Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/01/2020

La politique pour les Nuls

Gr-Vil.jpegFaut-il que je ressorte ici mon blog du 31 août dernier où j’annonçais que si le président Macron était incapable de mettre fin à la rivalité infantile entre Benjamin Griveaux et Cédric Villani, il perdrait toute chance de remporter les municipales à Paris ? On se pince pour y croire, mais c’est pourtant ce qui s’est passé. A sept semaines du scrutin, la seule ville que le parti de Macron devait remporter haut la main – et qui devait faire oublier son cruel effacement dans le reste du pays – voit s’affronter Anne Hidalgo (PS) et Rachida Dati (LR) ! J’ai souvent dénoncé ici l’amateurisme politique de la "macronie", mais là, c’est le pompon !

22:54 Publié dans Blog | Tags : paris, municipales, macron, lrem, dati | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

23/01/2020

Municipales : un léger déséquilibre...

hotel de v.jpgLes élections municipales, c'est parti ! Un mot sur leur couverture médiatique, qui demande de garder un chiffre en tête. Certes, des candidats concourent déjà pour se faire élire en mars dans 35.000 communes. Seulement voilà : les journalistes, éditorialistes et chroniqueurs qui vont commenter à la télévision ce scrutin municipal habitent et travaillent tous, ou presque, dans une seule de ces 35.000 communes ! On ne s’étonnera pas si, dans les semaines à venir, on parle à l’envi du duel Hidalgo-Dati dans les médias, et très occasionnellement de l’actualité électorale dans les 34.999 autres communes.

11/01/2020

La France engagée... et l'autre !

manif.JPGRarement le contraste aura été flagrant entre la France réelle, où je vis, et l’autre, celle de la Grande ville et des écrans de télé. Il y a actuellement entre 1 et 2 millions de Français engagés, candidats aux municipales, de toutes opinions et de tous partis, qui ambitionnent de servir leurs concitoyens et qui font activement campagne, sur le terrain, dans la vraie vie. Cette République-là, généreuse et diverse, ne passe jamais à la télé – dont les écrans sont saturés par l’agitation de quelques milliers de syndicalistes maximalistes et d’une poignée de gilets jaunes (lesquels, rappelons-le, ont totalisé 0,5 % des voix aux dernières élections). Etonnez-vous que la France, la vraie, se défie des médias !

15/11/2019

Municipales : l'absurde au pouvoir

Charny(halle).jpgComme s’ils ne s’étaient pas assez planté avec les usines à gaz antidémocratiques qu’on appelle "communautés de communes", les technocrates qui gouvernent la province depuis leurs bureaux parisiens ont reculé, cet été, les limites de l’absurde. A l’issue de leurs savants calculs, le futur conseil municipal de ma commune, Charny, dans l’Yonne, devra compter 55 membres - pour une population qui dépasse tout juste, après fusion avec treize petits villages alentour, les 5.000 habitants. Par comparaison, le conseil municipal d’Auxerre (35.000 habitants) comptera 39 membres. Celui de Joigny (9.500 habitants), 33. Et nous, je le répète : 55. C'est beau, l'administration.

20/09/2019

Bourgogne : la course au centre !

meeting férez photos 087 (74) - Copie.jpg"La France souhaite être gouvernée au centre". Vous vous rappelez Giscard, en 1974, battant et la droite gaulliste, et l’Union de la gauche ? Le PS de Mitterrand était alors l’allié du PC. Puis les socialistes, au fil des ans, ont laissé tomber le prolétariat, la lutte des classes, la rose au poing et tout le toutim. Voyez en Bourgogne : après Patriat (président de la région) et Caullet (maire d’Avallon), c’est au tour de Ferez (maire d’Auxerre) de rallier Macron à la veille des municipales - en attendant Rebsamen (maire de Dijon). Moi, le vieux giscardien, je rigole : comme auraient dit jadis les trotskistes, ON LES GRIGNOTE !!!

