoirement inutiles : un chargé des Français de l’étranger (à quoi servent les consulats ?) ; un chargé de la décentralisation (auprès du ministre chargé, entre autres, de la… décentralisation) ; un chargé de l’agroalimentaire (celui de l’agriculture ne suffisait pas ?) ; un chargé de la francophonie (chargé de quoi, exactement ?) ; un chargé des anciens combattants (ou de ce qu’il en reste). On n’avait pas dit qu’on allait faire des économies ?

18/05/2012

Il y a alternance et alternance

 ioulia-T.jpgBon, c’est pas le tout, on s’est magnifiquement passé le flambeau, d’un dirigeant l’autre, le 8 mai, tout ça, et puis on s’est régalé de ces vœux "républicains", ministère par ministère, cocorico, on est les plus beaux. Il est peut-être temps de se demander comment on va sortir de sa prison l’ex-premier ministre de l’Ukraine, Ioulia Timochenko, qui n’a pas eu la chance, à Kiev, de vivre la même alternance que la nôtre. Il paraît que les Français vont disputer là-bas une importante compétition sportive, alors qui c’est qui s’y colle ? M. Fabius ? Mme Vallaud-Belkacem ? M. Caseneuve ? Mme Fourneyron ? ou M. Ayrault ? Allez, faut se bouger, là !


01/10/2009

Blanc dans une colère noire

Christian Blanc, on l’avait oublié, est ministre. Il est, exactement, secrétaire d’Etat au Développement de la Région capitale. Il a rendu au Premier ministre ses orientations sur le futur "Grand Paris". François Fillon a sensiblement modifié son projet. Bon. Dans une démocratie adulte, un conflit aussi banal se traduit par la démission dudit secrétaire d'Etat. Eh bien non, pas en France ! Voilà que le sous-ministre, furibard, prend la presse à témoin dans une lettre ouverte, et annonce qu’il reste, malgré tout, au gouvernement ! En ces temps d’ouverture, il faut peut-être rappeler à Christian Blanc le précepte fameux de Jean-Pierre Chevènement : "Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule !" Le bon sens, non ?

 

12/06/2009

Que faire sans Bongo ?

Bongo.JPGComment Sarko va-t-il composer son gouvernement, maintenant que Bongo est mort ? C’est ce vieil Omar, au fond, qui nommait le responsable de la diplomatie française en Afrique. Lorsque Mitterrand nomma Jean-Pierre Cot à la coopération, en 1982, Bongo n’en voulut point : Cot fut viré. Lorsque Sarko nomma Jean-Marie Bockel au même poste, en 2007, il déplut à Bongo : Bockel fut viré. Problème : qui, désormais, va nommer le ministre de la coopération ? Franchement, que les intrusions, les abus, les prébendes, les enveloppes, les châteaux et les comptes en banque d’Omar Bongo en France ne fassent pas l’objet, aujourd’hui, d’une commission parlementaire, c’est stupéfiant : le Gabonais n’avait quand même pas acheté TOUS les députés français ? Si ?

 

06/01/2008

Marre d'Amara ?

Depuis trois jours, les médias citent à l’unisson la déclaration au Point de Fadela Amara, membre du gouvernement, qui explique qu’elle "ne votera pas Sarkozy" à la prochaine présidentielle. C’est vrai que cela fait désordre. Mais les journalistes, qui font un métier difficile et qui manquent de temps, comme chacun sait, n’ont cité que la chute du papier. Ils ont sauté les 4/5 de l’interview, qui est une charge incroyable contre le PS, le "parti des bien planqués" qui "pensent qu’habiter le 16ème c’est habiter la France", un parti de "bobos" qui "n’est plus dans le progrès social, mais dans la gestion de carrière des uns et des autres", un parti qui a "abandonné ses combats", qui a "des positions qui puent", un "cercle de notable qui se partagent le gâteau", etc. Pffui !

30/05/2007

Ségolène à Matignon ?

Je reviens sur l’hypothèse d’une victoire in extremis de la gauche le 17 juin – improbable, certes, mais pas totalement inimaginable. Le président Sarkozy serait logiquement obligé de nommer à Matignon le n° 1 du PS, François Hollande, pour cinq ans de cohabitation difficile et bigrement conflictuelle. A moins que… A moins que Ségolène Royal ne prétende à la fonction ! Ce matin, sur LCI, face à Christophe Barbier, elle a bien répondu : "Il faudrait toujours assumer".
Sacrée Ségolène ! "Je ne m’interdis rien", avait-elle déjà dit lundi sur France 2. Est-elle ou non le n° 1 du PS, a demandé Barbier ? Réponse : "Pour l’instant, c’est François Hollande". Tout est dans ce délicieux "Pour l’instant".
Ségo, premier ministre de Sarko : imaginez la tête de Bernard Kouchner !

19/05/2007

Le nouveau gouvernement

medium_Cadre_sarko.JPGIl est bon, le petit Nicolas ! Lui et son ami Fillon ont réussi à assurer grosso modo la parité entre hommes et femmes ; ils ont glissé quelques sourires qui feront vite oublier celui de Ségolène (Rachida Dati, Valérie Pécresse) ; ils ont tenu la promesse faite à Nicolas Hulot de nommer le n° 2 du gouvernement à l’écologie ; ils ont ringardisé d’un coup la classe politique sortante ; ils ont redécoupé les départements ministériels pour permettre une vraie réforme de l’Etat ; ils ont élargi à l’UDF avec l’ex-principal lieutenant de Bayrou (Hervé Morin) ; ils ont débauché trois socialistes, dont une icône de la gauche généreuse (Bernard Kouchner) et un pote à Hollande (Jean-Pierre Jouyet); et, last but not least, en la personne de son successeur (Martin Hirsch), ils ont nommé l’abbé Pierre au gouvernement !

28/10/2006

Que les Bastilles tombent !

"Il faut que les Bastilles tombent !" Dans la bouche de Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, cet appel à la subversion est surréaliste. Et son idée de télédiffuser en direct le Conseil des ministres n’a rien à envier, en matière de populisme, à l’instauration de "jurys populaires" concurrents du suffrage universel ! Pourquoi ne pas réunir le gouvernement chaque semaine sur le plateau de Bern ou de Ruquier et diffuser en direct les délibérations de nos ministres sur la fusion GDF-Suez, la stratégie à adopter face à l’immigration clandestine, ou la meilleure riposte à l’essai nucléaire nord-coréen ? Les citoyens pourraient influer sur le débat à coup de SMS !
Le concours de démagogie est ouvert. Moi, je propose : de remplacer les sénateurs par des jeunes de banlieue ; de faire accompagner Chirac en Chine par des chômeurs en fin de droits ; et de faire voter les candidats de la Star Ac sur le maintien de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU. Qui dit mieux ?