22:56 Publié dans Blog | Tags : ps, lrem, municipales, bourgogne | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

10/09/2019

Pesticides : les médias sont unanimes

coquelicots.jpgQuand les médias sont unanimes, c’est toujours suspect. Surtout sur les sujets complexes. J’ignore, pour ma part, si les maires qui prennent des arrêtés anti-pesticides à la veille des élections municipales méritent les lauriers que leur tressent à l'envi les journalistes parisiens, mais j’aimerais que ceux-ci entendent aussi mes amis agriculteurs qui pestent contre tous les lotissements qui bordent de si près, aujourd’hui, leurs exploitations : l'urbanisation à tout crin, en faisant bétonner quelque 50.000 hectares de terre agricole, a réduit au minimum l’espace qui séparait naguère la ville et les champs, forcément ! Pas vrai, les écolos ?  

09/09/2019

La première fois depuis deux siècles

banner-accueil-mairie2.jpgEst-ce une retombée de l’élection d'Emmanuel Macron qui transcendait, en 2017, la gauche et la droite ? Ou est-ce une mutation en profondeur du tissu politique français ? Maintenant que les municipales sont lancées, on voit bien qu'elles s'annoncent comme la première élection, en France, depuis deux siècles, qui ne soit pas conditionnée, même de loin, par l’affrontement entre la gauche et la droite. La gestion d’une commune, désormais, ne se réfèrera à aucun système idéologique, à aucun modèle historique. Ce qui donne un peu le vertige : sur quels critères jugerons-nous dorénavant qu’une ville est bien gérée ?

08/09/2019

LREM, un bateau ivre

11529766.jpgSale temps pour LREM. Et cela ne va pas s'arranger. Un parti politique sans chef, c’est un bateau ivre soumis à toutes les pressions, tous les excès, toutes les incohérences. Personne ne comprend qu’à la veille du débat sur la bioéthique, ce parti ait brutalement exclu un membre de son groupe parlementaire, Agnès Thill, parce qu’opposée à la PMA, et qu’aujourd’hui, il continue de cajoler en son sein le député Cedric Villani, lequel refuse tout net son arbitrage en faveur de Benjamin Griveaux pour les municipales de Paris ! Sectarisme dans un cas, impuissance dans l’autre : il y a des limites au fameux "En même temps".

11:03 Publié dans Blog | Tags : lrem, macron, villani, municipales, pma | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

05/09/2019

La grosse erreur de Macron

municipales logo.jpgMon blog du 31 août (sur Paris, Dijon et Sens) était prémonitoire. Les municipales risquent réellement de tourner au désastre pour le parti du Président. Et il apparaît, de plus en plus, que ce sera de sa faute ! Macron ne s’intéresse pas aux territoires : les bisbilles locales, ce n’est pas son truc. Or, l’histoire de la Vè République est constante : si le président ne veut pas trancher dans le vif des investitures locales, il lui faut absolument déléguer ce rôle au Premier ministre qui, s’il n’est pas membre de son parti, se voit bombarder "chef de la majorité". A l’évidence, ce n’est pas le cas. Erreur ! Grosse, grosse erreur, Monsieur le Président !

31/08/2019

LREM, la machine à perdre

benjamin-griveaux-et-cedric-villani.jpegLes municipales s'annoncent comme un désastre pour le parti LREM. Tous ces députés élus à la va-vite en 2017 n'ont aucunement acquis, en deux ans, le sens du collectif. Le "parti du président" est, en réalité, une machine à perdre. A Paris, la rivalité infantile entre Griveaux et Villani va faire réélire Anne Hidalgo. Chez moi, en Bourgogne, même constat. A Sens, les dissensions entre la candidate sur place et la candidate désignée par Paris vont permettre la réélection de la maire LR sortante. Et à Dijon, les trois élus LREM, qui soutiennent chacun une liste différente, font exactement le jeu du PS, pourtant mal en point. Question : tous ces gens-là sont-ils vraiment faits pour la politique ?

22:29 Publié dans Blog | Tags : municipales, lrem, paris, dijon | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

12/06/2019

Des arguments très étranges !

David-Belliard.jpgJe croyais que c’était un gag, mais non ! Le futur candidat écolo (EELV) aux municipales de Paris en 2020, un certain David Belliard, a réellement déclaré dimanche, dans une interview au JDD : "L’homme fort, puissant, quinquagénaire, blanc et hétérosexuel qui passe à la télé et qui décide de tout, c’est terminé !". Ce qui laisse entendre que lui-même est efféminé, plutôt faiblard, probablement impuissant, quadra, un peu métisse, homosexuel, qu’il ne passe jamais à la télé et qu’il ne décide jamais de rien. Est-il bien certain, le gars, que ces caractéristiques soient de bons arguments électoraux ?

20/11/2018

Du gilet jaune à l'écharpe tricolore

tm_gilets_jaunes.jpgJ’ai fait un rêve. En écoutant les "gilets jaunes" exiger tout et n’importe quoi, de la démission de Macron à "un référendum pour abolir les taxes" ou "des moyens pour faire des cadeaux à mes gosses" (sic), j’ai rêvé que les 300.000 manifestants de samedi, qui ne savent pas comment prolonger leur action, annoncent… qu'ils se présenteront en masse aux prochaines municipales ! Voilà qui réglerait le problème de la défection annoncée d’une moitié des 36.000 maires de France, et renouvellerait le vivier des 300.000 élus municipaux. Allez, les gars, on arrête de brûler des pneus et on se met au service de ses concitoyens ! Chiche !

06/02/2018

Le siège de Dijon a commencé...

Dijon,RebsamenC’est le journaliste Lilian Melet (France 3), excellent connaisseur de la carte électorale bourguignonne, qui a dégainé le premier sur son blog : qui succédera à Rebsamen à la mairie de Dijon ? Qu’il soit atteint par la règle du cumul dans le temps ou que son parti, le PS, ne remonte pas son score catastrophique de juin dernier (entre 5 et 8 %), le maire sortant devra très certainement céder la place, mais à qui ? A son ex-adjoint le député Didier Martin (LREM), qui s’y prépare activement ? Ou à l’ex-député PS Laurent Grandguillaume, aujourd’hui proche de Macron, qui bénéficie d’une excellente image ? A moins que la droite ne surmonte ses querelles internes, mais cela n'en prend pas le chemin…

 

10:04 Publié dans Blog | Tags : dijon, rebsamen, municipales, ps | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

01/08/2017

Dijon : les municipales, déjà ?

Schiappa-2.JPGEst-ce le début des grandes manœuvres municipales à Dijon ? En juin, François Rebsamen, maire depuis 2001, a essuyé une grave défaite (ses candidats aux législatives dans sa propre ville ont obtenu entre 5 et 8 %, ce qui paraît difficilement rattrapable). Et voilà que le quotidien local "le Bien Public" explique, sur une page entière, que la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, benjamine du gouvernement et petite protégée d’Emmanuel Macron, est… dijonnaise depuis quatre générations ! Sa mère y habite toujours, son frère y étudie, elle-même est une ancienne du lycée Carnot, elle y a situé l’intrigue de son dernier roman, etc, etc. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre…

03/04/2014

Dijon n'a plus de maire

Dijon-nuit.JPGMais pourquoi le départ de François Rebsamen pour Paris suscite-il tant de réactions furibardes à Dijon ? On savait pourtant depuis janvier 2012 (cf La Gazette de Côte d’Or de l’époque) que le PS dijonnais avait adoubé Alain Millot, ci-devant premier adjoint de Rebsamen, pour le jour où celui-ci serait nommé au gouvernement. Pourquoi le candidat ministre s’est-il quand même présenté aux municipales ? D’abord parce que Millot – homme charmant au demeurant – n’aurait sans doute pas résisté, lui, à la vague bleue. Ensuite parce que Rebs avait besoin d’une victoire à Dijon pour obtenir ses galons de ministre. La politique, c’est un métier. Chapeau l’artiste.

30/03/2014

Un constat accablant

Hollande.jpgOn peut prendre les chiffres par tous les bouts, les Français viennent d’exprimer dans les urnes leur exaspération (à droite) et leur désillusion (à gauche), à la mesure de la dramatique cote de popularité de François Hollande. Le constat est aussi simple qu'accablant : Hollande est un mauvais président, surtout en cette période de crise. Hélas, il le restera quel que soit son prochain Premier ministre. C’est d’ailleurs cela qui inquiète quand on prend un peu de recul : quel nouveau chef du gouvernement, demain, pourra faire oublier que le Président n’est pas au niveau, et que la France va dans le mur ?

23:41 Publié dans Blog | Tags : hollande, municipales, ps | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

28/03/2014

C'était pour rire !

baston.jpgCe n’est pas la première fois que je note ce phénomène désolant, mais j’ai l’impression que c’est de pire en pire. Théorème : Dès qu’une personne normale s’engage dans une campagne électorale, elle perd immédiatement son sens de l’humour. Démonstration : faites l’expérience auprès de vos amis, au hasard ; choisissez-en un qui soutient activement un candidat aux municipales ; essayez de lui dire que son candidat est un peu léger, comme ça, pour rire – et vous verrez que le théorème s’applique à chaque fois ! Vivement lundi… 

27/03/2014

Hidalgo, la basse continue

NKM-Hid.jpgDiscuter avec un adversaire électoral, de nos jours, quelle idée saugrenue ! "Je ne vais pas débattre avec quelqu’un qui a fait 12 % des voix !" (Rebsamen à Dijon, sur France 3) "Je ne débats pas avec des pieds nickelés !" (Gaudin à Marseille, sur France Inter). Et puis il y a la technique Hidalgo, dite de la "basse continue", qui consiste à saturer l’écoute. Dès que sa rivale NKM ouvre la bouche, elle démarre en fond et ne s'arrête plus : "Ma… da… me… Ko… sciu…sko… Mo…ri… zet... ce... n’est… pas… vrai… vous… di… tes… des… men… son…ges…", etc. L’adversaire parle, mais personne n’entend plus rien. Et c'est ainsi que la démocratie progresse.

 

25/03/2014

Petites communes : le grand tabou

municipales-2014.jpgVos journaux n’en parlent jamais. Dans la France rurale, en période de crise, il y a des centaines de maires de petites communes (moins de 500 habitants) qui ont pour seule motivation les 646,25 euros mensuels que rapporte le job, et qui se moquent totalement du reste. Chacun d’entre eux, au moment de son élection, sait qu’il va gagner au minimum 46.500 euros pendant son mandat. Au bout de trois mandats peinards, le gars aura gagné 140.000 euros, ce qui fait tourner la tête à plus d’un. (Total du coût des indemnités touchées chaque année par les élus locaux : 1,2 milliard d’euros !) Etonnez-vous que le scrutin, parfois, tourne à la castagne... 

24/03/2014

Le charme des soirées électorales

Municipales.jpgLe charme des soirées électorales à la télé, c’est la longue déferlante de propos infantiles, insipides, absurdes, ridicules ou mensongers qui, chaque fois, propulse la langue de bois au rang des beaux arts. C’est le revers de la démocratie, qui donne le droit de vote à tous les citoyens mais aussi le droit de dire n’importe quoi à tous les candidats. On ne citera pas de nom – à l’exception brillante et très remarquée d’Harlem Désir, médaille d’or du raisonnement fallacieux et du parasitisme médiatique ! A la fin de la soirée, on se couche avec une forte migraine et une conviction, une assurance, une idée fixe : on a gagné.